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063W0165.TXT

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ADMINISTRATIEVE GEGEVENS & TECHNISCHE GEGEVENS
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Kaart-Nr: 63W
PLAAT: Gestel
Nr: 165
Type Boring: Sondage N° 105
Topografische kaart: 26/1
Uitgevoerd te: Klaverberg
Postnr:
Adres boorplaats: (IX)

Opdrachtgever: le Charbonnage (André Dumont)
Boorfirma: Foraky de Bruxelles
Boordatum: 1933, 1934
Topografie:
Stalen door:
Boringsmethode:
Lengte & doormeters:

Grondwaterstanden:
1ste maal:
Bij rust:
Tijdens pompen:
Debiet :
Waterzaaknr:
Totale diepte: 1500m40
Stalen bewaard: neen
Maaiveld/ref. peil:
X:
Y:
NIS-code:

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BOORBESCHRIJVING
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Nr * Diepte Basis * AARD DER GRONDLAGEN
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STRATIGRAFISCHE INTERPRETATIE
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   Top   * basis   *STRATIGRAFISCHE EENHEDEN
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OPMERKINGEN EN ANALYSES
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Janvier 1935
Sondage de reconnaissance du terrain houiller, exécuté pour le
charbonnage André Dumont, au lieu dit Klaverberg, en 1933 et
1934, par la firme Foraky de Bruxelles. C' est le sondage N° 105
de la numérotation officielle de l' Administration des Mines.
Profondeur finale : 1500m40
Repérage d' après le plan cadastral de la concession André-Dumont
levé par les géomètres du charbonnage : 307 m à l' Ouest et 35 m
au Nord de la maison Flamand, soit aux coordonnées 68.517,86 m
Nord et 83.286,31 Est de la Carte des Mines. (Le repérage direct
sur le terrain est impossible parce que les chemins figurant sur la
planchette n' existent plus sur le terrain)

(suite) - Annales des Mines de Belgique, 1934, t, 35, p. 181
   Le travail a été commencé le 27 novembre 1933; il avait atteint
à la fin du semestre la profondeur de 459m65 et a été exécuté
jusque là au trépan ordinaire.

(suite) - Annales des Mines de Belgique, 1934, t. 35, p. 758
Concession André Dumont sous Asch
Siège de Waterschei, à Genck
Sondage de reconnaissance
   Ce travail a été poursuivi au trépan jusqu' à la recoupe du
Houiller, à 533 mètres
   Il a été poursuivi à la couronne jusqu' à 1.301m05, profondeur
atteinte au 30 juin. Jusqu' à cette profondeur, treize couches,
de plus de 0m60 d' ouverture, ont été recoupées.

Profondeur		Puissance		Matières volatiles
      m			      m				%

   723.55		    1.88				35.70
   826.59		    1.28				32.75
   968.70		    0.63				30.72
   971.70		    0.61				30.64
1.031.14		    2.59				28.23
1.072.27		    0.87				27.93
1.137.16		    1.00				25.87
1.175.48		    1.11				24.54
1.209.56		    0.72				23.05
1.227.48		    0.64				28.21
1.239.33		    0.68				23.45
1.258.09		    0.73				22.40
1.281.56		    0.64				21.21



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   Jusqu' à 1.031m14, on n' avait, outre les couches ci-dessus
mentionnées, recoupé que 37 veinettes de charbon impur. La
couche rencontrée à 1.031m14 est présumée être la veine A,
suivie des veines B, C, D et E.
   Les veines supérieures à A ne sont pas considérées comme
exploitables en raison de l' impureté du charbon.
   Ces données concordent avec celles fournies par le sondage
intérieur exécuté précédemment entre 700 et 1.000 mètres, à
proximité du 4° bauveau Nord.
   L' inclinaison moyenne des bancs est de 7 degrés.
   Sous 1.240 mètres, les terrains sont dérangés sans qu' appa-
raissent toutefois des remplissages de failles.

(suite) - X Staenier - Bull. Soc. Belge de Géologie, Bruxelles,
1935, t. 45, pp. 53-55.
Charbonnage André Dumont
   Au sondage N° 105 de Klaverberg on n' a malheureusement pas
traversé le niveau de Petit-Buisson. On a percé 285 mètres de
l' assise d' Eikenberg, avec niveau d' Eysden à la base. L' assise
d' Asch a eu 295 mètres d' épaisseur avec le niveau de Quaregnon
à la base. L' assise de Genck n' a eu que 352 mètres, comme dans
les travaux du puits de Waterschei et du sondage N° 78.
Niveau de Quaregnon
   Au toit de deux passées il y avait une abondance de coquilles
d' eau douce (Carbonicola et Naiadites).
   Puis il y a eu 9 mètres de grès zonaire passant au psammite
zonaire.
   En-dessous on a percé 8m40 de schiste gris doux avec rares
Carbonicola, Guilielmites et pistes de vers, au sommet, dans du
schiste un peu psammitique. Lits de sidérose calcareuse et, vers
le bas empreintes en pyrite terne.
   Enfin il y avait un banc de 7 à 8 centimètres de calcaire impur
noir mat intense avec joints schisteux noirs pailletés (type de
roche à Lingules).
   En dessous : 0m25 de schiste doux à rayure brune avec minces
lits calcareux, noduleux et débris végétaux à éclat argenté.
   Passée (Niveau de Quaregnon) - Mur psammitique bistre à
sidérose oolithique.
Niveau d' Eysden
   Quelques passées avec des toits à plantes.
   Grès et psammite zonaire : 2m50
   Une dizaine de mètres de schiste gris doux avec gouttes de pluie
et, dans toute la hauteur, des empreintes, parfois abondantes,
d' Anthracomya parfois pyritisées. Un lit de sidérose calcareuse.



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   Puis 4 mètres de schiste noir plus dur, alternant avec des lits
plus pâles, avec nodules calcaires. Ecailles de Rhizodopsis,
Anthracomya bivalves, en position de croissance, au voisinage
d' un banc de calcaire sidéritifère. Puis le schiste devient noir
mat à rayure brunâtre avec nombreux nodules calcaires. Texture
fibreuse par places. Des écailles et ossements de poissons
(Rhizodopsis). Lits de sidérose impure. Contre la couche schiste
fin à petits nodules de pyrite amorphe. Ryure brunâtre.
   Veine en trois sillons : ouverture : 1m24.
   Faux-mur puis mur avec très peu de radicelles.
   Comme on peut le voir d' après ces descriptions, les deux ni-
veaux d' Eysden et de Quaregnon présentent, au sondage de Klaver-
berg, une très grande ressemblance de caractères. Ils ont aussi, en
commun, un caractère peu habituel et en tous cas mieux marqué
qu' ailleurs, c' est la présence du calcaire, en lits et en nodules.
   Cela accentue le caractère marin du niveau et rend plus
extraordinaire l' absence des fossiles marins. Il est vrai de
dire que les Lingules, les fossiles les plus habituels de ces
deux niveaux, les seuls êtres franchement marins d' ailleurs con-
nus dans ces niveaux, en Campine, que ces Lingules, dis-je, n'aiment
guère les dépôts calcaires. Mais certainement, quand les travaux
de Waterschei s' avanceront dans la direction du sondage de Klaver-
berg, on peut espérer que d' autres fossiles marins seront trouvés,
dans ces deux niveaux.
   Si on laisse de côté l' absence de Lingules et la présence de
calcaire, tous les autres caractères des deux niveaux marins se
trouvent bien aux sondages N°s 105 et 106; forte épaisseur de
toit schisteux, richesse de ce toit en débris de poissons et de
coquilles d' eau douce, toit surmonté de roches gréseuses par-
fois avec conglomérat. Au-dessus de ces roches, plusiers ni-
veaux très riches en coquilles d' eau douce, pour le niveau de
Quaregnon, coquilles qui font défaut, à cet horizon, au-dessus du
niveau d' Eysden et sont remplacées par des plantes.
   On observe, à diverses hauteurs, dans l' assise de Genck, des
veines ou passées dont le toit présente exactement ces caractè-
res, avec présence, dans la base de leur toit, de ces petits bancs
de schiste noir pailleté, un peu plus grossier que le schiste
avoisinant et à rayure brune, avec enduits de pyrite terne sur
les fossiles animaux et surtout sur les algues, roches qui sont
le gisement préféré des Lingules. C' est le cas, notament, pour
l' avant-dernière veine de l' assise de Genck qui a souvent le
toit de schiste fossilifère le plus épais que je connaisse en
Belgique, cette épaisseur pouvant atteindre 70 mètres.



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   Au sondage de Corspel, la veinette de 876m90 présentait
aussi un toit ressemblant beaucoup à celui des deux niveaux
marins. Mais en prenant cette veinette pour l' un ou l' autre
des niveaux marins limitant l' assise de Genck, on n' arriverait
pas à raccorder toute 1s tampe normale, au contraire.
   D' après tout cela il ne me paraît nullement impossible que
l' on observe d' autres niveaux marins, à Lingules, que les deux
en question. Mais ils seront probablement sporadiques.
   Ils pourraient prêter à confusion, aussi il est bon d' être
averti de la possibilité de leur rencontre.

(In origineel : 1 figuur)






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AUTEURS
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A. Grosjean - janvier 1935




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