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098E0036.TXT

PL.RENAIX 98E
M.MOURLON

36

Sable jaunâtre devenant parfois brun rougeâtre, glauconifère-sur l'accotement de la route (4) M.M.

PL.RENAIX 98E
M.LERICH

36 (suite)

Bulletin de la Société belge de Géologie,etc.
Bruxelles,tome 50,1940 et 1941,pp.215-216.

Un gîte fossilifère de la base du Lésien,
au mont de l'Enclus (Collines de Renaix),
PAR MAURICE LERICHE (1)

(1) Observation à la suite d'une note de M.J.BAUDET, intitulée: Sur des
gîtes et niveaux fossilifères éocènes de la région de Renaix (séance
du 21 janvier 1941), complétée par une communication faite à la séance
du 8 avril 1941.

Les a ssises éocènes qui, dans les collines de Renaix, reposent sur la formation panisélienne sont rarement visibles et paraissent, dans leur rares affleurements, dépourvues de fossiles. Ortlieb et Chellonneix (2) et, après eux, Delvaux (3), n'ont pu
donner sur ces assises que peu de renseignements.

(2) J.ORTLIEB et E.CHELLONEUX, Etude géologique des Collines tertiaires du
département du Nord comparées avec celles de la Belgique (Mém. Soc.
Sciences, Agriculture et Arts de Lille, 3e sér., vol. VIII, 1870, pp. 268-275). Extrait, 1871, pp. 160-167.

(3) E.DELVAUX, Notice explicative du levé géologique de la planchette de
Renaix, pp. 17-19. Bruxelles, 1881 (Ministère de l'Intérieur,
Commison de la Carte géologique de la Belgique).
E.DELVAUX, Notice explicative du levé géologique de la planchette
d'Avelghem, pp. 19-23. Bruxelles, 1882 (Ibidem).

Il y a quelques années, j'ai observé, au mont de l'Enclus, un important gîte fossilifère de la base du Lédien.
La partie inférieure du Lédien est facilement reconnaissable dans les collines de Renaix. Elle y est formée par un sable assez fin, glauconifère, dans lequel sont disséminés de gros grains de quartz blanc. Par places, à la base de ce sable, les gros
grains de quartz deviennent plus nombreux et forment un véritable gravier, qui est toujours peu épais.
La glauconie est souvent altérée, et la cimentation des grains de sable par la limonite formée a donné naissance à des concrétions et à de petits lits de ghrès ferrugineux. De nombeux fossiles, à l'état de moules internes et d'ampreintes, sont souvent
conservés dans ces concrétions et ces grès. C'est le cas au S.-E. de Knokt (quaremont), à l'Est du mont de l'Enclus, om une sablière est ouverte, au sommet du panisélien, à l'Ouest et contre la route de =Renaix à Berchem. Le sable y est exploité sur une
épaisseur de 8m.; c'est un sable glauconifère, à stratification oblique, et dont les 5m. inférieurs sont colorés en rouge.
De l'autre côté de la route, une autre sablière, om le même sable fut exploité, a été remblayée au moyen de matériaux provenant des couches de l'ancienne couverture. Sur son emplacement, j'ai recueilli de nombreux blocs de grès ferrugineux et
fossilifères de la base du Lédien. Dans les nombreuses empreintes de fossiles, plus ou moins bien conservés, que ces grès contiennent, j'ai reconnu les espèces suivantes:

Voluta (Athleta) cithara Lamarck,
Cassidaria cf. coronata Deshayes,
Turtitella sp. (4),
Dentalium sp.,
Meretrix cf. suberycinoides Deshayes,
Cardium porulosum Solander,
Cardium sp., Phacoides elegans Defrance,
Phacoides cf. mutabilis Lamarck,
Divaricella Rigaulti Deshayes,
Crassatella Nysti d'Orbigny,
Ostrea gryphina Deshayes,
Pecten (Chlamys) triginata-radiatus J. de C. Sowerby,
Pecten (Amussium) corneus Sowerby,
Glycymeris pulvinata Lamarck,
Ditrupa sp.,
Orbitolites complanatus Lamarck.

(4) C'est léespèce du Lédien de Bemtbrugge que j'ai nommée T. conoidea Sowerby (voir Bull. Soc. belge Géol., Paléont. et Hydrol., t. XXXVI,
1926, p.133). Elle ne m'est connue, tand de Knokt que de Bembrugge, que
par des empreintes de coquilles réduites à quelques tours de spire. Par
la forme de ses tours, elle rappelle plusieurs espèces de l'Eocène :
T. Solanderi Mayer-Eymar; T. funiculosa Deshayes; T. elongata Sowerby,
que Dison regardait comme une variété de T. conoidea Sowerby.
C'est de T. elongata que la Turritelle du Lédien parait se rapprocher
le plus. Elle s'en distingue toutefois par sa forme moins étroite, par
ses filets spiraux plus nombreux et plus fins, et, enfin, par ses
dimensions plus grandes. Elle appartient probablement à une variété ou
à une espèce nouvelle, qui ne pourra être définitivement caractérisée que d'après une coquille entière.

Divaricella Rigaulti et Orbitolites complanatus sont les espèces dominantes du gîte de Knokt.

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