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088W0014.TXT

PL. BRUXELLES 88W Service géologique
Vincent G. et Rutot A. de Belgique

14(VII) Vincent G. et Rutot A. - Relevé des sondages exécutés
dans le Brabant.
Annales de la Société géologique de Belgique.
Liège,1877-78, t.V, p.79.

Voir aussi: Explication de la feuille de bruxelles, 1883, p.152.
Ann. Soc. géol. de Belgique, 1881-82, t.IX, mém.p.61.


Puits artésien de la sucrerie de M.Gräffe,
rue de Manchester, à Molenbeek-Saint-Jean.

Cote de l'orifice + 24m.

Epaisseur Cote

Alluvion 1 Sable jaune 0.25
et 2 Argile sableuse 1.95
Diluvium 3 Limon jaune 9.95
4 Limon jaune mêlé de sable verdâtre 2.85

Diluvium 5 Sable blanc verdâtre compact 4.20 Base
caillouteux 6 Sable à gros grains et gravier 1.25 +3.55m

Yprésien 7 Argile sableuse verdâtre 18.05
supérieur 8 Sable un peu argileux 1.00
9 Argile compacte brunâtre plastique 13.75
10 Sable fin verdâtre 7.15

Yprésien 11 Argile compacte 1.60
inférieur 12 Sable argileux 13.80
à 70m. pierre 0.15m
à 71m pierre 0.20m
à 75.80 pierre 0.30
13 Argile grise 4.45
Pierre 0.20
Plafond
-55.45

Terrain 14 Craie blanche 1.55
crétacé 15 Concrétion calcaire 0.30
16 Craie blanche 2.04
17 Roche jaune brunâtre siliceuse jusqu'à
93m (source) 9.66
-----

Total 93.00 -69m.

La source reste à 3.50 en contre-bas du sol; on pompe
l'eau à raison de 250 litres par minute depuis
plusieurs années.


-----------------------------------------------------------------

PL. BRUXELLES 88W Service géologique
Rutot A. de Belgique

14(suite) PUITS ARTESIENS DE BRUXELLES.

Il a été creusé à Bruxelles un très grand nombre de
puits artésiens profonds qui ont touché le terrain
primaire (1)

Pour ce qui concerne les étages Ypresien et Landenien,
les résultats sont toujours sensiblement les mêmes;
mais suivant que l'on fore vers le Nord ou vers le
Sud de la ville, la craie apparaît entre le Landenien
et le Primaire, ou est absente.

Dans le travail déjà cité, nous avons, de plus, fait
connaître une série de points, situés à l'Ouest de
Bruxelles ou, sous la craie, se rencontrent, comblant
une vallée creusée dans les schistes primaires, des
sédiments fluviaux, que nous considérons comme d'âge
infraturonien.

Pour fixer les idées, nous raccorderons donc
l'extrémité de notre coupe d'Ostende à Bruxelles, au
puits artésien creusé à la raffinerie de sucre de M.M.
Ch. Graffe et Cie, rue Manchester, à Molenbeek-St-Jean.
De plus, ce puits, comme celui d'Alost, ayant déjà été
publié en détail, nous nous contenterons d'en donner
ci-après le résumé.

L'orifice de ce puits est établi à la cote 24m. (7)


TERRAINS RENCONTRES Epaisseurs.

Terrain Limon, sable et graviers 20m,45
quaternaire Terrain quaternaire.


Etage yprésien Argile sableuse et argile plastique 32m,80


Etage landenien Sable vert aquifère 5m,00
Argile plus ou moins sableuse avec bancs 26m,18
de Psammite et gravier à la base 21m,18


Etage senonien Craie blanche 3m,07
Craie grise avec silex 3m,48 7m,05
Gravier 0m,50


Série fluviale Argile rouge, sable brun, alternances de
infra- limon et de lits de gravier, gravier à la
turonienne base 20m,52


Terrain Schiste et grès 13m,00
silurien ------
Profondeur totale 120m,00


Tels sont les éléments dont nous disposons pour établir
l'allure souterrains des couches entre Bruxelles et
Ostende.

Si nous reportons à une échelle déterminée et uniforme
les données principales que nous avons énumérées
ci-dessus, nous obtenons la figure ci-contre, qui est
la première donnant, au moyen de documents sérieux,
une idée de l'allure souterraine des couches de la
région précitée.

Ce qui frappe tout d'abord, c'est la dénivellation
constatée entre Gand et Mariakerke

--------------------
(1) La coupe de tous les puits artésiens creusés à
Bruxelles a été publiée dans "l'Explication de la
feuille de Bruxelles" qui accompagne la feuille de
Bruxelles de la carte géologique détaillée, à
l'échelle du 1/20000, dressée par ordre du gouvernement
par le Service de la carte géologique.
--------------------

Cette dénivellation, de 33m, ne peut être que le
résultat d'une faille, car nous voyons qu'elle affecte
toute la série tertiaire y compris le Paniselien.
Dès lors, il est tout à fait vraisemblable que, dans
la profondeur, elle affecte le Crétacé et le Primaire.
Il est également probable que cette faille, dont on ne
pouvait jusqu'ici soupçonner l'existence, suit la
direction générale de la vallée de l'Escaut au Sud de
Gand.

Il nous est impossible de dire, dans l'état actuel de
nos connaissances, si la faille a aussi affecté le
Quaternaire; il faudrait, pour acquérir une certitude
à ce sujet, procéder à un levé soigné, basé sur de
très nombreux sondages à main.

Il est cependant probable que cette faille n'est que
l'une de la série de fractures parallèles que l'on
suppose exister le long des vallées de nos principaux
cours d'eau et dont la présence réelle semble
démontrée au moins pour le Démer et la Dyle.

S'il en est ainsi, et si ces failles parallèles sont
de même âge, il est probable que le mouvement qui en
a provoqué la formation s'est produit après le dépôt
du Miocène, attendu que, d'après ce que nous a montré
mon collège M. Van den Broeck, le Boldérien, c'est-à-
dire le Miocène belge, a été affecté par la fracture du
Démer.

Un autre résultat indiqué par le diagramme, est la
discontinuité de la craie blanche.

Nous ne trouvons en effet la craie blanche, sous le
Landenien, que dans les deux extrèmes de Bruxelles et
d'Ostende.

Les sondages de Mariakerke, de Wetteren et d'Alost
n'ont pas rencontré la craie blanche; sous le Landenien
ils ont immédiatement pénétré dans des assises
crétacées inférieures à la craie blanche, assises que
l'on peut assimiler, d'après leurs caractères
pétrographiques, à la craie glauconifère de Maisières,
aux sables glauconifères avec bancs de silex connus
sous le nom de Rabots et aux marnes appelées, dans le
Hainaut : Dièves et Fortes toises.

Toutefois, sous la craie blanche à Bruxelles et à
Ostende, ces dépôts glauconifères sont remplacés par
des dépôts rougeâtres, dont les uns, comme à Ostende
paraissent avoir une origine marine ou tout au moins
semblent avoir été déposés par la mer, tandis que les
autres, comme à Bruxelles, sont répartis dans une
dépression et montrent clairement une origine fluviale.

Dans notre note déjà citée, nous avons considéré ces
dépots comme infra-turoniens.

Quoi qu'il en soit la disposition actuelle des dépots
crétacés et de la lacune qui existe, entre Ostende et
Bruxelles, dans la continuité de la craie blanche, nous
croyons que cette discontinuité n'est pas originaire;
nous pensons, au contraire, que primitivement la couche
de craie blanche était continue, quoique s'amincissant
insensiblement vers l'Ouest, et que la solution de
continuité que nous constatons maintenant n'est due
qu'à une dénudation considérable causée par l'arrivée
de la mer landenienne.

Pour ce qui concerne le Landenien, nous pouvons
signaler le changement assez profond qui s'effectue
lentement à mesure que l'on part de Bruxelles pour se
diriger vers l'Ouest.

En effet, sous Bruxelles, le Landenien présente sa
constitution normale, franchement marine, qui
correspond à ce que l'on peut observer à découvert vers
l'Est, dans les environs de Tirlemont, Landen, etc.

Sous Bruxelles, le Landenien est constitué, en partant
du haut, par du sable assez fin, vert, aquifère, sans
fossiles, épais de 5 à 7 mètres et passant
insensiblement à une argile grise, plus ou moins
sableuse avec bancs de grès souvent très durs.

Sous Alost, même composition; sous Wetteren aussi,
mais entre Wetteren et Gand, la modification paraît
s'opérer vers le haut, ou, au lieu de sable homogène,
vert, glauconifère, sans fossiles, nous rencontrons
un sable blanchâtre, fossilifère, avec Cyrena, Melania,
etc., épais de 1m,90 et sous lequel git un banc de
pierre dure.

Sous Mariakerke, cependant, rien de bien marquant n'a
été signalé, mais les échantillons dont nous disposons
sont loin d'être parfaits et les fossiles ont pu
échapper au sondeur. Il ne paraît pas, toutefois, qu'un
banc de pierre ait du être percé vers le sommet du
Landenien.

Sous Ostende, la métamorphose est complète,
l'argile grise inférieure et le sable vert supérieur,
constatés sous Bruxelles, Alost et Wetteren, sont
remplacés par une série assez compliquée comprenant
en général des couches sableuses vers le haut,
argileuses vers le bas, mais d'un caractère saumâtre
et lagunaire très marqué par les nombreux spécimens
de Cyrena, d'Ostrea, de Mytillus, de Melania, de
Cerithium, etc., qu'on y rencontre et par les matières
ligniteuses qui imprégnent plusieurs des strates
traversées.

Quand à l'Yprésien, sa nature lithologique et sa
constitution générale ne se modifient guère entre
Bruxelles et Ostende: la seule observation intéressante
que l'on puisse faire est relative à la présence des
Nummulites dans les parties sableuses supérieures de
l'étage.

Chacun sait que, sous Bruxelles, il existe, pour ainsi
dire d'une manière continue, à quelques mètres sous le
sommet de l'Yprésien, un banc de 0m,30 d'épaisseur
environ formé presque exclusivement par ces
foraminifères, banc accompagné d'autres fine linéoles
lenticulaires, situées soit un peu plus haut, soit
plus bas, le sable renfermant parfois lui-même des
Nummulites éparses.

Vers 5 à 6 m. sous le sommet de l'Yprésien, les
Nummulites disparaissent.

En se dirigeant vers Gand, cette disposition se modifie,
en ce sens que les bancs et les lentilles de Nummulites
se multiplient et envahissent toute la partie sableuse
supérieure de l'étage.

A Wetteren et à Gand, le phénomène est très sensible
et il semble atteindre son maximum à Mariakerke ou nous
voyons les Nummulites, nombreuses, descendre jusq'à
52 m. de profondeur.

Passé Mariakerke, le développement des Nummulites
diminue rapidement et nous croyons pouvoir affirmer
que l'énorme épaisseur d'Ypresien traversée au puits
d'Ostende, n'à présenté aucun échantillon de ces
foraminifères.

A l'appui de ce qui vient d'être dit, je puis encore
citer le résultat de mes explorations et de mes lévés
dans la Flandre Occidentale, ou, malgré de très
nombreux sondages à main ayant percé en une foule de
points le sable ypresien, je n'ai rencontré qu'une
seule fois, à moins de deux kilomètres au Nord de
Thielt, un banc isolé de Nummulites.

Ce fait est relaté spécialement dans le texte publié
de la feuille de Wacken de la Carte géologique
détaillée à l'échelle du 1/20000.

Une autre remarque, pour ce qui concerne le gisement
des Nummulites, consiste en ce qu'en règle générale
la présence de ces organismes correspondà un
accroisement de la grosseur du grain de l'élément
sableux.

Ce fait se remarque principalement dans les sondages
de Wetteren, de Quatrecht, de Gand et de Mariakerke,
ou certains lits de Nummulites sont accompagnés de
sable à très gros grains de quartz et à gros grains
de glauconie.

La grosseur des sédiments parait donc avoir influé
sensiblement sur le développement des Nummulites.

Telles sont les principales conclusions que nous avons
pu tirer de l'étude des puits artésiens creusés entre
Bruxelles et Ostende

Bull.de la soc.belge de géologie. Bruxelles,
1887,t.I,p.14-19 (Mém.)
(Voir aussi le texte explicatif de la feuille de
Bruxelles p.152)


Puits artésien de la sucrerie Gräffe,
rue Manchester à Molenbeek-Saint-Jean.

Cote de l'orifice: 24 m.

TERRAINS RENCONTRES EPAISSEURS.

Terrain Limon hesbayen 12m,15
quaternaire Alluvion anciennes 8m30 20m45


Etage Argile grise 32m80
ypresien

Etage assise Sable vert 5m00
landenien supérieure 26m18
assise Argile avec bancs de pierres 21m18
inférieure

Senonien Craie blanche 7m05
Infra Limon et cailloux 20m52
turorien ? Schiste silurien 13m00
Silurien -----
Profondeur totale 120m00


C'est au moyen des diverses données exposées ci-dessus
que nous avons pu construire le diagramme suivant:

Nota. - La ligne du sol est diagrammatique obtenue en
reliant les orifices des puits par des lignes droites.
Menin, Courtrai, Audenaerde, Ninove et Bruxelles se
trouvant dans des vallées de ours d'eau, les couches
modernes et quaternaires y sont naturellement plus
épaisses que dans les plaines ondulées qui relient ces villes.
C'est ce qui explique l'allure diagrammatique donnée à la
couche A.


Ainsi qu'on le voit, l'allure des couches crétacées
et tertiaires est en relation avec celle du Primaire,
en ce sens qu'il semble qu'à l'époque crétacée, le
Primaire formait une île à l'emplacement de Ninove et
que, même à l'époque landenienne, le relief était
encore suffisant pour qu'il n'ait pu se déposer que
quelques mètres de sédiments sur le haut fond, alors
qu'autour de ce massif surélevé, ces mêmes dépôts
landeniens prenaient des épaisseurs croissantes
jusque 48 m.

Quant à l'Ypresien, son allure est très régulière.
Nous n'avons pas retrouvé de traces de la faille que
nous avons signalée entre Gand et Mariakerke-lez-Gand.
Il est vrai que l'absence d'une constatation semblable
est surtout due au manque de renseignements suffisants.
Nous n'aurions du reste pu constater la faille de
Gand si les deux puits rapprochés de Gand et de
Mariakerke n'avaient été creusés.

Dans la coupe entre Menin et Bruxelles, les données
sur le Primaire, ainsi que sur les couches profondes
nous font défaut entre Courtrai et Ninove, et le
sondage d'Audenaerde est trop insuffisant pour qu'il
puisse nous fournir des tracés exacts et complets d'ou
des conclusions sérieuses pourraient être tirées.
M.Delvaux indique bien l'existence d'un forage à
Petegem entre Courtrai et Audenaerde et à proximité
de cette dernière ville, mais ce sondage n'à pas même
atteint la base de l'Ypresien et son pointage sur
la cope ne signale aucune particularité d'allure qui
soit concluante.


A.Rutot - Bull. de la soc.belge de géologie. Bruxelles,1887,
T.I,p.p.27-29 (Mém).

Puits artésien de la sucrerie Gräffe,
rue Manchester à Molenbeek-Saint-Jean.

Cote de l'orifice : 24m.

Terrains rencontrés Epaisseurs

Terrain Limon hesbayen 12.15
quaternaire Alluvions anciennes 8.30 20.45

Et.ypres. Argile grise 32.80

Etage Assise Sable vert 5.00
Landenien Supérieure 28.18
Assise Argile avec bancs de pierres 21.18
Inférieure

Senonien Craie blanche 7.05

Infra-Turon Limon et cailloux 20.52

Silurien Schiste silurien 13.00
------
Profondeur totale: 120.00m



A.Rutot - Ann. de la Soc.géologique de Belgique, Liège,1886,t.XIII,
pp.271-275.

Nouveau Puits artésien de MM. Ch.GRAFFE et Cie.
Raffineurs de sucre,
17 et 19, rue Manchester à Molenbeek-Saint-Jean.

MM.Gräffe et Cie viennent de faire creuser un nouveau
puits artésien à coté de celui autrefois foré par
M.Van Ertborn et cette fois nous pouvons remplacer
la simple mention :

Roche jaune brunâtre siliceuse 9.66m.

Par une suite de 82 échantillons receuillis avec soin,
pesant chacun près d'un kilogramme et observés d'abord
à l'état humide au moment de l'extraction, puis à
l'état sec(1).

N'ayant été avisé de l'exécution du forage que lorsque
la profondeur de 55 mètres avait déjà été dépassée,
je n'ai pu faire d'observation précises sur les
terrains Moderne, Quaternaire et Yprésien, mais plus
bas, grâce à l'extrême obligeance de M.Graffe, j'ai
pu noter les couches en portant surtout mon attention
sur les matériaux rapportés par la sonde, dès que la
craie blanche fut traversée.

Du reste, ainsi que je l'ai dit, les deux puits sont
distants d'environ 15 mètres, de sorte que les coupes
des terrains supérieurs sont identiques.

------------------
(1) On a malheureusement fait, pendant le fonçage du
puits, un emploi abusif du trépan, ce qui a du
détruire par trituration tous les restes organiques,
s'il s'en est trouvé dans les couches traversées.
------------------

Cote de l'orifice: 24 mètres.

Terrains rencontrés Epaisseurs

Limon hesbayen 12.15

Alluvions anciennes sable et gravier 8.30m


(Argile sableuse verdâtre 18.05
Etage ypresien (Sable un peu argileux 1.00 32.80
(Argile plastique 13.75


(Assise
(Supérieure (Sable vert aquifère 5.00
(
( (Sable argileux 2.15
Etage ( (Argile compacte 1.60 26.18
Landenien (Assise (Sable argileux avec bancs
(Inférieure (de Psammite 13.80
( (Argile grise 3.43
( (Gravier 0.20


Sénonien (Craie blanche 3.07
(Craie grise avec silex 3.48 7.05
(Gravier base de la craie 0.50


Cambrien Argile très fine, douce au toucher, d'un
rouge vif à l'état humide, les parties
supérieures restant rouges à l'état sec
tandis que les inférieures deviennent
roses. Cette argile renferme des noyaux
durs que l'on reconnait être des menus
fragments de schiste silurien en
décomposition 0.37

Sable brun limoneux avec linéoles
graveleuses de grains de quartz et de
fragments de schiste 2.15

Sable jaune brun limoneux, un peu
cohérent à l'état sec, gris verdâtre
foncé à l'état humide et dégageant une odeur
organique prononcée. Ce limon sableux
renferme des linéoles de gros grains de
quartz 2.00

Limon argileux fin, cohérent, dur, rosé 0.50

Limon sableux friable, jaune brun à l'état
sec, grisâtre foncé à l'état humide, avec
odeur organique 0.50

Limon fin, cohérent, brun rougeâtre 0.20

Limon fin, pur, homogène, de couleur jaune
brun clair 0.60

Limon jaune brun foncé avec grains de quartz 0.72

Lit de gravier pur, formé de grains de
quarts et de fragments roulés de quartzites,
de schistes, etc. 0.13
20.52
Limon argileux, jaune rosé très fin, passant
au limon très fin, très pur, homogène,
jaune brun 0.35

Lit de gravier formé de fragments roulés
assez grossiers de roches diverses 0.15

Lit sableux blanc pur, stratifié avec des
linéoles de limon brun 0.35

Lit argilo-sableux avec lits graveleux 0.60

Lit de grains de quartz, avec gros fragments
de schiste vert, soyeux, de quartzites de
grès, diversement colorés 0.50

Limon brun rouge à l'état sec, avec linéoles
gris verdâtre foncé à l'état humide
(odeur organique) 1.10

Lit de gravier rougéatre avec peu de gros
éléments 0.10

Limon brun clair fin, assez homogène avec
quelques linéoles blanchâtres et fragments
de roches siluriennes 0.80

Limon brun jaunâtre, clair, extrêmement fin,
friable, doux au toucher peu ou point
calcareux, homogène 1.30

Lit de gravier assez fin, avec débris de
roches siluriennes 1.40

Sable brun clair limoneux devenant grossier
et de couleur plus foncée en descendant 1.70
Limon brun rosé très sableux 0.60

Lit de gravier semblable aux précédants 0.40

Limon gris jaunâtre, très pâle, très fin 0.80

Lits de gravier semblables aux précédants 3.20


Silurien Schiste très altéré blanchâtre ou rougeâtre 5.00
Schiste dur et quartzite 0.90
Grès argileux fin, blanchâtre, altéré 0.60 13.00
Schiste zoné très altéré en gros fragments 0.75
Grès avec alternances de schiste altéré 3.75
Grès avec filons de quartz, blanc vers le
haut, gris en descendant 2.00


Van Ertborn O. - Bull. Soc. Belge de Géol. Bruxelles, 1904, t.XVIII,
p.231(Mém.)

La détermination de "Infra-Senonien" en Infra-Turonien
d'une couche de limon et cailloux de 20.52m. de
puissance. Nous n'avons pas rencontré ce dépôt en ce
même point, mais bien des schistes altérés. Nous
pensons donc que cette couche n'est que du schiste
altéré broyé par le sonde mêlé à des graviers et
cailloux de coulage. L'inexpérience du sondeur aurait
été cause de ce mélange d'échantillons.


--------------------------------------------------------------------

Pl.BRUXELLES 88W Service géologique
M.MOURLON de Belgique

Sondage exécuté le 30 août 1907,
à la Raffinerie de MM. GRAFFE et Cie,
(Edmond Rocher Ingénieur)
par M. Axer,
pour s'assurer si le terrain peut supporter la charge
d'une cheminée de 45 mètres de haut dont le poids total
serait de 555.000 Kgs. y compris la fondation telle
qu'elle est prévue.

Mètres
de à
R. 1. Terrain remanié
2. Idem

q3n 3* Limon jaunâtre fin friable 0.60 0.90
4. Idem calcarifère 0.90 1.20
5. Idem 1.20 1.50
6. Idem 1.50 1.80
7. Idem 1.80 2.10
8. Idem 2.10 2.40
9. Idem 2.40 2.70
10. Idem 2.70 3.90
11. Idem 3.00 3.30
12. Idem 3.30 3.60
13* Limon, jaunâtre fin friable, calcarifère,
légèrement bigarré 3.60 3.90
14. Idem 3.90 4.20
15. Idem 4.20 4.50
16. Idem 4.50 4.80
17. Idem 4.80 5.10
18. Idem 5.10 5.40
19. Idem 5.40 5.70
20. Idem 5.70 6.00
21. Idem 6.00 6.30
22. Idem 6.30 8.60
23. Idem 6.60 6.90
24. Idem 6.90 7.20
25. Idem 7.20 7.50
26. Idem 7.50 7.80
27. Idem 7.80 8.10
28. Idem 8.10 8.40
29. Idem 8.40 8.70
30. Idem 8.70 9.00

q3m. 31* Limon calcarifère jaune bigarré de grisâtre 9.00 9.30
32. Idem 9.30 9.60
33. Limon calcarifère grisâtre 9.60 9.90
34* Idem avec traces de débris végétaux 9.90 10.20
35* Limon gris calcarifère avec débris de végétaux 10.20


Nota. - On a du tuber après être descendu à 6.60m.
Voir mon rapport du 6 septembre 1907 (M.M.)


------------------------------------------------------------------

Sondage exécuté le 30 Août 1907
à la Raffinerie de M.M. Gräffe et Cie
(Edmond Rocher Ingénieur)
par M. Axer
pour s'assurer si le terrain peut supporter la charge
d'une cheminée de 45 mètres de haut dont le poids total
de 555.000 Kilog. y compris la fondation telle qu'elle
est prévue (7),

Mètres
de à
R 1 Terrain remanié
2 Idem

q3n 3* Limon jaunâtre fin friable 0.80 0.90
4 Idem calcarifère 0.90 1.20
5 Idem 1.20 1.50
6 Idem 1.50 1.80
7 Idem 1.80 2.10
8 Idem 2.10 2.40
9 Idem 2.40 2.70
10 Idem 2.70 3.00
11 Idem 3.00 3.30
12 Idem 3.30 3.80
13* Limon jaunâtre fin friable, calcarifère,
légèrement bigarré 3.80 3.90
14 Idem 3.90 4.20
15 Idem 4.20 4.50
16 Idem 4.50 4.80
17 Idem 4.80 5.10
18 Idem 5.10 5.40
19 Idem 5.40 5.70
20 Idem 5.70 6.00
21 Idem 6.00 6.30
22 Idem 6.30 6.60
23 Idem 6.60 6.90
24 Idem 6.90 7.20
25 Idem 7.20 7.50
26 Idem 7.50 7.80
27 Idem 7.80 8.10
28 Idem 8.10 8.40
29 Idem 8.40 8.70
30 Idem 8.70 9.00

q3m 31* Limon calcarifère jaune bigarré de grisâtre 9.00 9.30
32 Idem 9.30 9.60
33 Limon calcarifère grisâtre 9.60 9.90
34* Idem avec traces de débris végétaux 9.90 10.20
35* Limon gris calcarifère avec débris de végétaux 10.20

Nota. - On a dû tuber après être descendu à 6m60.
Voir mon rapport du 6 septembre 1907 (M.M.)


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Pl.BRUXELLES 88W Service géologique
F.HALET de Belgique

14(suite) Les échantillons du dernier puits Gräffe et Cie,
conservés au Musée d'Histoire naturelle et remis au
service ont permis de relever la coupe suivante à
partir de 88m50.

1* Argile rougeâtre onctueuse avec petits éclats de
roche schisteuse 88.50 87.00
2* Sable jaune, calcareux, paraissant provenir du
broyage de roches gréseuses altérées 89.20
3 Idem 89.57
4* Sable jaune, idem 89.84
5 Idem 90.00
6 Idem 90.14
7* Sable jaune rougeâtre calcareux, rempli de grains
de quartz, provenant de l'altération d'une roche
phylladique quartzeuse 91.14
8 Idem 91.50
9 Même sable avec débris de phyllades quartzeux
altéré 91.93
10 Idem 92.15
11* Sable rose, calcareux, avec gros débris de
phyllades altérés 92.35
12 Idem 92.80
13 Idem 93.50
14* Roches quartzeuses, gréseuses et phylladeuses
broyées peu altérées 93.52
15* Sable argileux, onctueux rosé, coutenant de
petits débris de phyllades altérés 93.80
16 Argile onctueuse grise 94.00
17 Roches quartzeuses, gréseuses et phylladeuses
broyées peu altérées 94.09
18* Argile gris-blanchâtre, provenant de
l'altération des phyllades 99.39
19* Sable argileux onctueux jaune rosé, avec débris
de roches quartziteuses 94.79
20* Débris de quartz et de phyllade et de quartzite 95.14
21 Idem 95.54
22 Idem 95.95
23 Idem fortement broyés 96.77
24* Argile sableuse onctueuse avec débris de schistes
altérés 97.42
25 Idem 97.50
26 Idem 97.97
27 Idem 98.62
28* Débris de quartz, phyllades et quartzites,
fortement broyés 99.02
29 Idem 99.24
30 Idem 99.42
31 Idem 99.88
32 Idem 100.11
33 Idem pulvérisée sous forme de sable jaunâtre 100.52
34 Idem 101.15
35* Sable limoneux onctueux 101.74
36 Idem 102.40
37* Débris de phyllades, de quartzites et de quartz
broyés 102.90
38* Argile onctueuse d'altération des phyllades 103.24
39 Idem 103.52
40 Débris de phyllades, de quartzites et de quartz
broyés 103.90
41* Idem 104.09
42 Argile d'altération 104.11
43 Débris de phyllades, de quartzites et de quartz
broyés 105.15
44 Idem 105.48
45 Idem 105.93
46 Idem 106.52
47* Argile onctueuse, limoneuse, gris blanchâtre 107.23
48 Idem 108.72
49 Idem 109.25
50 Idem 110.19
51 Idem jaune rougeâtre 111.66
52* Débris de phyllades et de quartzites broyés 112.88
53* Gros bloc de phyllades gris rosé à altération
zonaire 114.25
54* Roches primaires broyées 114.39
55* Roches quartziteuses et quartzeuses broyées 116.44 118.11
56* Quartz blanc 118.36
57* Quartzites et phyllades bleuâtre broyés 119.02 119.59



Cette coupe permet de se rendre compte que la théorie
de M. Rutot, sur l'existance d'une vallée creusée dans
le terrain primaire et dont il range le dépôt dans
l'Infra-sénonien, n'a pas de raison d'être et est tout
à fait mis à néant par l'examen des échantillons.

En effet, ceux-ci sont composée de sable argileux
mélangé de débris de phyllades, de quartz et de
quartzite altérés.

L'aspect de limon que prend ces échantillons provient
seulement du broyage par le trépan et l'injection d'eau
limoneuse.

On peut donc affirmer que le primaire au forage Graffe
commence à la cote -62.48.



ANALYSE CHIMIQUE d'un échantillon d'eau prélevé en
1937. (Voir lettre no 20361);

Raffineries Graeffe, rue de Manchester, Molenbeek.
(+ au-dessus du niveau de la Senne)

Alcanité: phénolpht. 0 C12 mgr/1. 106
méthylorange 22 S03 mgr/1. 20/30
Dureté 17
Profondeur: 80 m.

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