090W1032.TXT
PL.LUBBEEK 90W
E.Van den Broeck 1880
1032 (VI)= No 10926
Tout ce talus est en argile schistoïde
rupélienne, très développé, contact net de sable
boldérien au-dessus.
L'argile est grise schistoïde de linéolée de zones
sableuses jaunes surtout après les 0m80 du sommet.
Sur 1 m. environ F elle est d'un gris rosé et très
schistoïde, sêchée elle tombe en plaquettes dures.
G Dessous l'argile devient noire ou brun foncé et
sableuse.
H Argile grise linéolée de lits sableux minces. Plus
bas dans le chemin l'argile est ravinée par un
diluvium sableux jaunâtre stratifié avec cailloux
nombreux sous les cailloux du limon.
Le sommet de E contient des tubulations glauconieuses
et des alternances ne permettant pas de croire qu'il
y ait eu d'autre dépôt quartzeux que c au dessus de
l'argile rupélienne.
Le ligne de contact avec C est parfaitement horizontale.
A Limon sableux avec cailloux à la base B.
B Sable glauconifère boldérien d'un vert jaunâtre,
variable. A noter que dans la partie supérieure
jaunie du dépôt, les racines sont entourées de
manchons argileux verts. Phénomène de réduction. A
noter que le sable boldérien n'est pas meuble et
homogène, il tombe en lamelles schistoïdes
horizontales ce qui lui donne un aspect de dépôt
remanié. La ligne de base n'indique cependant aucun
phénomène de ravinement ou de dénudation. A la base C
on trouve épars, et en cherchant bien quelques
rares cailloux noirs ovoïdes non accompagnes de
graviers. L'horizontalité de la ligne D ne permet pas
de croire que le boldérien aurait été raviné par un
dépôt similaire C. Il faut donc bien admettre des
cailloux à la base du Boldérien en certains points,
mais je n'y retrouve pas les caractères ordinaires
d'un dépot base de système.
Les cailloux sont très gros il y en a d'anguleux et
ils ont tout à fait l'air de cailloux diluviens base
du diluvium ancien.