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084E0075.TXT

084E0075
Servicegéologique
Pl. Oudenaarde de Belgique
P. Halet


75(IX) BORING 1 uitgevoerd te LEUPEGEM-MELDES, Baan Oudenaarde-
Berchem, Bruggen en Wegen, door den Dienst van Provincie Oost-Vlaande-
ren. Boormeester: M. Verhaert van Berchem. Grondstalen verzameld door den
Boormeester. Aanvang en einde der werken: 1937.
Boringsmethode: met inspoeling.


Volgnummer AARD DER GRONDLAGEN Diepte m.
van tot
1 Grijs leem 0.00 0.50
2 Idem 0.50 1.00
3 Idem 1.00 1.50
4 Idem 1.50 2.00
5 Idem 2.00 2.50
6 Idem 2.50 3.00
7 Grijs leem met plantaardigen stoffen 3.00 3.50
8 Idem 3.50 4.00
9 Geel grijs kwartsachtig zand 4.00 4.50
10 Idem 4.50 5.00
11 Idem 5.00 5.50
12 Grijs kalkhoudend leem 5.50 6.00
13 Kwartsachtig grijs zand 6.00 6.50
14 Fijn kwartsachtig grijs zand 6.50 7.00
15 Idem 7.00 7.50
16 Idem 7.50 8.00
17 Idem 8.00 8.50
18 Grijs kalkhoudend leem 8.50 9.00
19 Idem 9.00 9.50
20 Grijs kwartsachtig zand met gerolde Nummuliten 9.50 10.00
21-27 Idem 10.00 13.50
28 Grijze klei met gerolde vuurstenen 13.50 14.00
29-40 Idem 14.00 20.00


Vermoedelijke aardkundige verklaring (F. Halet, 12-3-1938):

Modern en Plistoceen: 13m50
Ieperiaan (Yc): 6m50



097E0075 (suites) (097E0026- 097E0075)
Service Géologique de Belgique
PL. Zwevegem
P. HALET

Bulletin de la Société Belge de Géologie,etc. Bruxelles, 1939, tome 49,
pp.250-255

La Géologie de la crête de partage lys-Escaut entre Swevegem et Moen,
Par F Halet

Dans le courant de l'année 1939, l'Administration des ponts et chaussées a
fait exécuter un certain nombre de sondages de recherche sur les deux rives du
canal de Bossuyt à Coutrai, dans la partie decette voie navigable, comprise
entre la route de Courtrai a Audenaerde et le pont n° 1. Dit de Saint-Pierre,
situé à 1700m. au Nord du clocher du village de Moen (voir le croquis
topographique, fig 1)
Le tracé du canal, entre ces deux points, a une direction N.-N.-W. – S.-S.-E ;
il suit une légère dépression comprise entre les collines de Hoogstraatje à
l'Ouest et de Keiberg à l'Est, hauteurs don't les sommets atteignetjt les
cotes respectives +60 et +66.
Le canal traverse le crête de partage Lys-Escaut vers la cote maximum +46, au
moyen d'un tunnel de 600m. de longueur et de 5m80 de largeur au plafond, soit
à la cote environ +23.
En vue de l'étude de la suppression de ce tunnel et d'un abaissement du niveau
de la flottaison, cinquante sondagesde recherche ont été forés sur les deux
rives du canal : vingt-cinq de ces sondages, numérotés, de 1 à 25, ont été
établis sur la rive Est et vingt-cinq, numérotés de 26 à 50, sur la rive Ouest
(voir le croquis topographique, fig 2)

Ces sondages, écartés d'environ 100m., ont une profondeur variant entre 15 et
40m. ; ils ont été exécutés à la tarière à sec et des échantillons des
terrains ont été prélevés à tout les mètres d'avancement.

Coupe Geologique

L'étude des échantillons de terrains nous a permis de dresser une coupe
géologique détaillée le long de chacune des rives du canal ; mais la nature
des terrains étant très semblable sur les deux rives, nous nous bornerons à la
reproduction d'une seule de ces coupes, elle établie d'après les résultats des
sondages exécutés sur la rive Ouest du canal (fig. 3).

Nature des terrains

Comme un grand nombre de ces sondages ont été établis sur d'anciens déblais
déposés sur les rives du canal lors du creusement du tunnel, les premiers
mètres traversés par ces forages sont composés d'une épaisseur variable de
terrains remaniés.
Sous des derniers, atant sur le versant Nord que sur le versant Sud de la
crête de partage, les terrains sont composés de formations alluviales,de
nature sablo-limoneuse ou limoneuse avec des lentilles de sable brun. Ces
dépôts sont surtout bien développés sur le versant N.-N.-W. de la crête
(lettre A de la coupe, fig 3).
Sous ces terrains alluviaux, vers le bas des versants de la crête, les
sondages ont traversé, sous une épaisseur pouvant atteindre jusqu'a 6m., des
limons gris, calcarifères, à la base desquels se trouve un lit graveleux de
très faible épaisseur composé de galets roulés de silex (lettre B, fig 3)
Nous considérons les terrains susjacents à ce lit graveleux comme étant d'âge
moderne et pléistocènes reposent sur des deux assises différentes : une assise
supérieure, comprise entre les cotes approximatives +45 et +19 et une assise
inférieure, entre les cotes approximatives +19 et +5.
L'assise supérieure (G de la coupe, fig. 3) se compose d'alternances de bancs
de sable fin, de sable argileux, d'argile sableuse et d'argile plus ou moins
plastique. Par suite de la structure lenticulaire de ces divers bancs et de
leur faible développement, dans le sens tant horizontal que vertical, il n'est
pas possible de les distinguer sur une coupe géologique.
De nombreux Nummulites planulatus ont été recueillis à divers niveau des
assises G et D ; localement, ces amas nummultiques sont agglomérés sous forme
de bancs calcareux defaible épaisseur.
L'assise inférieure (D de la coupe, fig.3) est composée d'argile grise,
compacte, non plastique, parfois très finement sableuse. Si l'étude des
échantillons des sondages ne permet pas de tracer une limite bien précise
entre les deux assises de l Yprésien elle permet toutefois deconstater
qu'entre les cotes + 19 et +6 les terrains sont de texture compacte et
essentiellement argileux.
D'après les résultats de puits rofonds exécutés aux environs de Swevegen et de
Moen (1), l'assise D passerait à une argile plastique et subschistoïde à
partir de la cote +5 : sous le tunnel, à la crête de partage Lys-Escaut, la
base de l'Yprésien devrait se trouve vers la cote –(44)
Une coupe géologique établie entre Moen et Swevegem montre que la base de
l'Yprésien présente une pente moyenne d'environ 2m50 par kilomètre dans le
sens S.-S.-E. – N.-N.-W. : ce chiffre représente la pente ordinaire observée
jusqu'à présent dans les formations éocènes du sud de la Frandre. En outre une
coupe, menée d'Escanaffles-sur-Escaut par Moen et Courtrai sur la Lys, montre
que le toit du Paléozoïque présente une pente moyenne de 3m50 par kilomètre
entre ces deux localitès.
Ces seuls faits ne nous paraissent guère favorables à l'hypothèse de
l'existence d'un bombement d'origine techtonique entre les vallées de la lys
et de l'Escaut dans la contrée considérée par cette note.
Seul un sondage, établi sur la crête de partage et d'une profondeur suffisante
pour atteindre le socle paléozoïque, permettrait de trancher la question. Il
en résulte que , du point de vue tectonique, cette coupe géologique n'apporte
encore aucune confirmation au sujet de l'action dela déformation du sous-sol
profond sur le relief.

Hydrologie

Nous avons figuré sur la coupe (fig.3),au moyen d'une ligne pointillée,
l'allure probable de la nappe phéatique. Cette allure résulte de l'observation
par le service de surveillance des Ponts et Chaussées de la cote de la
premiére apparition de l'eau dans les trous de sondage ; par conséquent ce
pointillé ne présente que l'allure générale de la nappe phréatique et peut
manquer de précision dans le detail.

Morphologie

La coupe géologique présente un intérèt tout particulier, pour l'étudedes
phénomènes d'érosion des collines de la Flandre : c'est un type
caractéristique de l'érosion régressive effectuée par des ruisseaux situés au
Nord en au Sud de la crête de partage en don't l'effet est de réduire ces
collines à l'etat de pénéplaine.
L'erosion de la colline de la crête de partage Lys-Escaut est produite du côte
Nord par les eaux d'un petit ruisseau, le Hoetermeerschbeek, qui prend sa
source au keiberg vers la cote +43 et qui longe la rive Est du canal dans la
direction du Nord, sur une longueur d'environ 1km.
Actuellement ce petit ruisseau n'a qu'une largeur et une profondeur de
quelques décimètres et son débit est insignifiant. Toutefois, comme semble
l'indiquer la coupe géologique, le petit cours d'eau suit le tracé d »un
ancien cours d'eau qui à l'epoque du Pléistocène supérieur avait fortement
érodé les terrains yprésiens des flancs Nord de la colline du Keiberg. Le fond
de cet ancien cours d'eau est indiqué par les graviers si bien représentés
dans la plupart des sondages situés entre les numéros 26 et 36
Les sédiments de limon gris que surmontent le gravier représentent les
alluvions de ce cours d'eau ; ces derniers sont surmontés de limon et sables
odernes amenés par le ruissellement actuel.
La pente du lit de cet ancien cours d'eau est d' environ 13m. par kilomètre.
La coupe géologique montre également l'existence à l'époque pléistocène d'un
autre cours d'eau qui érodait la colline du côte Sud.
Entre les sondages numéros 45 et 50 on constate, au contact des formations
yprésiennes, l'existence, en différence point, de graviers d'un ancien cours
d'eau est d'environ 16m. par kilomètre.
Il semble résulter de ces constatations que le phénomène d'erosion de cette
colline se trouve actuellement dans une phase de tranquillité ou plutôt qu'il
y a remblayage et rehaussement du relief ancien. Dans cette partie des
Flandres l'érosion semble se borner aux temps actuels à des ruissellements
superficiels ou à des phénomènes de solifluxion et de glissement.

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