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ADMINISTRATIEVE GEGEVENS & TECHNISCHE GEGEVENS
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Kaart-Nr: 63W
PLAAT: Gestel
Nr: 154
Type Boring: Puits I & II
Topografische kaart: 26/1
Uitgevoerd te: Zwartberg (Genck)
Postnr:
Adres boorplaats: (VIII)
Opdrachtgever: Siège du Zwartberg
Boorfirma:
Boordatum: 28/02/1920
Topografie:
Stalen door:
Boringsmethode:
Lengte & doormeters:
Grondwaterstanden:
1ste maal:
Bij rust:
Tijdens pompen:
Debiet :
Waterzaaknr:
Totale diepte:
Stalen bewaard:
Maaiveld/ref. peil: +83 m (puits II)
X:
Y:
NIS-code:
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BOORBESCHRIJVING
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Nr * Diepte Basis * AARD DER GRONDLAGEN
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Puits II (d' après F. Halet)
1 0.00 - 7.00 S. graveleux
2 7.50 Limon
3 7.50 - 13.00 Gravier
4 14.00 - 16.00 S. gross. glaucon. (type Diest)
5 16.00 - 18.00 S. 1/2 fin, un peu glauc.
6 18.00 - 25.00 S. chocolaté
7 26.00 Silex bleus
8 26.00 - 28.00 Idem, S. gris tr. paill.
9 28.00 - 32.00 Idem, S. gris tr. paill.
10 35.00 Amas de lignite ± roulé et taraudé
11 35.00 - 41.00 S. brun ou noir
12 41.00 - 45.00 S. gris
13 45.00 - 53.00 Sable ± ligniteux micacé
14 53.00 - 80.00 S. gris, traces de lign
15 80.00 - 93.00 S. gris un peu glauc. - débris de lignite
16 93.00 - 95.00 S. gris glauc.
17 95.00-100.00 Card. cingul., Pecten, ...
18 100.00-116.00 S. gris verdâtre non foss.
19 116.00-116.00 Idem
20 116.00-118.00 S. arg. vert-grisâtre
21 118.00-125.00 S. gris finem. glauc.
22 125.00-130.00 Idem
23 130.00-135.00 S. un peu arg.
24 135.00-152.00 S. t. fin, finem. glauc.
25 152.00-154.00 Argile un peu sabl., arg. gris-brun
26 154.00-168.00 S. arg. gris
27 168.00-177.00 Arg. grasse - a. plast. avec Nucules
28 177.00-180.00 S. arg. gris
29 180.00-183.00 Arg. plast. grise
30 183.00-185.00 Arg. grise sabl.
31 185.00-189.50 Arg. plast. grise
32 189.50-191.00 Arg. sabl. - septaria
33 191.00-201.00 Arg. silteuse
34 201.00-203.00 Arg. plast. grise, s. gris à Cytherea
35 203.00-209.00 S. gris et lignite
36 211.00-214.00 Cx. silex plats - lignite
37 214.00-217.00 S. gris vert t. fin pailleté
38 217.00-220.00 Arg. sabl.
39 220.00-223.00 Sable sileux, fin, t. glauc., pailleté
40 223.00-225.00 Idem, plus arg.
41 225.00-231.00 Arg. gresiforme
42 231.00-235.00 Arg. silteuse
43 235.00-242.00 Arg. grise plast.
44 242.00-247.00 Arg. schist.
45 247.00-253.00 Arg. t. dure, un peu calc.
46 253.00-257.00 Idem, plantes pyritisées
47 257.00-265.00 Arg. plast. grise
48 265.00-275.00 Idem
48 275.00-278.00 Idem, avec "aiguilles" blanches
49 280.00-286.00 Arg. gris clair marn.
50 286.00-305.00 Marne blanch.
51 305.00-306.00 Idem, sableuse
52 306.00-315.00 S. glauc.
53 315.00-321.00 Idem + Ostrea
54 321.00-325.00? ???
2
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STRATIGRAFISCHE INTERPRETATIE
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Top * basis *STRATIGRAFISCHE EENHEDEN
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Puits II (d' après F. Halet) :
0.00 - 25.00 H.T.
25.00 - 95.00 Boldérien
95.00-125.00 Chattien
125.00-175.00 Rupélien - R2d
175.00-206.00 Rupélien - R2c
206.00-215.00 Rupélien - R1
215.00-230.00 Tongrien - Tg1
230.00-250.00 Landénien - L1c
250.00-290.00 Landénien - L1b
290.00-315.00 Heersien - Hsc
315.00-325.00? Heersien - Hsb
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OPMERKINGEN EN ANALYSES
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A. Renier - Annales des Mines de Belgique, Bruxelles, 1920,
6. XXI, pp. 732-733
Concession charbonnière des Liégeois en Campine
Siège du Zwartberg - Puits N°1
(figuur)
Croquis de coupes d' avaleresses, vues en développée et montrant
le contact des morts-terrains et du Houiller
5. - Concession des Liégeois en Campine
Siège du Zwartberg, à Genck
Puits N° 1 (28 février 1920 - M.A. Renier)
Fonçage par congélation, sans marteaux pneumatiques, mais à
l' aide d' explosifs.
Etude du contact dans la coupe fournie par la paroi.
Base des morts-terrains constitués de sables verts, avec lentilles
étandues de grès calcarifères (1) et glauconifères résultant d' une
cimentation locale des sables. Roches d' ailleurs pyriteuses. Nom-
breux débris de coquilles indéterminables. De-ci de là, dans la masse,
plaquettes de 1 cm d' épaisseur de schiste houiller, disposées plus ou
moins à plat.
3
Contact peu régulier. Point le plus bas (cote - 470.32) vers le
Nord-Est par suite d' un ravinement local (2). Dans l' ensemble, la
plus grande pente est vers le Nord.
Sommet du Houiller constitué d' un schiste gris finement zonaire
avec débris de plantes hachées et filonnet interstratifié, épais de
2 centimètres, de calcite fibroradiée, avec pyrite. Une veinette,
rencontrée dans la suite du creusement à la profondeur de 557 mètres,
a permis d' établir que l' inclinaison du Houiller se fait vers l' Est
et est d' environ 4° 40'.
Quelques conclusions se dégagent de ces observations.
En premier lieu, le modelé de la surface du Houiller semble être
assez différent suivant qu' elle est recouverte par les sables et argiles
d' Aix-la-Chapelle ou par les sables et marnes de l' assise de Herve.
Ces deux formations sont d' ailleurs de types divers. La première
est fluvio-marine ou même, dans la région d' Eysden, fluvio-palustre,
comme l' indique la présence de lits renfermant en abondance des
restes de conifères et de dicotylés, et surtout l' existence de sols de
végétation. La seconde est nettement marine et subordonnée à une
grande trangression qui, dans l' ensemble, s' est effectuée du Nord-Est
vers le Sud-Ouest. L' étude comparée des coupes des morts-terrains
des diverses avaleresses ne tardera pas à préciser l' allure de cette
trangression.
Quoiqu' il en soit, la forme du toit du Houiller serait assez ravinée
dans la zone recouverte par les sables d' Aix-la-Chapelle. Abstraction
faite d' irrégularités locales de faible importance, et de l' influence
des failles postsénoniennes, elle affecterait au contraire, une allure
des plus tranquilles dans la plus grande partie du bassin, où les
marnes et sables herviens reposent directement sur le Houiller.
(1) Teneur en calcite : 44 %
(2) Ce ravinement avait, me signale-t on, disparu lors du dressage
définitif de la paroi
A noter, d' autre part, que le Nord, indiqué au croquis, est conven-
tionnel et fait avec le Nord vrai un angle de 17°3'; la déviation étant
orientale.
Incidemment, il y a lieu d' observer que l' alimentation de la nappe
aquifère des sables herviens n' est pas aussi mystérieuse que d' aucuns
l' ont pensé. C' est un fait général dans la basse et la moyenne Belgique
qu' une nappe existe à la base des morts-terrains ou lorsque ceux-ci
sont imperméables, au toit du socle paléozoïque. Le débit de cette
nappe varie considérablement suivant la nature plus ou moins perméable
des morts-terrains et le degré de fissuration des roches primaires. Mais
on peut dire qu' elle est continue. Les constatations faites dans les
avaleresses du Winterslag ont établi que la situation était, en Campine,
analogue à ce qu' elle est en Brabant et dans les Flandres.
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(suite) V. Van Straelen - Bull. Soc. Belge Géologie, Bruxelles, 1923
t. XXXIII, p. 61
Le néogène se présente avec des caractères différents de ceux
que l' on a pu observer à Voort. Entre les cotes +83 et +72, on
remarque des sables grossiers, quartzeux, sans glauconie, chargés
de graviers et renfermant des intercalations argileuses. Ils re-
posent sur un cailloutis formé de graviers de quartz et de ro-
ches quartzeuses à contours irréguliers, mêlés à des galets de
silex bien roulés provenant du dématèlement de terrains ter-
tiaires plus anciens. Je rapporte ces formations aux sables et
graviers de Genck. Ce cailloutis n' a quère qu' une vintaine de
centimètres d' épaisseur et repose sur un sable micacé, blanc jau-
nâtre, renfermant des intercalations argileuses. Bientôt apparais-
sent des niveaux à gros grains de glauconie, dont l' altération
montre qu' ils ont été remaniés et proviennent peut-être d' autres
assises tertiaires. Vers la cote +63, le sable devient plus fin,
la glauconie disparait et est remplacée par des particules li-
gniteuses. Vers la cote +56, il se charge de galets de silex
bien calibrés, constituant un véritable gravier à la cote +55
et ravinant un sable fin, blanchâtre, micacé et ligniteux qui
ne présente quère de variation de la cote +55 à la cote -6. On y
rencontre des morceaux de lignite, ainsi que des intercalations
de sable noir, dont la couleur est due à l' extrême abondance des
débris ligniteux. De la cote -6 à la cote -8, le sable devient
plus grossier, se charge de glauconie et se termine par un gra-
vier de silex, mélangé d' une glauconie grossière et de teinte
claire, reposant sur le Chattien.
Toutes ces formations ont une allure fort irrégulière, des zones
à stratification horizontale alternant avec des zones à strati-
fication entrecroisée, ou bien encore avec des zones où la stra-
tification n' est pas discernable. En aucun point il n' a été pos-
sible d' observer des fossiles, en dehors des débris de bois. Cet
ensemble a tous les caractères d' un dépôt lagunaire.
5
Ibid, pp. 64-65
Le Chattien présente ici quelques différences avec celui de
Voort. Il débute, à la cote -8, par des sables fins glauconifères,
renfermant des intercalations ligniteuse, dépourvues de concré-
tions phosphatées. Vers la cote -14 apparaissent les premiers
fossiles, d' abord fortement altérés par la décalcification. Ils
ne sont ni aussi abondants, ni aussi variés qu' à Voort, n' étant
pas réunis en un falun compact, mais formant plutôt des amas
lenticulaires peu étendus. J' y ais recueilli :
Nucula sp. Cardium cingulatum Goldfuss.
Axinea (Pectunculus) Philippi Meretrix (Cytherea) Beyrichi
Deshayes Semper
Ostrea califera Lamarck Panope Heberti Bosquet
Pecten bifidus Münster Balanus stallaris Poli et Brocchi sp.
Cyprina rotundata A. Brauns
Le niveau fossilifère est beaucoup moins épais qu' à Voort; vers la cote
-19 le sable se charge d' argile, les fossiles disparaissent et, à partir de la
cote -24, se présente l' argile de Boom avec les mêmes caractères litholo-
giques et paléontologiques qu' à Voort. On constate donc également ici les
passage graduel du Chattien au Rupélien supérieur.
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AUTEURS
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