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091W0007.TXT

PL. LEAU 91W

7 Repérage par E.Verdin, le 9 mai 1935.

III. - Puits chez Mme Torsin, Grand'Place, à Léau, cote 30.00. (9)

Mètres

1 Remblais 1.00
2 Argile noire, sableuse 2.00
3 Argile verdâtre 0.40
4 Sable bleu verdâtre 0.90
5 Argile grise sableuse 4.00
6 Argile grise sableuse avec cailloux 1.20
7 Argile bleue, compacte, dure 1.50
8 Argile bleue, compacte, dure avec psammites 2.00
9 Argile bleue, compacte, dure avec succession de bancs
de psammites 24.00
-----
Profondeur totale 37.00 - 7.00


L'eau jaillit à 1 mètre au-dessus du sol.

On observe 9m50 de terrains remaniés et modernes, et
27m50 de lits argileux, durs au forage, alternant avec
des bancs de psammites.

Nous ne sommes pas loin du contact du landenien
inférieur avec le heersien marneux. Le débit de ce
puits serait de 250 litres à la minute.

Telles sont les coupes des puits artésiens de Léau,
qui s'alimentent les uns dans le landenien marin ou
près de la base de ce terrain, les autres dans la
marne heersienne. Aussi les résultats des analyses
d'eau sont différents suivant que l'eau provient du
L1 ou du H.

M.Claes, directeur du laboratoire agricole de l'Etat,
à Louvain, en a fait les deux analyses suivantes:

Par litre : 4 6
Puits Puits
De Brauwer. Van Goidsnoven
rue de la Station.
(Hs) (LdI)
Acide nitrique 0.0176 0.004
Acide nitreux 0 gr. 0 gr.
Ammoniaque 0 gr. 0 gr.
Acide sulfhydrique 0 gr. 0.01715
Acide sulfurique anhydre 0.020 0 gr.
Chlore 0.0644 0.0184
Matières organiques 0.000066 0.0004
Résidu salin à 100o 0.563 0.498
Dureté totale (degrés
français) 35o 35o
Dureté persistante 20o 20o


Ces analyses montrent, pour ces deux puits, une dureté
hydrotemétrique à peu près équivalente. L'eau du puits
Van Goidsnoven renferme une quantité appréciable
d'hydrogène sulfuré. Ce gaz peut dépendre de deux
causes : d'abord de l'emploi du bois dans la colonne
des tubages, ensuite de la présence de pyrite dans les
assises landeniennes. Le sulfure de fer est assez
abondant dans ce terrain, surtout sur le territoire de
la planchette de Saint-Trond (1). Aussi cette eau doit
être rejetée absolument, au point de vue alimentaire
et ne peut convenir pour les ablutions et les travaux
domestiques. Par contre, celle du puits de Brauwer est
relativement bonne et potable.

En dehors de Léau, M. Péters a foré encore plusieurs
puits, dont quelques coupes sont inédites. Les autres
ont été publiées par M.M.Rutot et Van den Broeck, dans
les textes explicatifs des planchettes de Landen et de
Saint-Trond.

(1) Notice sur les forages exécutés en Belgique avant
1847, par Quetelet. (Annales des travaux publics, t.VI,
p. 251. Voir Saint-Trond.)


Raeymaekers D. et Piéret V. Ann. de la soc. malacologique
de Belgique. Bruxelles, 1889, T.XXIV, pp.CXLV-CXLVI.

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