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089E0012.TXT

Pl. LEUVEN 89E

12 (V) Voir aussi 142

LOUVAIN

Brasserie de M. Avedyck, rue des Brasseurs.

(Cote 20. - Années 1885-1886.)

Mètres Mètres

Remblai 1.80

Limon jaunâtre 1.70
Moderne Sable jaunâtre 1.00
Limon tourbeux 0.30
---- 3.00

Sable grisâtre 2.80
Quaternaire Sable et cailloux 0.65
Cailloux et sable grossier 2.50
---- 5.95

Ypresien Sable fin bleuâtre 7.25
supérieur.

Ypresien Argile sableuse 18.00
inférieur Argile compacte 17.60
----- 35.60

Landenien Sable gris verdâtre (source jaillissante) 6.40
supérieur

Landenien Argile sableuse 3.70
inférieur Argile à psammites glauconifères 39.30
----- 43.00

Heersien Marne bleuâtre 7.50
Silex verdis 0.07
---- 7.57

Craie grisâtre 0.18
Silex gris foncé 0.10
Craie grisâtre 0.63
Silex gris 0.15
Craie grisâtre 0.54
Silex gris 0.13
Craie grisâtre 0.80
Silex gris 0.22
Craie grisâtre 0.53
Silex gris foncé 0.33
Maestrich- Craie grisâtre 0.78
tien Silex gris 0.12
Craie grisâtre 0.32
Silex gris 0.14
Craie grisâtre 0.07
Silex gris 0.16
Craie grisâtre 0.42
Silex gris 0.20
Craie grisâtre 0.36
Silex gris 0.12
Craie grisâtre 0.49
Silex gris 0.06
Craie grisâtre 0.30
Silex gris 0.14
Craie grisâtre 0.66
Maestrich- Silex gris 0.18
tien Craie grisâtre 0.56
Silex gris 0.25
Craie grisâtre 0.49
Craie durcie 1.00
Silex gris 0.40
Craie grisâtre 1.60
Craie durcie (source) 0.25
Silex gris 0.40
Craie grisâtre (source) 3.15
Craie durcie (source) 0.08
---- 16.31

Senonien Craie blanche avec silex noirs 25.12
Craie durcie 0.60
----- 25.72

Silurien Schiste 1.90
------
Total 154.50

(1) Le puits jaugé, lorsque le sondage était à 143 mètres, débitait
97 litres par minute au niveau du sol; la source n'a donc
augmenté que de 18 litres au contact des roches primaires.

A la brasserie de M. Avedyk, le puits débitait au niveau du sol,
lors de l'achèvement des travaux, de 150 à 160 litres par minute,
soit environ 223 mètres cubes par vingt-quatre heures. Il paraîtrait
que ce débit aurait sensiblement augmenté depuis, mais nous n'en
avons pas fait le jaugeage. Le résultat fut certainement meilleur
qu'à Dyle et Bacalan, mais bien inférieur à celui qu'on aurait pu
espérer à la suite des forages de l'atelier central et du château de
Kesselloo.

Le niveau hydrostratique de sources secondaires du puits de la
brasserie ne fut pas mesuré; il paraissait se trouver un peu plus
haut qu'à Dyle-Bacalan, mais il est certainement loin d'atteindre
celui observé aux deux autres puits. Il fut placé au puits de
M. Avedyk quatre colonnes de tubages dont deux interceptent la
source du sable tertiaire. Il ne peut donc y avoir de communication
entre cette source et celles du crétacé. Toutes ces sources se
déversant au-dessus du sol, et ne peut y avoir d'absorption de l'eau
de l'une par l'autre.

Au forage de la brasserie, le maestrichtien renfermait un nombre
inusité de silex, soit 16, avec une épaisseur totale de 3m10, tandis
qu'à Dyle-Bacalan, il n'y en eut que 7, avec une épaisseur de 1m87.
Quelques-uns de ces silex furent d'une dureté exeptionnelle.

On remarquera qu'à Louvain, les plus grandes chances de trouver des
fissures aquifères dans le crétacé se trouvent vers la base du
maestrichtien.

M. Axer fore, en ce moment, à la brasserie Artois, un puits qui doit
atteindre les sources inférieures. Ce travail nous apprendra peut
-être à quelles causes il faut attribuer les anomalies signalées
dans le niveau hydrostatique et le débit de sources dans le fond de
la vallée de la Dyle.

Au point de vue hydrologique, il nous reste encore un mot à dire au
sujet du puits du château de Kesselloo, dont il a été question dans
la notice du puits de Dyle-Bacalan. Le débit de ce puits foré en
1877 a diminué en 1893, sans qu'il y ait le moindre déblai au
fond du puits. Le fait ne peut être attribué qu'à une perte de
charge due peut-être à un abaissement considérable du niveau d'eau
au point d'affleurement de la nappe.

Un fait du même genre vient de se produire au puits de
M.Lannoy-Dupont, à Menin. Ce puits, foré en 1878, a son orifice à la
cote 14.44 (1); dans le principe, le débit était de 130 litres par
minute et atteignit même plus tard 150 à 160 litres. Lors de
l'achèvement, le niveau hydrostatique se trouvait à 1m30 au-dessus
du sol.

Depuis une couple d'années, le débit diminua et dans le courant de
l'année 1892, l'eau s'équilibrait à 7 mètres en contre-bas du sol.
En novembre dernier, le puits fut curé à vif fond, et l'on constata
que des déblais d'étaient accumulés au fond du puits sur 6 mètres de
hauteur.

Après le curage, le niveau de l'eau d'est équilibré à 50 centimètres
en contre-bas du sol et finit par atteindre l'orifice; petit à
petit, l'écoulement s'éleva même de 5 à 8 litres par minute; depuis
lors, le niveau est redescendu à 7 mètres, soit à environ
3m50 en contre-bas du niveau d'eau des puits domestique du
voisinage. En ce moment, on travaille encore à l'approfondissement
du puits, dans l'espoir de rétablir le débit primitif.

(1) Cote de Menin, 15m au dessus du niveau moyen de la mer. Annuaire
de l'Observatoire royal, année 1893, p. 126, à ajouter 2m14 pour
obtenir le O du département de la guerre et retrancher 2m70 pour
avoir la cote de l'orifice du puits.
M. Pagniez Mio, sondeur à Somain, a constaté que dans la région
française, voisine de Menin, le niveau hydrostatique s'est
abaissé de 5 à 6 mètres.
Il se relève à présent à Menin.


Van Ertborn O. Annales de la soc. malacologique de Belgique.
1894. T. 29, pp. 5 et 12-14.

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