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079W0132.TXT

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ADMINISTRATIEVE GEGEVENS & TECHNISCHE GEGEVENS
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Kaart-Nr: 79W
PLAAT: Rekem
Nr: 132
Type Boring: coupe
Topografische kaart: 26/7
Uitgevoerd te: Eysden
Postnr:
Adres boorplaats: (I)

Opdrachtgever:
Boorfirma:
Boordatum: juin 1915
Topografie: M. Dehalu (N° 76) et M. l' Ingénieur Cryns
Stalen door:
Boringsmethode:
Lengte & doormeters:

Grondwaterstanden:
1ste maal:
Bij rust:
Tijdens pompen:
Debiet :
Waterzaaknr:
Totale diepte: 45m20
Stalen bewaard: neen
Maaiveld/ref. peil: 44m80
X:
Y:
NIS-code:

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BOORBESCHRIJVING
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Nr * Diepte Basis * AARD DER GRONDLAGEN * Epaisseur m Profondeur m
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1 15.00 Sable, gravier et cailloux roulés 15.00 0.00-15.00
2 23.50 Sable brunâtre contenant quelques cailloux 8.50 15.00-23.50
3 24.30 Sable vert, fin, argileux, glauconifère 0.80 23.50-24.30
4 24.45 Argile verte, sableuse, glauconifère 0.15 24.30-24.45
5 30.70 Sable fin, argileux, glauconifère 6.25 24.45-30.70
6 45.20 Sable vert foncé très argileux, glauconifère 14.50 30.70-45.20










Coupe du sondage N° 80 d' Eysden (*)
QUATERNAIRE HESBAYEN (q3o)
1 15.00 1 : Cailloutis de la Meuse ancienne dans de 15.00 0.00-15.00
l' argile limoneuse jaunâtre. Lits de gravier
et de sables grossiers
MIOCENE ? SABLES A LIGNITES
2 20.00 2 : Sable blanc jaunpatre, fin, à grandes pail- 5.00 15.00-20.00
lettes de mica
3 22.00 3 : Même sable, mais de teinte plus foncée 2.00 20.00-22.00
4 23.00 4 : Même sable, mais encore plus foncé 1.00 22.00-23.00
MIOCENE BOLDERIEN
5 23.50 5 : Sable fin, gris-verdâtre sale, avec pail- 0.50 23.00-23.50
lettes de mica
6 24.30 6 : Même sable, mais plus vert et moins 0.80 23.50-24.30
micacé
7 24.45 7 : Sable très argileux, d' un beau vert bleu- 0.15 24.30-24.45
âtre foncé
8 27.50 8 : Sable fin, gris verdâtre sale, foncé, un peu 3.05 24.45-27.50
argileux.A la base,petits cailloux de siflex plats
CHATTIEN OU RUPELIEN
9 30.70 9 : Argile gris verdâtre, très sableuse, poin- 3.20 27.50-30.70
tillée de gris clair
10 33.10 10 : Sable argileux gris brunâtre et verdâtre 2.40 30.70-33.10
fin, micacé
11 45.20 11 : Argile sableuse gris verdâtre, micacée 12.10 33.10-45.20

(*) zie ook opmerking





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STRATIGRAFISCHE INTERPRETATIE
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Top * basis *STRATIGRAFISCHE EENHEDEN
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Interprétation (suite) Coupe du sondage N° 80 d' Eysden (*)
0.00-15.00 Quaternaire Hesbayen (q3o)
15.00-23.00 Miocène ? Sables à lignites
23.00-27.50 Miocène boldérien
27.50-45.20 Chattien ou Rupélien

(*) zie ook boorbeschrijving + opmerking



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OPMERKINGEN EN ANALYSES
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Sondage exécuté à Eysden (N° 80 de la numérotation des
Annales des Mines)
Repérage par M. Dehalu (N° 76) et M. l' Ingénieur Cryns
Coupe communiquée par la Société des Charbonnages de
Limbourg-Meuse (juin 1915)
Cote de l' orifice 44m80

(In origineel : 1 figuur)

(suite) X. Stainier - Bulletin de la Société Belge de Géologie,
Bruxelles, 1938, tome 48, fasc. 2, pp. 285-289

Coupe du sondage N° 80 d' Eysden (III) (*)
Ce sondage d' essai a été foré exactement à 100 m à l' Ouest
du sondage N° 76 d' Eysden (II). Altitude 44m50. Il a été prati-
qué, jusqu' aubout, à la tarière, à sec. Ce procédé donne de
bons échantillons, et quand il est accompagné, comme ce fut le
cas ici, d' un bon tubage, il donne des échantillons très propres
et déterminables. Il a l' inconvénient, quand on ne garde pas
tout ce qui est ramené et que l' on fait une sélection, que des
témoins les plus importants, ceux des contacts, soient laissés
de côté et jetés, si la personne qui fait la sélection n' est pas
complétente. Je n' ai pu porter mon examen que sur une série
sélectionnée par le sondeur.
Interprétation :
Si courte qu' elle soit, cette coupe n' est pas facile à inter-
préter.
Les termes 9-11 me paraissent devoir se rapporter à la zone
de passage insensible entre les sables chattiens (Oligocène supé-
rieur) et les argiles rupéliennes (Oligocène moyen). Nulle part
il n' est possible de tracer une démarcation nette entre ces deux
étages. Il m' est donc impossible de dire où finit le Chattien
vers le bas.
Le Quaternaire ne donne lieu à aucune observation ni dis-
cussion. Mais il n' en est pas de même des formations nos 2 à 8.
Je n' ai pas vu trace de cailloutis entre les formations nos 4
et 5. Mais il pouvait très bien y en avoir eu un qui n' aurait pas
été gardé, dans lasérie d' échantillons que j' ai étudiée. J' ai
placé là une limite à cause de la différence brusque observée
entre ces deux termes et à cause surtout de la brusque appari-


3



tion de la glauconie dans le n° 5, alors que ce minéral marin
faisait défaut dans le N° 4, dont lacouleur m' a paru être de
nature ligniteuse. Ce sable, comme 2 et 3, présentait tous les
caractères des sables à lignites du plateau du centre de la Cam-
pine limbourgeoise. L' hypothèse qui considérerait ces sables
2 à 4 comme un produit débarrassé de la glauconie par les eaux
météoriques et qui en ferait donc un facies d' altération des
couches glauconifères 5 à 8 m' a paru beaucoup moins probable
que l' hypothèse de la séparation en deux formations distinctes.
Nous allons essayer de vois à quelle formation tertiaire on
pourrait rattacher les couches 5 à 8. La présence d' un caillou-
tis de base exclut la possibilité de les rattacher au Chattien.
Le sondage N° 80 est placé entre deux points où l' âge des cou-
ches a pu être déterminé. Ce sont, au Nord, les puits du char-
bonnage Limbourg-Meuse, au Sud, la coupe classique d' Elsloo.
M.F. Halet, qui a étudié ces deux points, a appelé, avec raison,
l' attention (1) sur un cailloutis de base reposant sur le Chattien
et caractérisé par la présence de concrétions gréseuses et phos-
phatées roulées et de fossiles remaniés, le tout emprunté au
Chattien. En plus, il y a des dents de squales miocènes. On
retrouve ce cailloutis qui serait la base du Miocène de la
région, à Elsloo et aux puits. Ce pourrait être le gravier de base
de la couche n° 8. Il ne présente pas les matériaux caractéris-
tiques du gravier d' Elsloo, mais cela peut tenir au mode de
forage du sondage N° 80. La tarrière peut très bien avoir
remonté les éléments les plus petits du cailloutis et avoir
laissé et repoussé sur le côté les grosses concrétions phospha-
tées fossilifères caractéristiques. Un petit trou de sonde, c' est
bien peu de chose pour apprécier la composition d' un cailloutis
complexe et variable comme le sont la plupart des cailloutis.
La difficulté est encore rendue plusgrande par le fait qu' au-
dessus du cailloutis on trouve des formations différentes aux
deux bouts de la coupe Puits-Elsloo. Aux puits, on trouve,
au-dessus du cailloutis, les sables à lignites devenant de plus
en plus pâles et moins ligniteux en montant, comme les cou-
ches 2 à 4 du sondage N°80. A Elsloo, on trouve 0m40 de sable
glauconifère marin au-dessus du cailloutis. Au sondage N° 80,
il y a 3m50 de sable marin glauconifère au-dessus du cailloutis.
Le même cailloutis serait donc au Nord base d' une formation
continentale que M. Halet rattache au Boldérien (cf. coupe,
pl. VI, 1923), tandis qu' au Sud il serait base d' une formation
marine de même âge.
(1) F. Halet, La géologie tertiaire de la Campine ... (Bull. Soc. Belge de Géol.
t. XXX, 1920, p. 84)
F. Halet, Compte rendu de l' excursion de la Société Belge de Géologie
en Campine (Ibidem, t. XXXIII, 1923, pp. 206 et 233)
Ce n' est pas seulement dans la région que se pose ce problème.
4



D' après les travaux précités de M. Halet, la succession obser-
vée aux puits de Limbourg-Meuse se retrouve aussi aux puits
de Waterschei et de Winterslag. Il en est de même au puits du
Zwartberg, d' après M.V. Van Straelen(2). Mais, par contre,
dans la région de Zolder, où l' on retrouve partout ce conglo-
mérat que j' ai signalé dès 1909(3), il est surmonté de couches
glauconifères marines. Mais on peut constater que ces couches
sont assez chargées de patière colorante brunâtre : lignite ou
argile. C' est surtout au sondage le plus méridional que ce
mélange est le mieux marqué. M. Van Straelen a constaté
aussi, à l' avaleresse du puits de Voort (op. cit., p. 59), que le
cailloutis en question n' est surmonté que de couches glauconi-
fères marines miocènes et pliocènes.
Dans ces conditions je me demande si l' on ne peut pas émet-
tre l' hypothèse suivante, pour expliquer la différence signalée.
Le cailloutis d' Elsloo serait la base d' une formation marine
glauconifère résultat de la transgression d' une mer du Miocène
moyen. Plus tard un cours d' eau se serait creusé un estuaire
au centre et à l' Est du Limbourg, au travers des formations
marines antérieures. Au point le plus bas de son thalweg,
l' érosion de ce cours d' eau serait arrivée jusau' au conglomérat
d' Elsloo qu' elle aurait respecté soit à cause de sa résistance, soit
du fait que dans un estuaire le courant peut ne pas être vio-
lent. Sur ses bords le cours d' eau aurait respecté des épais-
seurs de plus en plus grandes du sable supérieur au cailloutis
d' Elsloo.
Elsloo serait tout à fait en dehors du lit du cours d' eau, car
on n' y a jamais trouvé de sables à lignites. Le sondage N° 80
serait déjà dans l' estuaire, puisqu' on y voit un peu de sables
à lignites sur un peu de sable marin miocène. La région de
Genck serait au fond del' estuaire. La région de Houthaelen
serait encore près du fon, car sur les 5 sondages que j' y ai
étudiés, 2 montraient encore les sables à lignite reposant direc-
tement sur le cailloutis d' Elsloo, mais un autre, le sondage

(2) V. Van Straelen, Observations sur le néogène et l' Oligocène en profon-
deur en Campine (Ibidem, p. 58)
Voir aussi M. Leriche, Les poissons rencontrés dans le Néogène ...
(Ibidem, t. XXXII, 1922, p. 146)

(3) R.P.G. Schmitz et X. Stainier, Découverte en Campine de l' Oligocène
supérieur (Ann. Soc. Géol. de Belg., t. XXXVI, 1909, p. M253)




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N° 91, le seul d' ailleurs qui ait donné de bons échantillons, m' a
montré un mètre de sable glauconifère marin sous les sables
à lignites et au-dessus du cailloutis d' Elsloo(4). Dans la région
de Zolder, plus à l' Ouest, on est en dehors de l' estuaire, les
sables à lignites ont disparu; il n' y a plus, de haut en bas du
Néogène, que des formations marines glauconifères.
On ne pourra savoir ce que vaut cette hypothèse que lors-
qu' on saura, par la faune, l' âge des sabls glauconifères super-
posés au cailloutis d' Elsloo et, d' autre part, celui des sables à
lignites. A moins que ces sables ne soient fluvio-marins, il est
à craindre qu' on n' y trouve qu' une faune d' eau douce ou une
végétation continentale dont il sera toujours délicat d' établir
un synchronisme rigoureux avec une faune marine.
Si l' hypothèse est vraie, en admettant comme très probable
que le cailloutis d' Elsloo et les sables glauconifères dont il
constiuerait la base sont d' âge miocène, je pense que ce sont
bien là des dépôts de cailloutis et de sables glauconifères aux-
quels Dumont, dans la légende de sa carte géologique, a donné
le nom de Boldérien et qu' il classe dans le Miocène. Ce n' est
pas à des sables à lignites dont sa carte ne fait mas mention et
qu' il semble d' ailleurs n' avoir jamais eu l' occasion d' observer
dans notre pays. Peu importe, pour nous, ce qu' a pensé
Dumont des sables à lignites de la vallée du Rhin. Même en
voyant qu' ils les appellerait boldériens, cela n' empêcherait pas
qu' en Belgique il appelait boldérien tout autre chose que des
sables à lignites. Inutile de dire que nous sommes encore loin
de savoir s' il y a, dans le Limbourg, un ou deux dépôts de
sables à lignites et quel est leur âge.

(4) X. Stainier, Coupe du sondage N° 91 de Houthaelen (Meulenberg)
(Ann. des Mines, t. XXVI, 1925, p. 139)

(*) zie ook boorbeschrijving





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AUTEURS
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A. Renier




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