091W0004.TXT
PL. LEAU 91W
4 En 1887, M. Peters fora, pour le compte de
M. De Brauwer, Grand'Place, à Léau,
un puits profond de 63 mètres, cote + 30.00 (9)
Mètres
1 Remblais 0.70
2 Sable noir argileux 2.30
3 Sable bleu verdâtre 1.00
4 Sable rougeâtre 1.00
5 Argile sableuse, bleuâtre 2.00
6 Sable bleuâtre, mouvant 2.30
7 Sable bleuâtre argileux avec graviers, cailloux 0.30
8 Argile bleue, compacte, dure au forage 0.40
9 Psammite tendre, bleu verdâtre 0.30
10 Argile bleue, compacte, glauconifère, dure 2.00
11 Psammite dur 0.55
12 Argile bleue, compacte, glauconifère, dure 0.80
13 Psammite dur 0.40
14 Argile bleue, compacte, dure 1.00
15 Psammite dur 0.60
16 Argile bleue, compacte et rognons de pyrite 0.40
17 Argile bleue, compacte et psammites 24.00
18 Sable argileux, bleuâtre, glauconifère sans psammites 3.00
19 Marne blanc grisâtre 20.00
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Profondeur totale 63.05 - 33.95
Les terrains modernes sont représentés par 70
centimètres de sables remaniés pour les besoins de
l'homme. Par contre, les dépôts de vallée proprement
dits ont une extension en profondeur de 8m90 et une
base constituée par des graviers, cailloux et grès
empruntés à des assises primaires, secondaires et
tertiaires situées en amont.
Nous observons ensuite 33m45 composés d'une
succession de couches d'argile plus ou moins sableuse
avec bancs de psammites interposés, appartenant au
landenien marin, et le tout recouvrant 20 mètres de
marne heersienne, dans laquelle en trouva une série de
sources jaillissantes. Signalons aussi que, vers 35
mètres de profondeur, la sonde (no 17) rencontra un
premier niveau jaillissant à une certaine hauteur
au-dessus du sol. Remarquons aussi que la partie
inférieure du landenien inférieur ne présente pas de
graviers, mais le sable glauconifère caractéristique
des puits du Limbourg. Le plus souvent, ce sable vert,
argileux, assez fluide, renferme du gravier, des
fragments de silex verdis, peu volumineux, que la
soupape peut même parfois ne pas ramener.
Au fur et à mesure de l'avancement des travaux dans le
heersien, le débit s'accroissait graduellement; aussi
l'eau s'éleva à plus de 4 mètres au-dessus du sol et le
débit du puits put être évalué de 1,500 à 1,800 litres
à la minute,
Raeymaekers D. et Piéret V. Ann.de la soc. Royale
malacologique de Belgique.Bruxelles 1889,T.XXIV,
p.CXLII-CXLIII.
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4 (Suite) Puits artésien de M. De Brauwer, Grand'place, à Léau.
Voici le résumé de la coupe du puits, creusé par M.F.
Peters en 1887. (9)
Cote de l'orifice: 30 mètres.
Terrains Alluvions modernes 0,70
moderne et Sables plus ou moins argileux, avec
quaternaire graviers et cailloux à la base 8,90 9,60
Etage Alternance d'argile glauconifère et de
landenien bancs de psammite dur 30,45 33,45
Sable argileux bleuâtre, glauconifère 3,00
Etage heersien Marne blanc grisâtre 20,00
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Total 63,05
Nappe aquifère. La nappe aquifère est contenue dans la
marne heersienne fissurée, qui joue un role analogue à
celui de la craie blanche.
Il a été reconnu que le débit du puits augmentait avec
l'approfondissement dans la marne heersienne.
Niveau hydrostatique. Le niveau de l'eau s'élève à plus
de 4 mètres au-dessus du niveau du sol.
Débit. Le volume débité au niveau du sol a été évalué
de 1500 à 1800 litres par minute.
Analyse de l'eau.
Acide nitrique 0gr0176 par litre.
Acide sulfurique anhydre 0gr020 par litre.
Chlore 0gr0644 par litre.
Matière organiques 0gr000066 par litre.
Résidu salin, desséché à 100o 0gr563 par litre.
Dureté totale (degré hydrotimétrique) 35o
Dureté persistant 20o
Rutot A. et Van den Broeck E.Bull.de la soc.belge de
géologie.Bruxelles, 1890,T.IV, pp.207-208.