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089E0001.TXT

Pl. LEUVEN 89E
C. MALAISE

9 juin 1876.

1* Note sur quelques échantillons de roches provenant
d'un sondage à Louvain dans la cour des ateliers du
Grand Central (2)


Les échantillons de roches provenant d'un sondage à
Louvain et que M. le Professeur Lambert soumet à notre
examen se composent :

1o de deux fragments de schiste noir bleuâtre avec reflets
bleuâtres, dont l'un surtout est très onctueux, très
traçant et se laisse rayer par l'ongle et dont l'autre,
recueilli à la profondeur de 174 mètres, renferme de petites
veines de calcite avec traces de pyrite et est plus fissile
(ardoise)

2o un autre fragment, recueilli à 175 mètres, présente
le contact de deux roches d'aspect tout-à-fait
différent : la 1o de ces roches est encore du schiste
noir bleuâtre et la seconde qui tranche nettement sur
celle-ci, par sa teinte d'un gris bleuâtre beaucoup
plus pâle, passe à une espèce de psammite légèrement
pailleté et renferme des veines de pyrite qui ne
pénètrent pas dans le schiste.

A quel terrain doit on rapporter ces fragments de roches ?

On a pensé tout d'abord au terrain houiller,
m'assure-t-on, mais je crois qu'il faut abandonner
cette manière de voir tout comme on l'a fait pour
certaines phyllades de couleur noire de la partie
supérieure du système révinien du massaif de Stavelot.
Ces derniers offraient assez de ressemblance avec des
roches du terrain houillier pour que des personnes peu
au courant de la géologie y ait tenté des recherches
de houille, notamment au N-E de Vaux Chavannes (Dumont
1847 Mém. p. 108). Il ne saurait en être ainsi pour nos
fragments dans lesquels je ne retrouve, pour ma part
aucun caractère des roches houillières.

Sont-ils dévoniens ? Je ne connais guère dans nos
épaisses assises dévoniennes que les phyllades
hundsruckiens de l'Ardenne avec lesquels ils présentent
certaines analogies, notamment au N de Bastogne et près
de Martelange où on les exploite comme ardoise.

Dans le terrain silurien du Condroz nous avons aussi
des roches qui se rapprochent de nos fragments, dans
les tranchées de Sart-Bernard (Bull. de l'Acad. roy. des
Sc. Bruxelles, t. XLI fév. 1876).

Mais je trouve que c'est avec certaines roches de notre
terrain cambrien qu'elles ont le plus de rapport et si
l'on considère que le caractère prédominant des
schistes de Louvain consiste dans leur proprieté
traçante et leur teinte extrêmement foncée on sera
porté à y voir un passage à l'ampélite comme c'est
le cas pour certaines roches du système révinien sur
la Meuse.

N.B. Une copie de la présente note a été communiquée à
M. Lambert le 10 juin 1876.

M. l'Ingenieur Bihet en faisant dont au Musée de la
coupe du puits artésien de l'atelier central me
communique aussi des échantillons en double pour
l'étude ainsi qu'une série d'échantillons provenant
du puits artésien de M. Hallot I. g. 3923 voir No 6


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Pl. LEUVEN 89E

1 (suite)
PUITS ARTESIENS DE LOUVAIN.

Grâce à la publication, par M. C. Blas, professeur à la
Faculté des Sciences de l'Université de Louvain et
membre correspondant de l'Académie royale de médecine,
de son beau travail intitulé : Contribution à l'étude et
à l'analyse des eaux alimentaires et spécialement des
eaux de la ville de Louvain et de quelques autres
localités de la Belgique, 1884, nous pouvons aborder
ici l'étude de la plupart des puits artésiens de la
ville de Louvain et de ses environs.

Contrairement à ce qui s'est trop souvent passé pour
d'autres villes, les coupes de la majorité des puits
artésiens creusés à Louvain ont été conservés et
M. G. Vincent et l'un de nous a pu, dans une note intitulée :
Relevé des sondages exécutés dans le Brabant par
M. le baron O. van Ertborn, fournir la coupe et des
renseignements hydrologiques sur quatre de ces puits.

Le plus important et le mieux connu des puits de
Louvain est celui des Ateliers du Grand Central; c'est
par ce puits que nous commençons ce chapitre.


PUITS ARTÉSIEN DES ATELIERS DU GRAND CENTRAL BELGE, À
LOUVAIN.

M. O. Bihet, ancien ingénieur directeur des Ateliers du
Grand Central à Louvain, a publié, en 1876, dans la
Revue Universelle des Mines (T. XL. 1876), une Note sur
le puits artésien creusé aux ateliers du Grand Central
Belge à Louvain à l'occasion d'un forage opéré sous sa
direction par M. Flasse et commencé le 5 juillet 1875.

Coupe géologique. Lors du creusement, les échantillons
des terrains rencontrés ont été soumis à M. Malaise, qui
a dressé un tableau des superpositions des couches,
publié dans le travail de M. Bihet, mais, depuis 1876,
des progrès sensibles ont été faits dans la
connaissance des roches du sous-sol, aussi croyons-nous
devoir interpréter la coupe - dont une belle série
d'échantillons figure, grâce à l'obligeance de M. Bihet,
dans les galeries publiques du Musée d'Histoire
Naturelle de Bruxelles - de la manière suivante :

Cote de l'orifice : 30 mètres (1).

Epaisseur Base
Etage Sable jaunâtre à grains moyens, faiblement
bruxellien glauconifère, avec rognons de grès lustrés vers
le bas 27,50 +2,50

Etage Sable argileux 3,50 -2,8
ypresien Argile sableuse très pyritifère vers le bas 27,00 30,50

Sable glauconifère 18,00
Etage Sable un peu argileux 5,15
landenien Sable plus ou moins argileux 15,50
Argile calcareuse plus ou moins plastique 15,85 65,50 -93,5
Argile sableuse glauconifère 5,50
Marne grisâtre glauconifère 5,00
Cailloutis de silex verdis, base du landenien 0,50

Etage Tufeau jaunâtre avec silex et gravier à la base 14,50 -108
maestrichtien


Craie blanche fossilifère à silex gris noirâtre
avec Belemnitella mucronata, Magas pumilus, etc.,
Etage et nodules phosphatés à la base (craie de
senonien Nouvelles) 3,00 28,50 -136,5
Craie blanche peu fossilifère à silex noir,
puis à silex moins foncé, devenant grise et
graveleuse avec petits cailloux de quartz à
la base 25,50

Silurien Schiste noirâtre passant au grès 9,00
--------------
Total 175,50


NAPPES AQUIFÈRES.
Un certain nombre de nappes aquifères ont été recontrées
dans le sondage.
D'abord, à 6m50 on a rencontré la nappe libre ou
phréatique, c'est-à-dire celle des puits domestiques
dans le sable bruxellien, puis on a traversé les nappes
suivantes : dans le Landenien, vers le bas du "sable un
peu argileux" épais de 5m15, à la profondeur de 81m15;
ensuite vers le bas du "sable plus ou moins argileux"
épais de 15m50, à la profondeur de 96m50.
Dans le Tufeau maestrichtien avec silex, on a rencontré
d'abord une source ascendante à 130 mètres, puis une
source jaillissante à 136m50 et enfin une troisième
source jaillissante à 137m50. Ce sont les sources dans
le Maestrichtien qui alimentent le puits artésien. La
craie blanche ni le Silurien n'ont rien produit.

NIVEAU HYDROSTATIQUE.
Il a été constaté que le niveau hydrostatique des eaux
landeniennes s'équilibre, le premier à 4 mètres, le deuxième
à 2m65 sous l'orifice.
Pour ce qui concerne les nappes du Maestrichtien, le
niveau est monté d'abord à 1m80 au-dessus de la surface
du sol, puis, à la nappe de 138 mètres il est monté
subitement à 8m60, où il s'est définitivement établi.

DÉBIT DU PUITS.
Les nappes landeniennes n'ont pas été jaugées, mais la nappe
maestrichtienne a donné les résultats suivants :
A 0m37 au-dessus du sol : débit 200,000 litres par 24 heures.
A 3m11 au dessus du sol : débit 140,000 litres par 24 heures.
A 6m50 au-dessus du sol : débit 52,000 litres par 24 heures.

Ces chiffres ont permis d'établir que le débit du puits
serait de 353,000 litres par 24 heures à 8 mètres sous
le niveau du sol.

TEMPÉRATURE DE L'EAU.
La température de l'eau a été trouvée de 14o centigrades.

ANALYSE DE L'EAU.
Les analyses de l'eau du puits du Grand Central à Louvain ont été
faites par M. Champy, chimiste de l'Association pour la surveillance
des chaudières, à Bruxelles.
Voici le résultat de l'analyse de l'eau, prise à l'écoulement
naturel de 200,000 litres par 24 heures, à 0m37 au-dessus du niveau
du sol :

Titre hydrotimétrique: 8o.

Résidu fixe 0gr,463 par litre.
Carbonate de chaux 0gr,041 par litre.
Carbonate de magnésie 0gr,016 par litre.
Carbonate de soude 0gr,058 par litre.
Chlorure de sodium 0gr,231 par litre.
Chlorure de potassium 0gr,106 par litre.
Alumine 0gr,004 par litre.
Oxyde ferrique traces par litre.
Acide silicique 0gr,005 par litre.
Matières organiques 0gr,002 par litre.
Acide sulfurique à l'état
de sulfate traces par litre.
-------------------
Total 0gr,926 par litre.

Tubage : 16m de tube de 0m450 de diam. intér.
25m de tube de 0m400 de diam. intér.
72m de tube de 0m350 de diam. intér.
124m de tube de 0m300 de diam. intér.
140m de tube de 0m200 de diam. intér.

La hauteur réellement tubée est de 126 mètres.

(1) Le sol de l'Atelier est en déblai de 4 mètres par rapport au sol naturel.
La cote exacte de l'orifice est 29m925.

Rutot A. et Van den Broeck.
Bulletin de la soc. belge de géol. 1890, T. IV PP. 198-201.


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Pl. LEUVEN 89E

1 (Suite) O. BIHET. - Revue Universelle des Mines. Liège, tome 40,
1876, 1o série, pp. 267-269.

Puits artésien de l'Atelier central de Louvain.
Classification et description des terrains traversés,
rédigées d'après M. le professeur C. Malaise.

Classi- No des Description des Epais- Profond.
fication Echant. terrains seur

Le sol de l'atelier central est en
déblai de 4m00 son niveau par rapport
à la mer est de 29m925.

1 Sable à grains moyens jaune verdâtre,
peu glauconifère 3.40 3.40
2 Idem gris 0.85 4.25

B A 6 m. de profondeur sous le sol se trouve
R la nappe d'eau qui alimente les puits
U ordinaires
X 3 Sable à grains moyens gris, de teinte plus
E verdâtre, glauconifère 4.65 8.90
L 4 Idem jaunâtre, glauconifère et calcareux 7.65 16.55
L 5 Idem verdâtre, glauconifère et calcareux 2.35 18.20
I 6 Idem verdâtre, peu glauconifère et cal-
E careux 1.35 20.25
N 7 Idem faiblement glauconifère à grès lustré
glauconifère et peu calcarifère 1.85 22.10
27m50 8 Idem mais plus riche en grès lustré 1.13 23.23
9 Sable à grain moyen gris jaunâtre peu
glauconifère et peu calcarifère 4.27 27.50
T
E Y 10 Sable argileux à grains fin jaune verdâtre,
R P glauconifère 3.50 31.00
T R 11 Argile sableuse grise, verdâtre et brunâtre,
I E légèrement plastique glauconifère, parsemée
A S de rares paillettes de mica 19.00 50.00
I I 12 Ibidem devenant très pyritifère à la partie
R E inférieure 8.00 58.00
E N C'est dans cette couche que l'on a trouvé
124.00 à 51 m. un nodule de phosphate de chaux de
S la grosseur d'un oeuf, tapissé de pyrite en
U certaines parties de la surface qui pour le
P reste est de couleur brunâtre avec quelques
E morceaux de lignite.
R. 13 Sable à grains moyens gris verdâtre
48m50 glauconifère 18.00 76.00

Y 14 Sable argileux gris verdâtre peu
P glauconifère 1.00 77.00
R 15 Sable peu argileux à grains fins gris-
E verdâtre, glauconifère 4.00 81.00
S. 16 Source ascendante dans un lit de sable 0.15 81.15
17 Sable argileux verdâtre peu glauconifère
I et peu calcarifère 2.85 84.00
N 18 Sable verdâtre peu argileux, glauconifère 12.50 96.50
F 19 Source ascendante dans un lit de sable 0.15 96.65
E 20 Argile verte noirâtre non plastique calca-
R. reuse, peu glauconifère 12.35 109.00
36m50 21 Argile noirâtre plastique calcareuse 3.50 112.50

T L 22 Argile sableuse vert-noirâtre avec grains
E A quartzeux 5.50 118.00
R N 23 Marne grisâtre glauconifère avec
T D quelques paillettes de mica 5.00 123.00
I E 24 Fragments de silex et graviers teintés
A N de vert 0.50 123.50
I I 25 Idem en morceaux plus tenus 0.20 123.70
R E
E N
124m 11m20

Heersien 26 Sable gris à grains fins glauconifère 0.30 124.00
0m30
27 Calcaire grossier 0.75 124.75
M 28 Idem avec fragments de silex 0.75 125.50
A 29 Tuffeau jaunâtre plus ou moins foncé 0.25 125.75
A 30 Idem 0.10 125.85
S 31 Idem 0.85 126.70
T 32 Idem avec plus de débris de silex 0.10 126.80
R 33 Idem 0.05 126.85
I 34 Idem plus ou moins foncé 1.40 128.25
C 35 Idem avec plus de débris de silex 0.45 128.70
H 36 Idem plus ou moins foncé 1.30 130.00
T
I Source ascendante.
E
N 37 Idem avec nombreux fragments de silex 1.00 131.00
14m00 38 Fragments de silex gris-noirâtre dominants,
traces de fossiles et fragments crayeux 5.50 136.50

Source jaillissante.

S 39 Fragments de silex gris noirâtre avec
E fragments crayeux dominants 1.00 137.50
C 40 Gravier et fragments de silex avec substance
O terreuse ferrugineuse très calcareuse 0.50 138.00
N
D Source jaillissante.
A
I S 41 Fragments de silex gris-noirâtre et de craie de
R E divers aspects se rapportant surtout à la
E N craie de Nouvelles 2.50 140.50
O 42 Craie grise de Nouvelles très fossilifère
42m50 N avec Magas pumilus. Traces de phosphate 0.50 141.00
I 43 Craie blanche peu fossilifère avec silex
E noirs et pyrite 24.00 165.00
N 44 Silex gris-noirâtre 1.00 166.00
45 Craie grise avec traces de fossiles et
28m50 petits fragments de quartz et de silex
(silex blonds) 0.50 166.50

P S 46 Schiste noirâtre faiblement pailleté.
R I La même roche altérée passant à l'argile
I L et renfermant des fragments schisteux et
M U quelquefois pyritifère 0.50 167.00
A R Des traces de calcaire sont dues à
I I l'infiltration des roches crétacées.
R E 47 Id. moins calcarifère que le précédent 4.50 171.50
E N 48 Id. sans traces de calcaire 4.00 175.50
9m00 9m00 La roche passe au grès.


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Pl. LEUVEN 89E

1 (Suite) ANNEXE II.

Puits artésien de l'atelier central de Louvain.

FOSSILES RECUEILLIS, dans le terrain crétacé entre les
côtes 140m50, et 141 mètres sous niveau du sol et
classés par M. l'ingénieur Briart.

Belemnitella mucronata, d'Orb.sp.
Belemnitella sp.
Baculites Fanjasi, Lamk.
Inoceramus (Catillus) Cuvieri Brong.
Pecten pulchellus, Nills.
- - sp.
Janira substriato-costata, d'Orb.
Ostrea podopsidea, Nyst.
- - sp.
Terebratula carnea, Sow.
Rhynchonella subplicata d'Orb.
Terebratulina striata Wahlenberg.
Magas pumitus, plusieurs variétés.
Crania striata, Ignabergensis, Betzius.
Detropa Mosoe; Goldf. sp.
Serpula sp.
Moules de gastéropodes et de lamellibranches à l'état
de phosphate de chaux.
Pointes et plaques de Cidaris.
Tiges de crinoïdes.
Bryozoaires, plusieurs espèces.
Polypiers et spongiaires à l'état de phosphate de chaux
Débris de Cyrrhipèdes.
Foraminifères;
Dents de squales.


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Pl. LEUVEN 89E
F. HALET

1 (Suite) Bulletin de la Société belge de Géologie, etc. Bruxelles, 1935,
tome XLV, pp. 303-305.

Le seul puits de la région qui ait atteint le socle rocheux
(paléozoïque) et dont il reste une description détaillée des
terrains traversés, est celui qui a été creusé, en 1875, à Louvain
aux Ateliers de l'ancienne Compagnie du Chemin de fer Grand Central.

Ce puits, dont l'emplacement est indiqué sous le no 5, à la figure
1, est situé à 4,600 mètres au Sud-Sud-Est du puits des Usines Remy.

Nous reproduisons ci-dessous la coupe résumée de ce puits
telle qu'elle a été publiée par A. Rutot et E. Van den Broeck (1).


Cote de l'orifice : 30 mètres (2).
Epaisseur Base à
mètres.

Etage Sable jaunâtre à grains moyens, faiblement
Bruxellien. glauconifère, avec rognons de grès lustrés
vers le bas 27.50 + 2.50

Etage Sable argileux 3.50
yprésien. Argile sableuse, très pyritisée vers 30.50 -28.00
le bas 27.00

Sable glauconifère 18.00
Etage Sable un peu argileux 5.15
Landénien Sable plus ou moins argileux 15.50
Argile calcareuse plus ou moins
plastique 15.85 65.50 -93.50
Argile sableuse glauconifère 5.50
Marne grisâtre glauconifère 5.00
Cailloutis de silex verdis, base
du Landénien 0.50

Etage Tufeau jaunâtre avec silex et gravier à
Maestrich- la base 14.50 -108.00
tien
Craie blanche, fossilifère à silex gris
noirâtre avec Belemnittella mucronata,
Magus pumilus, etc., et nodules phosphatés
Etage à la base (Craie de Nouvelles) 3.00 28.50 -136.50
sénonien. Craie blanche peu fossilifère, à silex
noir, puis à silex moins foncé, devenant
grise et graveleuse avec petits cailloux
de quartz à la base 25.50

Sulurien Schiste noirâtre passant au grès 9.00
-------
Total : 175.50

L'épaisseur de 65 mètres attribuée par Rutot à l'étage landénien
nous paraissant très anormal pour la région, nous avons fait la
révision des échantillons de ce puits qui sont déposés aux archives
du Service géologique de Belgique. Il résulte de cette révision
que les 26 mètres inférieurs des couches attribuées au Landénien par
Rutot sont les représentants du facies Heersien de cet étage.

(1) A. Rutot et E. Van Den Broeck, Bull. de la Soc. belge de
Géologie, etc. 1890, t, IV, PP. 198-201.
(2) Le sol de l'atelier est en déblai de 4 mètres par rapport au sol
naturel. La cote exacte de l'orifice est 29m925.

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