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076W0264.TXT

Pl. DIEST 76W
A.DELMER.

264 (II) (Extrait de la Publ.Ass.Etud.Paléont., Bruxelles, 1955,
no 21, Hors Série, pp. 155-167).

LE SONDAGE No 122
A WEBBEKOM PRES DIEST

EMPLACEMENT ET TECHNIQUE DU FORAGE.

Le sondage no 122 fut entrepris par l'Administration
Communale de Diest en vue d'alimenter en eau potable
un quartier de la ville. Sous 320 m de profondeur et
jusqu'à 517 m, le Service Géologique prit en charge
la poursuite du forage dans un but de recherche.

L'ouvrage a été exécuté par la firme SMET N.V., de
Dessel, dans le domaine communal dit de Halve Maan,
en un emplacement de coordonnées : y = - 48.748,71 m
Ouest et x = + 65.171,59 m Nord.

Cote de l'orifice par rapport auquel sont mesurées les
profondeurs : + 23.038.

Le terrain houiller fut atteint le 27 août 1953 à
413,51 m de profondeur (-390,47), et on arrêtait la
recherche le 23 octobre 1953, à la profondeur de 517,00 m.

Les morts-terrains, traversés jusqu'à 317,50 m au
trépan avec curage à l'eau dense puis à la couronne
diamantée, ont été étudiés par M. M. GULINCK qui se
réserve d'en publier la description.

Dans le terrain houiller le forage fut poursuivi
exclusivement à la couronne diamantée, au diamètre de
carotte de 90 mm de 413,51 m à 486,24 m puis, à celui
de 55 mm, jusqu'à la base. Le pourcentage moyen des
carottes obtenues a été de 86.17%.


DESCRIPTION
rédigée d'après les notes de débitage.

Profondeur en
mètres.

Sommet du terrain houiller atteint à 413,51

Schiste gris, argileux ou très finement micacé,
rubané. Quelques barres carbonatées compactes.
Nombreux joints décolorés, de teinte carton.
Allure très régulière. Inclinaison: 4o. Rares
et petits puits comblés par de la pyrite
cryptocristalline. Roche très peu fossilifère.
Reticuloceras gracile (deux exemplaires vers
414,00). Neuropteris gigantea (une pinnule
vers 416,00). Un moule de petite goniatite
(vers 416,00). Paille hachée et petits
débris de cf. Pecopteris aspera (vers
419,00). Reticuloceras sp. (une empreinte
vers 422,10). Une petite goniatite (vers
422,80) 9,39 422,90

Brusquement, dans même schiste, très
nombreuses empreintes de Reticuloceras
gracile, R. bilingue (lato sensu),
Anthracoceras sp. (ou Dimorphoceras sp.)
Posidoniella minor, isolées ou en grappe
sur une tige 0,60 423,50

Schiste micacé compact, progressivement
gréseux. Puits et vermiculations de pyrite.
Quelques Planolites ophthalmoides. Assez
nombreux exemplaires, entiers ou en débris,
de Lingula mytilloides, souvent de grande
taille. La roche est marbrée par des traces
ayant l'apparence d'"algues". 1,60 425,10

Brusquement, schiste argileux doux, foncé
à rayure blanche. Très nombreuses
empreintes de Reticuloceras gracile. R.
bilingue (lato sensu), Pterinopecten cf.
speciosus, Posidoniella sp., un tube
chitineux 1,90 427,00

Passée de veine (probable). Quartzite gris
clair, très compact, massif. A 430,50,
grès straticulé à nombreuses radicelles
de mur. Pyrite en nuages 3,80 430,80

Schiste brun tabac, argileux ou finement
micacé. Très nombreux débris végétaux,
souvent charbonneux. Aulacopteris,
Lepidodendron obovatum. Radicelles de mur 2,37 433,17

Passée de veine. Schiste gris finement
micacé, pétri de radicelles de mur.
Quelques nodules carbonatés. A 434,20,
radicelles plus rares. Des macrospores
couvrent un joint et sont dispersées,
ailleurs, dans la masse. Plaquettes de
fusain et débris charbonneux. Aulacopteris.
Vers le bas, schiste micacé gris compact.
Rares nodules carbonatés. Joints décolorés 1,15 434,32

Grès quartzitique, très compact 2,68 437,00

Schiste micacé gréseux gris, quasi stérile.
Quelques joints décolorés. Vers 438,00,
schiste micacé légèrement plus fin.
Calamites sp., très nombreuses feuilles de
Cordaites principalis, Cordaites sp.,
Samaropsis fluitans. Vers 440,00, quelques
mises gréseuses de 3 à 4 cm. Jusqu'à la
base, feuilles de Cordaites sp. éparses 3,90 440,90

Quartzite gris clair. Vers 441,15, bande de
0,15 de schiste micacé gris stérile puis,
à nouveau, quartzite. A 442,00, niveau à
cailloux schisteux roulés. De même vers
444,20 et vers 445,20. Quelques diaclases
redressées. Vers 446,20, minces bandes de
schiste micacé gris. Vers 447,50, plusieurs
joints noirs, bossués, à aspect
anthraciteux. Tige charbonneuses parmi
lesquelles une Calamites. Quelques cailloux
carbonatés épars. Une empreinte d'Artisia
transversa. Plaquettes de fusain. Vers
449,75, grès grossier, peu cimenté, poreux 8,96 449,86

Brusquement schiste très finement micacé,
décoloré dans toute la masse.
Quelques feuilles de Cordaites sp.,
feuilles aciculaires. Débris végétaux
flottés et macérés. Un nodule
silico-carbonaté. Vers 450,35, quelques
aiguilles de millérite dans un passage
légèrement gréseux. Une mince barre de
quartzite 1,05 450,91

Quartzite grossier. Quelques cailloux
schisteux épars. Plages noires à
plaquettes de fusain et joints bossués
charbonneux 0,80 451,71

Schiste argileux gris sale, décoloré,
finement rubané. Inclinaison réguliére:
6o. Une goniatite de petite taille, en
ronde bosse. Lingula mytilloides,
nombreuses, souvent à valves appariées,
cf. Naticopsis sp. Quelques ponctuations
pyriteuses. A 452,10, cf. of Posidoniella
sp., Lingula mytilloides. Galène et
calcopyrite sur un joint glissé. A
452,86, Anthracoceras arcuatilobum
(lignes de sutures visibles), Lingula sp.
Quelques vermiculations pyriteuses.
A 453,26, une barre silico-carbonatée.
Puis, dans même schiste que plus haut,
nombreuses Lingula mytilloides, presque
toutes à valves appariées. Rares
Posidoniella sp.
A 454,20, une barre silico-carbonatée. A
454,30, un lamellibranche pyritisé
indéterminable. A 454,45, une goniatite
pyritisée; Anthracoceras arcuatilobum,
Lingula mytilloides 2,79 454,50

Schiste très argileux, gris marbré,
rubané, très peu fossilifère. Quelques
barres carbonatées très compactes. Fines
straticulations de schiste finement micacé.
Inclinaison : 4o. A 455,80, Lingula
mytilloides, de très petite taille. A
457,25, un nodule de pyrite. A 457,65,
Posidoniella minor à valves appariées.
Nombreux joints décolorés. A 460,00 deux
clous de pyrite sur moulages de fossiles (?)
Rares barres silico-carbonatées. A 560,05,
un débris de lamellibranche indéterminable 6,00 460,50

Même schiste, très argileux, gris pâle,
quasi stérile. A 460,63, un grand débris
de goniatite, indéterminable. A 462,27
et à 463,50, débris de cf. Dimorphoceras
sp. Inclinaison : 5o 4,00 464,50

Brusquement, schiste très argileux, plus
foncé. Rares et petits débris végétaux
parmi lesquels tiges charbonneuses.
Nombreuses goniatites, de petite taille,
Lingula mytilloides. A 464,70,
Anthracoceras sp. (ou Dimorphoceras sp.)
Reticuloceras gracile. A 464,90, schiste
gris clair à joints décolorés. A 465,20,
schiste à nouveau plus foncé. Goniatites
éparses en débris, quelquefois pyritisées.
Dimorphoceras sp., une pinnule de
Neuropteris gigantea, un débris animal
indéterminable. A 466,50, cf. Dimorphoceras
sp. A 466,70, Reticuloceras gracile
(plusieurs exemplaires) et autres goniatites
indéterminables, cf. Anthracoceras sp.,
Posidoniella sp., cf. Samaropsis sp. 3,00 467,50

Schiste très argileux foncé. Nombreuses
goniatites de petite taille. De 467,70
à 468,00, roche bourrée de goniatites dont
quelques-unes de grande taille.
Reticuloceras gracile, R. bilingue (lato
sensu), Hudsonoceras proteum, Posidoniella
sp., Artisia transversa. A partir de
468,10 goniatites plus rares dans même
roche. Dimorphoceras sp. A 468,20,
Reticuloceras gracile. A 468,55, schiste
argileux gris. Petites goniatites
indéterminables. Pecopteris aspera,
Artisia transversa. A 468,90, à nouveau
schiste bourré de goniatites de toutes
tailles. Dimorphoceras sp., Reticuloceras
gracile, R. bilingue (lato sensu).
Calamites. Progressivement, schiste très
noir, bitumineux à rayure cireuse, bourré
de goniatites le plus souvent
indéterminables, limité vers le bas à 8 cm
de grès pyriteux noir d'encre dans lequel
on distingue : Reticuloceras sp., Lingula
mytilloides, un lamellibranche marin
indéterminable et quelques tiges pyritisées 1,58 469,08

Schiste micacé gris stérile. A 469,18,
schiste argileux gris. Pyrite en nuages.
A 469,53, schiste micacé gris foncé très
peu fossilifère. Edmondia nebrascensis.
Lamellibranche indéterminable. Vers
470,20, quelques ponctuations pyriteuses
et pyrite en nuages. A 470,50, schiste
très finement micacé, ponctué de pyrite.
Très rares débris de coquilles marines. A
470,90, une barre silico-carbonatée
recélant un liquide volatil. A 471,00,
schiste très finement micacé comme plus
haut. Clous et tubes de pyrite en travers
de la stratification. Quelques
lamellibranches en débris 2,32 471,40

Dans même schiste, Planolites ophthalmoides
et pyrite en nuages. A 471,50, plages à
structure pseudo-oolithique, grumeleuses,
envahissant progressivement toute la masse.
A 471,60, schiste finement micacé gris.
Plages à paille hachée parmi laquelle rares
macrospores. Localement, joints assez
grossièrement micacés puis, progressivement
schiste plus argileux. Planolites
ophthalmoides abondants sur certains
joints. A 472,65, schiste très finement
micacé ou argileux. Pyrite en nuages ou
sous forme de petites tubulations
pyriteuses. Rares joints à paille hachée.
A 473,45, schiste plus grossier,
irrégulièrement stratifié. Slumping.
Lepidodendron sp., puis, à nouveau, schiste
argileux quasi stérile. Vers 473,75, la
rayure devient légèrement brunâtre.
Tubulations pyriteuses. Une feuille
aciculaire. A 473,80, schiste gris
finement micacé ou argileux. Annularia
sp. A 474,00 minces passages plus grossiers
Joints noirs à paille hachée devenant de
plus en plus nombreux 3,19 474,59

Grès micacé 1,00 475,59

Schiste psammitique straticulé à linéoles
gréseuses 0,40 475,99

Grès massif 0,20 476,19

Schiste psammitique straticulé à minces
linéoles de grès. Paille hachée sur les
joints plus argileux 0,90 477,09

Grès micacé massif 0,20 477,29

Schiste psammitique, straticulé à minces
linéoles gréseuses. Paille hacée.
Calamites sp. A 478,10, schiste finement
micacé à nombreux joints à paille hachée
souvent jetée irrégulièrement dans la
masse. A 478,35, schiste plus fin.
A 478,60, schiste très finement micacé
ou argileux gris, à paille hachée. Joints
noirs et joints à "gouttes de pluie". A
478,70, quelques Planolites ophthalmoides.
Minces barres gréseuses. A 480,80, schiste
micacé à paille hachée. Slumping.
Inclinaison : 5o 4,46 481,75

Schiste plus argileux, stérile. Nombreux
Planolites ophthalmoides. A 482,10, une
barre silico-carbonatée. A 482,50, quelques
clous de pyrite sur un joint. Taches de
pyrite terne. A 483,40, joints à paille
hachée parmi laquelle lambeau flotté de
Stigmaria, Mariopteris sp. Vers 483,60,
schiste argileux gris, rubané. Quelques
nodules carbonatés, havane clair. Quelques
Planolites ophthalmoides. A 484,20,
quelques débris végétaux flottés et
souvent pyritisés. Calamostachys sp.,
Lepidophyllum waldenburgense. A 484,30, la
rayure devient légèrement brunâtre et le
schiste moins doux. A la base, colle à ce
schiste une barre silico-carbonatée
irrégulière 2,73 484,47

Houille cendreuse. Matières volatiles:
14,58 %. Cendres : 17,04 % (analyse sur
farines flottées à 1,60) 0,13 484,60
Sous un petit débris de faux-mur pyriteux,
schiste très finement micacé, noir
bitumineux pétri de radicelles de mur.
Petits débris végétaux charbonneux.
Quelques macrospores. Rapidement, schiste
micacé gris compact à nombreuses radicelles
de mur. Nodules carbonatés. A 486,00,
schiste gris finement micacé.
Joints à paille hachée. Petits nodules
carbonatés. Radicelles de mur. Vers 487,00,
schiste plus argileux à nombreux joints
décolorés. Une barre silico-carbonatée.
A 487,20, schiste très argileux noir à
rayure légèrement cireuse. Radicelles
de mur écrasées. A 487,50, même schiste
très argileux gris foncé, rubané. Quelques
feuilles aciculaires. Une barre
carbonatée épaisse de 2 cm.
Vers 489,20, une barre silico-carbonatée
avec nombreuses touffes de millérite dans
les fissures de la concrétion. Un mince
passage avec fines ponctuations
pyriteuses. Une tige. A 489,60, quelques
clous de pyrite. Planolites ophthalmoides.
Artisia transversa. Passages marbrés,
rubanés. Inclinaison : 5o 8,83 493,30

Grès quartzitique à grain fin. Fissures
redressées minéralisées par de la pyrite 3,50 496,80

Schiste micacé gris pâle à rayure
blanche. Paille hachée parmi laquelle
débris de Calamites sp. Vers 497,80,
quelques tubulations sableuses, puis,
progressivement, schiste plus argileux.
Inclinaison : 3o. Calamites sp., une
pinnule de Neuropteris cf. schlehani.
Planolites ophthalmoides. Vers 501,00,
schiste argileux gris. Nombreux Planolites
ophthalmoides. Petits nodules carbonatés à
contours mal marqués. Barres carbonatées
avec houppes de millérite. Dans une barre
carbonatée, une empreinte de coquille :
cf. Anthracomya prisca. Très nombreux
Planolites ophthalmoides. Petits nodules
carbonatés de teinte plus claire que celle
du fond de la roche 7,40 504,20

Schiste gris très argileux à ponctuations
pyriteuses. A 504,25, Orbiculoidea
missouriensis, Planolites ophthalmoides.
Nodules carbonatés légèrement terreux.
Progressivement, schiste plus foncé. Pyrite
sur diaclases de tassement. Taches de
pyrite terne. La rayure devient grise,
cireuse. Goniatites de petite taille
indéterminables. cf. Lingula sp.,
L. mytilloides, Posidoniella sp. A 507,00,
nombreuses goniatites de petite taille,
indéterminables, quelques-unes à test
pyritisé. Vers 507,50, parmi très petits
fossiles à test en pyrite brillante :
Loxonema sp., Posidoniella corrugata,
Posidoniella sp. A 507,80, Reticuloceras
reticulatum, Anthracoceras sp. La roche
devient noir d'encre à rayure brune,
légèrement terreuse.
Très nombreuses empreintes écrasées de
goniatites. Reticuloceras reticulatum,
Posidoniella sp., une écaille de Poisson.
Une barre calcaire épaisse de 4 cm avec
articles d'encrines et goniatites. Vers
507,90, très nombreuses empreintes de
grandes goniatites : Reticuloceras
reticulatum, cf. Homoceratoides
prereticulatum 3,80 508,00

Passée de veine. Brusquement, schiste
micacé grossier, compact. Fines mises
irrégulières de quartzite. Traces
perforantes. Radicelles de mur peu
marquées 0,20 508,20

Grès quartzitique 0,80 509,00

Schiste micacé gréseux et pyriteux. A
509,30, schiste micacé à paille hachée
très macérée. Joints pyriteux. Passages
en schiste plus argileux. Vers 509,80,
une écaille de Poisson, cf. Lingula sp.
Vers 510,00, schiste très finement
micacé ou argileux, stérile. Rares tiges
enduites de pyrite terne. Progressivement,
schiste plus grossier. A 511,00 une mince
barre gréseuse et pyriteuse, puis schiste
micacé. Quelques lits à paille hachée.
Vers 511,50, schiste psammitique zonaire.
A 511,60, grès quartzitique micacé. Joints
noirs. A 511,80, schiste plus ou moins
finement micacé. Plages à paille hachée
souvent enduite de pyrite terne. Minces
mises gréseuses. Plages à paille hachée
parmi laquelle rares macrospores. A la
base, débris de coquille indéterminable 8,00 517,00

Sondage abandonné le 23 octobre 1953 à
517,00 m. La coupe graphique du forage
dessinée à l'échelle de 1 à 200 est
reproduite figure 1.


ALLURES DU SOCLE PALEOZOIQUE

Le socle paléozoique a été touché immédiatement sous le
Sénonien, à la profondeur de 413,51 m, soit à la
cote : -390.47. L'allure du socle dans cette région,
déduite des résultats des vieux sondages : de Lovenjoul
(1), de Nieuwenhoven (2), de Kessel-lez-Lierre (3) et
de quelques sondages houillers exécutés plus au Nord,
est très régulière, ainsi qu'on peut s'en rendre
compte sur la figure 2. La pente kilométrique du socle
est en moyenne de 17 m au km, soit 1 degré vers Nord
10o Est.


HYDROLOGIE.

Par débordement naturel, la nappe aquifère du
Maastrichtien débite 8 m3/h. On a obtenu un débit
45,600 m3/h en rabattant le niveau de l'eau à 24,80 m
de profondeur.

Au moment où la sonde atteignait la profondeur de 445m,
le débit naturel a augmenté en même temps que la
température de l'eau s'élevait légèrement.

C'est que les quartzites fissurés, traversés entre 441
et 450 m de profondeur, livrent de l'eau. Le bulletin
de l'analyse effectuée à ce moment par M. CH.CAMERMAN
est le suivant :

Résidu sec à 180o 2,0985 g/l.
Ca 0,0138 g/l.
Mg 0,0090 g/l.
SO4 0,0864 g/l.
Cl 0,9120 g/l.
SiO2 0,0040 g/l.
Fe traces.

Bien qu'il s'agisse manifestement d'un mélange de deux
nappes distinctes, en proportions inconnues, nous
donnons ci-dessous la traduction en millivalences de
cette analyse :

mCO3 10,60 mCa 0,69
mSO4 1,80 mMg 0,75
mCl 25,70 m(Na + K) (36,66)
------- -------
?a 38,10 ?b (38,10)

Th = 7,20; Ta = 53; Tn = + 54,80; Tb = - 58,55.


THERMOMETRIE.

Alors que le forage était arrêté à 517,00 m depuis le
24 octobre 1953 vers 3 h du matin et que le trou était
rempli d'eau dense pour l'empêcher de débiter, on
descend le 26 octobre vers 12 h 30 la bombe
thermométrique Foraky no 7 qu'on remonte vers 16h10.

La température mesurée au débordement du thermomètre
coupé est 27o50, correspondant à la profondeur de
515,85 m sous le niveau du sol. En admettant une
température uniforme et constante de 10o p 25 m de
profondeur, le gradient géothermique moyen est de
515.85 - 25.00
--------------- = 28,04 m.
27.50 - 10


STRATIGRAPHIE DU TERRAIN HOUILLER.

Le sondage no 122 de Webbekom a fourni une très
remarquable coupe d'une partie inférieure du gisement
houiller de la Campine. En effet, il a traversé, sur
un peu plus de cent mètres, un complexe d'allure plate
et très régulière qui se situe en plein dans la zone
à Reticuloceras ou dans l'assise d'Andenne (Namurien B)

L'intérêt se précise dès qu'on tente de comparer cette
coupe à celles des sondages proches qui ont traversé
la même stampe. La plus remarquable d'entre elles est
certainement celle du sondage no 86 de Wyvenheide,
jadis décrite par X. STAINIER (4), et dont la revision
des faunes par M. F. DEMANET (5) lui a permis la toute
première comparaison stratigraphique sérieuse du
Namurien de Campine avec celui des anciens bassins.

Cependant, X. STAINIER note de nombreux indices de
dérangements tectoniques au cours de sa description du
sondage no 86 et d'autre part, sur plus de 370 m de
hauteur (1490 à 1860 m), le débitage n'a révélé aucune
forme caractéristique ou même déterminable. Aussi,
plusieurs auteurs (6) ont-ils mis en doute, soit la
continuité de la coupe, soit celle de l'échantillonnage.

On sait maintenant, grâce au récent sondage en cours
d'exécution à Turnhout (S. no 120), que la coupe de
Wyvenheide est continue, ou peut s'en faut, dans toute
sa partie inférieure et que réellement une épaisse
stampe sans faune sépare deux ensembles où les niveaux
à ammonoidés sont nombreux et rapprochés.

La stampe traversée à Webbekom se situe immédiatement
au-dessus de cette stampe stérile. Le détail de la
comparaison des deux stampes se voit à la figure 3;
celle-ci porte sur la répartition géométrique des sols
de végétation, des niveaux à facies marin et sur la
faune. Le plus inférieur des niveaux à goniatites,
caractérisé par la présence de Reticuloceras
reticulatum, a été traversé à 508 m de profondeur au
sondage no 122 et à 1.484 m au sondage no 86. Or, cet
horizon se situe 1.280 m sous l'horizon de Quaregnon,
de sorte que la cote théorique de ce niveau repère
serait, à Webbekom, de +23 -508 +1280 soit +795.

Le sommet du Dinantien a été atteint à Wyvenheide à
quelque 415 m sous l'horizon à Reticuloceras
reticulatum. On est donc fondé à croire qu'à Webbekom
le sommet du Viséen serait touché à la profondeur de
508+415=923 m, soit à la cote : -900.

Or, en admettant que l'inclinaison moyenne de 5 degrés
mesurée, en terrain houiller, à Webbekom, se poursuive
vers le SSW, le Dinantien affleurerait aux
morts-terrains à plus de sept kilomètres au SSW du
sondage no 122, c'est-à-dire au Sud d'un alignement
joignant Kessel-lez-Lierre à Nieuwenhoven. Or, le
sommet du socle palézoïque est constitué de Viséen à
Kessel-lez-Lierre et de Silurien à Nieuwenhoven. Et,
puisqu'un brusque redressement de l'inclinaison des
strates du Paléozoïque est peu vraisemblable au Sud
de Diest, c'est qu'une faille, probablement
importante, limite, vers le Sud, le terrain houiller
de ces régions. Des considérations stratigraphiques
évidentes faisaient déjà soupçonner le passage de
cet accident entre le sondage de Kessel-lez-Lierre et
les vieux sondages houillers no 37 (Norderwyck) et
no 39 (Santhoven). Les résultats du sondage no 122
prouvent le passage de cet accident quelque part au
Sud de Diest.

Le tableau, figure 4, met en position tous les sondages
exécutés au Nord et à l'Est de Diest. On en a extrait,
pour chaque forage, la cote réelle ou théorique du
passage d'un horizon repère, en l'occurrence la base
de la "Grande Stampe Stérile", pour en déduire les
allures du gisement. La figure 5 montre combien ces
allures sont tranquilles, sauf vers l'Est où cette
régularité est interrompue par une ou plusieurs
fractures dont l'effet est d'abaisser le claveau
oriental. Une de ces failles semble n'être que le
prolongement de la faille de Beringen, connue dans les
travaux souterrains du siège de Kleine Heide par son
rejet de quelque 200 m. Une seconde fracture isole le
sondage no 27 des grandes plateurs occidentales, mais
le prolongement vers le Nord de cette seconde faille
reste inconnu.


PALEONTOLOGIE.

Dès 1924, W. S. BISAT (7) distinguait deux divisions
majeures, aujourd'hui élevées au rang d'étages et
notées R1, R2 (8), dans la série des couches
caractérisées par la présence du genre Reticuloceras.

Toute comme les Ammonites, les Goniatites poursuivent
la majeure partie de leur vie et de leur évolution
hors des régions où nous les trouvons (9); il n'y a
rien d'étonnant dès lors, que les sous-zones ou même
des zones fassent localement défaut. Ainsi, les
termes inférieurs de la division R1, étudiés par
W.S. BISAT et R. G. S. HUDSON (10), sont-ils fort mal
représentés jusqu'à présent dans notre pays (11).

Là où la série est complète, la zone R2 comprend les
mutations suivantes du genre Reticuloceras, dont la
plupart ont reçu un nom d'espèce. Ces formes
caractérisent des sous-zones paléontologiques.

9. R. reticulatum myt Y = R. superbilingue BISAT,
1924 (7, p. 51).
8. R. reticulatum early mut Y = R. metabilingue
WRIGHT, 1926 (12, p. 194), 1927 (13, p. 114).
7. R. reticulatum late mut ? = R. wrighti HUDSON, 1945
(8, p. 6).
6. R. reticulatum mut ? = R. bilinque (SALTER), 1864
(14, p. 60).
5. R. reticulatum early mut ? BISAT, 1924 (7 p. 117).
4. R. reticulatum late mut ? BISAT, 1924 (7, p. 116).
3. R. reticulatum mut ? = R. gracile BISAT, 1924 (7,
p. 51).
2. R. reticulatum early mut ? BISAT, 1924 (7, p. 116).
1. R. reticulatum (PHILIPS), 1836 (15, p. 235).

Jusqu'à présent, les auteurs belges et principalement
MM. A. DELEPINE (16) et F. DEMANET (5) se sont limités
à la considération des seules zones 1, 6 et 9.

C'est que, d'une part, l'état de conservation du
matériel ne permettait pas de pousser plus avant les
distinctions et que, d'autre part, la stratigraphie
des régions étudiées ne réclamait pas une division plus
fine étant donné la faible épaisseur de ces zones
paléontologiques.

En Campine cependant, la zone à Reticuloceras bilingue
(lato sensu) peut prendre un grand développement qui
rend souhaitable une distinction entre formes voisines.

Les exemplaires recueillis à Webbekom dans les deux
niveaux supérieurs (respectivement de 413,51 à 427,00
et de 451,00 à 469,00) sont très semblables et
paraissent devoir être rapportés à Reticuloceras
reticulatum mut ? = R. gracile BISAT (1). En effet, si
les stries transverses sont crénelées sur toute leur
longueur, caractère du R. reticulatum type, la courbure
en sinus de la languette est celle du R. bilingue. On
reconnaitra facilement ces détails sur les exemplaires
représentés par les planches hors texte.

Quant aux exemplaires du niveau inférieur (de 504,20 à
508,00), moins bien conservés que ceux des niveaux
supérieurs, la forme relativement ouverte de la
languette et le plus grand écartement des stries
radiaires les font rapprocher de la forme R.
reticulatum early mut ? ou même de R. reticulatum type.

Les rencontres de Anthracoceras arcuatilobum,
Dimorphoceras sp., de Hudsonoceras proteum pour être
significatives ne sont pas déterminantes.

Enfin, la répartition plus ou moins cyclique des faunes
marines dans chaque niveau peut présenter un certain
intérêt. Dans chacun d'eux les bancs à brachiopodes
sont nettement distincts des bancs à goniatites. Alors
que dans le niveau supérieur un épais banc à Lingules
est compris entre deux épisodes à goniatites, dans le
niveau intermédiaire, c'est un épais banc à goniatites
qui est compris entre deux épisodes à Lingules. Ici
cependant le niveau ne surmonte pas directement une
"passée de veine" mais repose sur une mince linéole de
grès argileux et pyriteux noir d'encre dont la
signification sédimentaire reste énigmatique.

Le niveau inférieur est caractérisé par une succession
réputée normale, c'est-à-dire comprenant, de haut vers
le bas, des épisodes à : Planolites ophthalmoides; à
Brachiopodes (Orbiculoidea, Lingula) et à Goniatites.
Dans ce dernier banc on trouve, à coté d'empreintes de
goniatites adolutes, de nombreuses empreintes
pyritisées de fossiles minuscules (gastéropodes, cf.
Loxonema sp., lamellibranches, goniatites).

Service géologique de Belgique.
Avril 1955.

(1) Lors d'un voyage à Goettingen, le Professeur
H. SCHMIDT a bien voulu confirmet et préciser ces
déterminations avec une bienveillance dont je lui
reste reconnaissant.


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Pl. DIEST 76W
R.LEGRAND

264 (II) BORING S.H. 122 - WEBBEKOM, Zwemdok, door N.V. SMET, in 1953.

DOORSNEDE VOLGENS DE BOORMEESTER.

Geel zand 0.00 - 2.00
Bruin leemachtig zand. 2.00 - 3.00
Grijs zand met kiezel. 3.00 - 4.00
Bruin zand met kiezel. 4.00 - 6.50
Bruinachtig zand. 6.50 - 7.50
Bruin zand met ijzersteen. 7.50 - 11.70
Grijs zand met losse ijzersteen. 11.70 - 25.49
Zandsteen. 25.49 - 25.79
Grijs zand. 25.79 - 32.62
Zandsteen. 32.62 - 32.85
Grijs zand. 32.85 - 37.00
Vaste laag. 37.00 - 40.54
Grijze leem. 40.54 - 42.34
Harde steen. 42.34 - 42.50
Grijze leem. 42.50 - 51.45
Grijze, harde leem. 51.45 - 54.69
Zachte zandachtige leem. 54.69 - 58.00
Grijs zand. 58.00 - 84.00
Grijs zand met licht losse stenen en
schelpen. 84.00 - 94.50
Vet grijs zand. 94.50 - 110.00
Platte zandachtige leem. 110.00 - 115.00
Leem. 115.00 - 116.39
Grijze leem. 116.39 - 130.42
Zachte en harde, grijze leemlagen. 130.42 - 184.27
Harde donker grijze leem met
steenachtige lagen. 184.27 - 189.37
Harde leem. 189.37 - 192.70
Harde grijze leem. 192.70 - 199.03
Harde grijze leem met versteende
zandlaagjes. 199.03 - 204.00
Harde grijze leem. 204.00 - 221.00
Licht grijze, platte leemachtige
laag. 221.00 - 226.41
Licht grijs, vet krijt. 226.41 - 234.00
Licht grijs krijt met groene zand. 234.00 - 236.43
Groene zand. 236.43 - 237.43
Witte kalksteen. 237.43 - 238.45
Kalksteen en donkere mergel. 238.45 - 244.83
Harde kalksteen. 244.83 - 244.98
Zachte laag. 244.98 - 245.31
Kalksteen. 245.31 - 248.51
Licht grijs krijt met steen en mergel. 248.51 - 251.54
Licht grijs krijt met mergel. 251.54 - 261.55
Licht grijs krijt met klei. 261.55 - 262.45
Harde steen. 262.45 - 263.42
Harde krijtsteen met silex. 263.42 - 263.70
Grijs krijt met donkere klei. 263.70 - 269.71
Wit Krijt. 269.71 - 273.33
Wit Krijt met silexstenen. 273.33 - 282.50
Harde silex stenen. 282.50 - 282.60
Wit krijt met losse silex. 282.60 - 285.00
Harde silexstenen. 285.00 - 285.34
Krijt met kalksteen en losse silex. 285.34 - 286.47
Harde silex. 286.47 - 286.57
Krijt met kalksteen en losse silex. 286.57 - 288.89
Krijt met witte steen en losse silex. 228.89 - 289.33
Harde silex. 289.33 - 289.55
Krijt met stenen en losse silex. 289.55 - 290.35
Krijt met kalksteen en silex. 290.35 - 291.20
Krijt met kalksteen en zeer harde
silex. 291.20 - 291.44
Silexsteen. 291.44 - 291.64
Krijt. 291.64 - 292.35
Silex. 292.35 - 292.45
Harde silex. 292.45 - 292.65
Kalksteen met silex. 292.65 - 293.37
Krijt met kalksteen en silex. 293.37 - 294.31
Harde silex. 294.31 - 294.48
Krijt met silex en witte kalksteen. 294.48 - 297.04
Krijt met kalksteen. 297.04 - 300.79
Krijt met tamelijk harde steen. 300.79 - 302.04
Krijt met silex. 302.04 - 302.41
Silex. 302.41 - 302.51
Krijt met enkele stenen. 302.51 - 317.46
Krijt. 317.46 - 317.75
Silex 317.75 - 317.88
Bruine silex en krijtsteen. 317.88 - 321.45
Krijtsteen met silex. 321.45 - 330.36
Krijtsteen met licht grijze leem. 330.36 - 334.33
Licht grijze krijtsteen met
leemlaagjes. 334.33 - 336.71
Grijze krijtsteen met leemlaagjes. 336.71 - 342.06
Witte krijtsteen. 342.06 - 346.98
Licht grijze krijtsteen. 346.99 - 349.05
Licht grijs krijt. 349.05 - 349.35
Harde steen. 349.35 - 349.41
Harde silex. 349.41 - 349.58
Plat krijt met zwarte silex. 349.58 - 354.76
Plat lichtgrijs krijt met silex. 354.76 - 356.85
Plat lichtgrijs krijt met zwarte
silex. 356.85 - 365.90
Harde silex. 365.90 - 365.98
Plat krijt met silex. 365.98 - 370.95
Licht grijs krijt met harde en zachte
silexlagen. 370.95 - 384.97
Licht grijs krijt met versteende
lagen. 384.97 - 388.97
Harde silex. 388.97 - 389.05
Licht grijs krijt. 389.05 - 394.00
Steen. 394.00 - 397.10
Harde grijze steen. 397.10 - 399.31
Grijze steen. 399.31 - 404.45
Harde grijze steen. 404.45 - 406.31
Harde steen. 406.31 - 408.26
Harde grijze steen met enkele zwarte
silexstenen. 408.26 - 411.02
Harde steen. 411.02 - 411.21
Grijze steen. 411.21 - 417.19
Schiste. 417.19 - 419.69
Harde zwarte schiste. 419.69 - 421.06
Schiste. 421.06 - 424.13
Zachte schiste. 424.13 - 426.39
Afwisselend zachte en zeer harde
lagen van 0.20 m dikte. 426.39 - 427.49
Afwisselend harde en minder harde
donker grijze steenlagen. 427.49 - 431.42
Tamelijk zacht. 431.42 - 435.93
Schiste. 435.93 - 436.63
Zwarte schiste met grijze steenlagen. 436.63 - 440.22
Grijze steen met schiste. 440.22 - 443.20
Harde grijze steen. 443.20 - 443.95
Grijze steen. 443.95 - 445.27
Harde grijze steen. 445.27 - 447.94
Grijze steen. 447.94 - 452.39
Schiste. 452.39 - 465.80
Harde zwarte schiste. 465.80 - 473.00
Harde donker grijze schiste. 473.00 - 480.00
Harde schiste. 480.00 - 481.80
Harde donker grijze schiste. 481.80 - 484.47
Kolen. 484.47 - 484.60
Harde donker grijze schiste. 484.60 - 486.24
Schiste. 486.24 - 490.11
Donker grijze schiste. 490.11 - 491.44
Schiste. 491.44 - 493.49
Harde grijze steen (veel schijven). 493.49 - 494.50
Harde grijze steen. 494.50 - 496.79
Schiste. 496.79 - 517.00


Boring no 122
Uitgevoerd te : Webbekom-Stedelijk Zwembad voor Stad Diest

Description de la partie carottée dans les
morts-terrains (crétacé)

De 0.00 à 291,44, foré avec curage continu.
Tous les échantillons recueillis ont été perdus par
suite de la négligence du sondeur.
A 244 ; argile grise dure, schisteuse avec petits
débris de marne blanche.
A 268 : marne blanche avec débris de marne grise dure,
feuilletée.
A 284 ; silex clairs avec farine de craie.
A 285,08 : Echantillon carotté (12 cm), silex bleuâtre
(éch: noté 285,10).

Reforé à l'injection:

A 290-291 ; tuffeau crayeux
De 290,20 - 291,44, silex gris clair (Echantillon
carotté) (noté 291,30).
De 291,44 - 291,64, silex gris clair.
De 291,64 à 317,50. Pas d'échantillons.

1 Carottage continu à partir de 317,50.
317,50-319,50 = 2.00. 0,25 = 0,08+0,09+0,03+ débris (a -> d)
Silex noir (à 317,80 - (Ech(a) noté 318)- silex noir
enrobé dans de la craie blanche, fine (Ech.b)-
Craie blanche fine avec filets gris(Ech (c) 319)-
Idem avec silex gris (Echantillons d).


2 319,50-324,50 m 5.00. 0.40 m 0,08+ débris +0,06 + 0,04
+0,05+0,09+débris +0.07 (a -> h)
Craie blanche avec silex gris foncé, cassure parfois
un peu noire. (Ech.(a)320) dans la craie -
Idem avec silex noirs et craie grise, claire, dure.
(Ech.(b)320,50)- craie blanchâtre avec petites
silicifications claires- un échinide brisé
(Echinocorus)-craie grisâtre, très finements lignée
(Ech(d) 321,50)-craie blanchâtre avec petites
silicifications claires, quelques minces tubulations
grises (Ech (e,f)322)- craie blanc-grisâtre parfois
finement straticulée comme plus haut ; petites
tubulations silicifiés (Ech (h) 324m).

3 324.50-327.00 = 2.50. Débris + 0,04 + 0.14+0.11 m 0,29 (a -> d).
Craie blanchâtre, silex noirs et gris clair; craie
dure, grisâtre, pointillée de glauconie (Ech(a)325m).
-craie grisâtre, parfois finement straticulée avec
lentilles de craie blanche (comme l'échantillon d de
la passe précédente). Intercalations très irrégulières
de silex imparfaits (Ech (b):326m).
-craie gris-clair; tubulations noueuses cloisonnées,
imparfaitement silicifiées avec enveloppe
noir-verdâtre, argileuse, glissée. (Ech.(c-d)
326,50-327).

4 327.00-329.30 = 2.30.
0,08 + débris + 0,11 + 0,15 + 0,10 + débris + 0,15 +
0,11 + 0,09 + 0,20 (a -> j) = 1.00
- Idem (Ech(a): 327,10)
-A 0,10 : craie blanchâtre, assez grossière,
pointillée de glauconie, en grande partie silicifiée
(silex gris, mat) (Ech. (c): 327,30)
-Craie grisâtre, pâle, parfois finement mais
irrégulièrement stratifiée (intercalations et
lentilles de craie blanche), larges perforations
cloisonnées avec contact glissé, silex, gris, mat
(Ech (d): 327,60-327,80-328).
-0,70: craie blanche, assez grossière, quelques
strates irrégulières de craie blanche (Ech (i) 328),
craie blanchâtre avec zones plus grises et plus
dures, tubulations verticales ; petites concrétions
siliceuses (Echant (j) : 329,50).

5 329,50-330,90 = 1.40.
0,30+0,19+0,10+0,30 = 0,89 (n -> d)
- Craie blanc-grisâtre, faiblement mais irrégulièrement
stratifiée. Terebella lewisiensis petites
silicifications ; ensuite craie plus foncée, plus
dure avec lentilles de craie plus claire ; quelques
grains de glauconie (Ech(a) 330m).
- Craie pointillée de glauconie, plus bas avec
nombreuses intercalations de craie gris, plus
glauconifère (Ech (b): 330,20).
- Craie grise, un peu glauconifère (parfois en petits
amas), quelques concrétions siliceuses tubulaires
grises, non translucides. (Echantillons (c): 330,40,
(d):330,80).

6 330,90-336 = 5,10.
0,10 + débris + 0,11+0,18+ 0,10+0,10+0,20débris = 0,79.
- craie marneuse grise, dure, un peu glauconifère,
sableuse, a -> h), avec silex gris mat, localement,
vermiculations claires verticales ou ponchées (4mm).
(Ech (a-c-d):331, 333, 333,50)
- ensuite plus gris, mieux stratifié; avec
vermiculations plus claires (Ech. e,f,g,).
concrétions siliceuses grises, d'aspect mat (Ech
(e,f,g):335m).

7 336,25-342 = 5.73.
0,17 + 0,10 + 0,09 + Débris = 0,36 (a -> d)
- marne grise, plus friable (plus sableuse qu'au
dessus, très pointillée de glauconie-fossilifère
vermiculée. (Ech (a):336,50). Quelques concrétions
siliceuses mates (Ech(c):337).
- parmis les débris : marne grise dure; silex noir,
calcaire blanc jaunâtre très dur avec tubulations
noirâtres, pyriteuses-concrétions phosphatées (1 cm)
(Hardground) présentant les mêmes caract. qu'au sondage de
Turnhout.(Ech(d):341)

8 342-343,60= 1.60.
0,07 + 0,09 + 0,09 + 0,12 + 0,28 + 0,12 + 0,20 + 0,20 =
0,77. (a -> h).
- craie blanc-jaunâtre, tendre, cassure assez
grossière (Ech a)
- idem, localement durcie (b) avec concrétions
phosphatées brunes, quelques grains de glauconie
(Ech. b)-c-d-e ) I tubulation contournée avec
glauconie. Belamnites à 0,15 du sommet (b) (Ech:
342,50).
- craie très dure avec concrétions phosphatées (Ech:(f)
- craie tendre sans concrétions phosphatées (Ech g-h)

9 343,80-346,98 = 3,18.
0,36 + 0,40 + 0,05 + 0,14 + 0,11 + 0,70 = 1,76 (a -> f)
idem (Ech a) à 0,40 localement plus dur, un peu
glauconifère-quelques concrétions phosphatées,
principalement vers 0,65 (Ech.b) Belemnitella mucronata
- rares débris de coquilles.
à 0,81 peu de concrétions phosphatées - devient plus
homogène (Ech e)
à 1,10, craie blanc-jaunâtre avec taches jaune-clair
comme plus haut-empreintes grises de spongiaires (Ech
(f):345).

10 346,98-349,05 = 2,07. 0,28.
Craie blanchâtre, tendre, tachetée (tubulations grises
avec bandes plus jaunâtres, quelques débris
ligniteux-filets pyriteux. Ech. vers 349.

11 349,05-356,85 = 7,80. quelques débris.
Méme craie avec silex noirs (Ech).

12 356,85-360,20 = 3,35. = 0,07 + débris.
Idem (2 éch) craie plus fine, plus tendre avec silex.

13 360,20-370,95 = 10,75. débris.
idem (Ech)

14 370,95-373,00 = 2,15. Le 1,95.
Craie blanchâtre, avec taches grises (tubulations)
-filets grisâtres
(empreintes de spongiaires?)- (Rhynchonella
petits noyaux granus (amas de (plicatilis (éch.371)
foraminifères)(Ech:372,25) (Magas pumilus (Ech.
( 371,50)
( Ostream sp.
vers 372: joints styolithiques extrêmement fins.
avec quelques veinules pyriteuses y associées-
Une piste jaunâtre.
à 372,50 (Ech) corps fusiforme jaunâtre (coprolithe?).

15 373,00-375,04 = 2,04. 1,90.
idem, avec pistes problématiques gris-jaunâtres et
empreintes alguiformes, pyriteuses.
à 375 (Ech) tige pyriteuse à surface striée
longitudinalement.
à 373,50 la roche est percée de nombreux petits trous
capillaires ; nombreux moulages de foraminifères ou de
spicules ; stylolithes (Ech. à 375 (fragment d'ourain).
Magas pumilus, Belemnitella mucronata. Petits nodules
de silex noir, isolés vers 374,75 (Ech).

16 375,04-375,88 = 0,84. 0,70 + débris.
Idem, percé de nombreux trous capillaires ; pas de
stylolithes à 375,50. Pecten...

17 375,88-377,00 = 1.12. 0,75.
Craie un peu plus dure - quelques joints style-lithique
(Ech. à 376,50). Les trous observés plus haut ont
pratiquement disparu.

18 377,00-379,00 = 2.00. 2.00
craie blanche, fine, massive, cassants-nombreux joints
stylolithiques - taches grises donnant un aspect un peu
bréchique - à 378,20 joints stylolithiques suivant la
stratification et suivant une cassure (Ech: à 378).

19 379,00-380,25 = 1,25. 1.50
craie blanchâtre, plus dure et - Empreintes
alguiformes. Pistes brunâtres faiblement marquées.
(Echant: 379,10-380,25).

20 380,25-383 = 2.75. débris (0,42)+1.95.
Idem. Belemnitella mucronata vers 381,50.
La craie devient plus homogène dès 382 (moins tachetée)
mais toujours à joints stylolithiques - Empreintes
bleu-grisâtres de formes rubanée (spongiaires ?) -
débris d'Echinides (éch. 382-382,20).

21 383-384,97 = 1,97. 1.95.
Craie blanche assez homogène (Ech: 383).
quelques joints stylolithiques - quelques taches
lenticulaires brun-jaunâtres - empreintes pyriteuses.
Un petit nodule (coprolithique?) formé de craie plus
grise avec enveloppe noirâtre (384,10). Plus bas, craie
un peu plus tachetée - Magas pumilus à 384.

22 384,97-387 = 2.17 1.90
même craie. Ech. à 385,30 et 387.

23 387,00-388,97 = 1,97. 1.90.
idem; à 397,20 : joint vert-noirâtre incliné avec
empreinte de spongiaire ou de bryoncaire (Echant).
Ensuite, plus tacheté; stylolithes, empreintes
alquiformes, empreintes rubanées gris-bleuâtre
(spongiaires?)
La craie est un peu moins blanche qu'au-dessus. (Ech.
à 388,70 et 388,90).

24 388,97-393,20 = 4,23.
d'après le sondeur : 388,97-389,05 = silex
389,05-393,20, craie un peu
grisâtre.
Un débris de roche grisâtre dure renfermant des petits
galets verdis (Echantillon).

25 394-395 = 1.00 LS = 0

26 395-397,10 = 2.10 LS = 1.75. L = I,24+0,70 (en
plusieurs tronçons).
craie grisâtre avec cassures noires ou grises, d'aspect
env. marbré, taches de pyrite terne, débris de
poissons. Au sommet, une Belemnites, Rhynobonella
cetoplicata, Pecten sp. empreintes gris bleuâtre de
Spongiaires (Ech.(a):395).
-vers 0,95 petits grains brun clair (phosphate?)
-vers 1,00 un petit gastéropode pyritisé (Ech(c):
396) à 1.10. craie marneuse grise dure, aspect gréseux
renforme quelques tubulations horizontales de ? 1cm
(Ech(d) = 396,20.)
-après 1,24: marne grise dure, gréseuse; éléments
grenus avec glauconie, en petits amas; quelques
grains bruns de phosphate moins rares-passe à une
craie plus grise renfermant des linéoles de craie
blanchâtre (Ech: 396,50).

27 397,10-401,96 = 4,86.
2,38+0,17+1.50 + 0,62 (débris) = 4.67
Même roche, assez homogène (Ech: 397,20) - localement
petites vermiculations-empreintes pyriteuses - noyaux
grenus avec foraminifères - empreintes grises,
rubanées ou étalées de spongiaires (?) (Ech: 397,50) à
0,60 fragment d'un grand Inoserame gris vert (Ech:
397,70) la roche y est dure, plus grise - à 0,70
nombreux débris de coquilles ..... (Ech 397,80) -
à 1.10, pince de crustacé, roche plus granue (Ech:
398,20)- vers 1.30 petits noyaux phosphatés dures (Ech f).
vers 1.50, marne grise dure avec nombreux fossiles
filets pyriteux, plusieurs Belemnites couchées - débris
d'Inocerames- (Ech: 398,60).
Vers 1.90, empreinte grise de Spongiaire ? (Ech: 399).
De 2.00 à 2.40; craie gris-clair avec zones
marneuses, plus foncées, un peu tuffacé, nombreuses
cassures brunes irrégulières - empreintes grises
alguiformes-débris de grosses coquilles (Echant: 399,10).
- Après 2.40; craie claire, très dure - (banc durci)
- Après 2.55: marne gréseuse dure, finement lenticulée
(Ech: 399,70) Un petit grain de matière verte.
Un Inoceramus couvert de vermiculations ; une tige
pyriteusé, un petit grain de phtanite, à 400,60
(Ech.) une écaille de poisson vers 1,25 (Ech: 401m)
Après 3m90, marne pointillée de glauconie-Empreinte
de spongiaire (?) gris-bleuâtre (éch. 401,20).
Marne grise souvent finement straticulée (Ech :
401,50), renferme un petit cailloux anguleux de
quarts chloriteux.
En fin de passe : marne grise, parfois assez claire,
pointillée de glauconie, quelques lits gris foncé.

401,97-406,31 = 4,34.
L = 4.58.
marne dure env. grise pointillée de glauconie.
Plusieurs petites concrétions phosphatées brun-verdâtre
(débris d'un banc durci). Cassures brunes (Ech:402).
localement plus clair (éch: 402,10).
vers 0,50: marne gréseuse pointillée avec lambeaux de
marne grise-nombreuses vermiculations de craie
blanche-linéolée-vers 0.80 contact sur argile marneuse
grise dure plus fine cassant irrégulièrement (Ech:
402,90-403,00). Nombreux noyaux grenus - débris de
poissons. Plusieurs petits gastéropodes pyritisés.
vermiculations plus claires, noyaux grenus à
foraminifères (Ech vers 1.60 : 403,50)

assez fossilifère (Ech: 404-404,10)...
à 2.10 petit débris de fusain (Ech: 404,30).
De 2.40 à 2.60 zone fossilifère (Ostrea, Pecten (Ech:
404,50)
De 2.80 à 3,30 zone plus homogène, tige pyriteuses
toujours présentes.
à 3.30 on retrouve des noyaux grenus. Inoceramus
(Ech: 405,20).
de 3.70 à 3.80 plus homogène. Echant: à 4.00 (406m)
A la base, marne grise durs, vermiculée (Ech: 406,20).
406,31 - 411,07 = 4,76. Débris = 0,70
marne grise dure homogène (Echant : 407m.)

411,07-413,51 = 2,44. Carotte réduite en miettes.
On a pu recueillir des fragments composés d'une marne
grise dure, renfermant des linéoles d'argile
gris-verdâtre, et des petits noyaux gréseux
glauconifères ainsi que des fragments arrondis de grès
noirâtres altérés - à ces débris de carotte adhéraient
des plaquettes de schistes gris foncés altérés.

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