WESTERLO 60E
1 (I) Le Puits artésien de Westerloo. Observations nouvelles
sur les étages lédien et laekenien.
Vam Ertborn.-Ann.de la Soc. géologique de Belgique,
Liège, 1896-1897, & Velge t.XXIV,pp.XCI-XCIV.
Tous ceux qui s'intéressent à la géologie de la
Belgique connaissent, au moins de nom, les divers
sables qui couronnent les collines des environs de
Bruxelles. On sait que les sables grossiers avec
pierres de grottes, scientifiquement connus sous le nom
de sables bruxelliens, sont surmontés de sables plus
fins, appelés par les géologues sable laekeniens,
lédiens,wemmeliens et asschiens.
L'un de nous a montré, dans des publications
précédentes, qu'il n'y a aucune différence entre le
sable wemmelien et le sable asschien inférieur.
Nous allons montrer, par les résultats d'un grand
sondage, en ce moment en cours d'exécutions au
château de M. le comte de Mérode à Westerloo, quelle
est la valeur exacte des trois termes restants, le
laekenien, le lédien et le wemmelien.
D'après la légende de la nouvelle carte géologique,
voici les caractères de ces trois étages.
EOCENE SUPERIEUR
Etage wemmelien (We).
We. Sable à Nummulites wemmelensis
Gravier à Eupsammia Burtinana.
Etage lédien (Le)
Le. Sable et grès calcarifères, parfois glauconifères.
Gravier à Nummulites variolaria.
EOCENE MOYEN
Etage laekenien (Lk)
Lk. Sable et grès calcarifères à Nummulites Heberti.
Gravier à Nummulites loevigata roulées.
On voit donc que la caractéristique de l'étage
wemmelien est la Nummulites wemmelensis; celle du
lédien, le gravier à Nummulites variolaria; celle du
laekenien la Nummulites Heberti.
Or, à Westerloo, il y a, de 138m15 à 142m35, de
profondeur, plusieurs remarquables bancs de gravier à
Nummulites variolaria roulées, ayant la ressemblance la
plus frappante avec la formation si connue dans les
environs de Bruxelles. Il y aurait donc à Westerloo au
moins 4m20 de Lèdien, mais, particularité intéressante,
nous constatons que les Nummulites variolaria roulées
y sont mélangées de Nummulites wemmelensis in situ.
Ce mélange ne peut s'expliquer que par ce fait que les
Nummulites variolaria auraient été remaniées par les
eaux à l'époque ou Nummulites wemmelensis vivait déjà,
c'est à dire à l'époque wemmelienne. Donc le gravier à
Nummulites variolaria; comme on le croyait du reste
avant 1887, est bien la base de l'étage wemmelien et la
création d'un étage lédien distinct n'a aucune raison
d'être, du moins à Westerloo.
De plus, sous ces bancs graveleux, caillouteux même,
existe dans le même puits, une formation tout aussi peu
conforme à la légende de la carte géologique.
C'est une assise de 25 à 30 mètres d'épaisseur
constituée par des sables assez fins, et des bancs de
grès calcareux, en alternances régulières. Les
échantillons de la partie inférieure n'ont
malheureusement pas été conservés, mais de 142m35 à
164m50, il existe quarante témoins recueillis à peu
près de 50 en 50 centimètres.
Date de cette époque wemmelienne et non d'une époque
antérieure, lédienne. Ce gravier or, tous ces témoins
accusent la présence de Nummulites variolaria, non en
bancs pressés, comme dans la formation précédente, mais
à l'état d'individus épars, ce qui indique le gisement
originaire. C'est la première fois, croyons-nous, que
l'on indique en Belgique une formation contenant
in situ Nummulites variolaria, et pourtant l'extrême
puissance de l'assise et le nombre des échantillons
mettent la chose hors de doute.
D'autre part, la ressemblance minéralogique du sable
inférieur de Westerloo avec le sable laekenien des
environs de Bruxelles, la présence, de mètre en mètre,
de 22 bancs de grès calcareux de 15 centimètres
d'épaisseur, celle d'innombrables Pecten plebeius,
Pecten corneus et Orbitolites complanata évoquent
immédiatement l'idée d'un sable laekenien.
Nous avons donc été amenés ainsi à examiner à nouveau
et de plus près les sables du laekenien type de
Bruxelles, surtout au point de vue des nummulites
qu'ils contiennent, et nous avons reconnu bientôt,
non sans surprise, que les sables laekeniens
situées sur le plateau de ST.GILLES, entre la prison
et la chaussée de Waterloo, contiennent les mêmes
Nummulites variolaria in situ que les sables
inférieurs de Westerloo, sans que de part et d'autre
se decelât la moindre trace d'une nummulite
différente, Heberti ou autre.
Après cette constatation importante, nous avons examiné
également les graviers à Nummulites variolaria roulés
qui surmontent le sable laekenien à ST.GILLES,
graviers qui ont reçu depuis quelque temps la
qualification de lédien et nous n'avons pas tardé à
constater dans ces graviers plusieurs Nummulites
wemmelensis au milieu de Nummulites variolaria. Nous
avons fait ensuite la même observation sur des
échantillons pris à Jette, à Wemmel, à Assche, à Lede,
à Nosseghem.
Il y avait donc encore une fois identité absolue
entre les couches observées dans le forage de
Westerloo et celles qui affleurent à Bruxelles. Nous
sommes donc obligés d'appliquer à tous ces gisements
types, les conclusions que nous avons tirées de nos
observations sur le puits de Westerloo.
1o L'étage laekenien se caractérise non par Nummulites
Heberti, mais par Nummulites variolaria in situ.
2o L'étage lédien n'existe pas comme horizon
géologique distinct, il se confond avec la base de
l'étage wemmelien et la prétendue faune lédienne est un
mélange de fossiles laekeniens, remaniées par les
courants et de fossiles wemmeliens in situ.
L'écocène supérieur donc, dans lequel on avait essayé
de distinguer trois ou quatre faunes différentes, n'en
contient qu'une seule, caractérisée par Nummulites
wemmelensis. Nous ajouteron a que cette faune est
beaucoup plus répandue en Belgique qu'on l'a cru
jusqu'ici. Nous venons tout récemment de trouver en
place Nummulites wemmelensis au Sud de Jodoigne et dans
la province de Namur.
Le Puits artésiens de Westerloo
(Deuxième note) (1)
G. Velge et Baron van Ertborn.- Ann. Soc.Géol. de
BELGIQUE; t.XXVI, 1898-1899, pp.1-16 (Mém.).
Le puits artésien de Westerloo est situé dans le parc
de M. le comte de Mérode-Westerloo, près de l'entrée
principale,et à une centaine de mètres du château.
Son orifice est à la cote 12 environ, au-dessus du
niveau de la mer.
Les travaux, commencés en mars 1896, furent interrompus
en 1897, repris le 16 mai 1898 et heureusement terminés
le 8 septembre suivant.
Cette entreprise a présenté les plus grandes
difficultés techniques par suite de la rencontre d'une
série incroyable et jusqu'ici non soupçonnée en
Belgique de bancs de grès très durs, noyés au milieu
d'une épaisseur de 35 mètres de sable mouvant, et à une
profondeur peu commune. Il faut être du métier pour
comprendre la difficulté qu'éprouve le sondeur à
maintenir, à de pareilles profondeurs, un sable imbibé
d'eau, pendant le battage au trépan des bancs de grès
durs sur lesquels il repose et surtout à élargir
l'ouverture obtenue par le trépan, à un diamètre
supérieur à celui du tubage du puits.
Ces opérations, qui ont entrainé la perte de plus d'un
forage, même lorsqu'elles ne se présentaient qu'une
seule fois, se sont répétées ici une quarantaine de
fois.
Cela n'a pas empêché cependant le travail d'avoir été
conduit avec une précision telle, qu'il a suffi de
trois colonnes de tubes concentriques, pour atteindre
la profondeur de 185 mètres.
Au point de vue de l'usage auquel il est destiné, le
puits artésien de Westerloo est la preuve évidente de
la possibilité, jusqu'ici tenue pour fort problématique,
d'alimenter d'eau de source la plus grande partie de la
Campine, comme nous le verrons plus loin.
La source se trouve, non à un niveau nettement
distinct, mais sur toute la hauteur des 35 derniers
mètres. Son débit a constamment augmenté, depuis 152
mètres jusqu'à la fin. Le forage agit donc ici à la
manière d'un drain vertical. De 4 litres d'eau
jaillissant à la minute, le débit parvint finalement à
26 litres, c'est-à-dire à 37 mètres cubes par 24
heures, au débordement naturel. Lorsqu'on active, au
moyen d'une pompe, la venue spontanée de l'eau, l'on
obtient 100 litres à la minute sans que le niveau
descende à plus de 4 mètres sous l'orifice. Avec un
compresseur, on triplerait facilement ce dernier
chiffre et l'on pourrait compter ainsi sur un débit
de plus de 400 mètres cubes par 24 heures, suffisant à
la consommation d'eau d'une petite ville.
C'est le premier forage de la région poussé à
profondeur suffisante; la découverte de la bonne nappe
aquifère, dans une assise géologique bien connue des
collines du Brabant et de la Flandre, est un sûr garant
de la continuité de cette nappe, en profondeur, dans
toute la Campine et, peut-être, même dans une grande
partie de la Hollande ou, jusqu'ici, les puits
artésiens ne paraissent pas avoir atteint de l'eau
réellement potable.
C'est l'analyse géologique qui conduit à ces résultats,
encourageants au point de vue hydrogique, et nous
allons nous étendre quelque peu sur ce côté intéressant
de la question. Nous verrons, en même temps, que
l'étude du puits de Westerloo a fait faire des progrès
à la géologie belge, en rectifiant des erreurs qui
avaient cours, au sujet de certains de nos terrains
tertiaires les plus répandus.
Voici d'abord le résumé des différentes assises
géologiques rencontrées:
Epaisseur:
de 0m00 à 11m60 formation quaternaire 11m60
" 11m60 à 50m30 sables grossiers, diestiens 38m70
" 50m30 à 116m80 Argile rupelienne 66m50
" 116m80 à 120m00 Sable rupelien inférieur 3m20
" 120m00 à 135m40 Argile tongrienne (?)& wemmelienne 15m40
" 135m40 à 142m55 Sable wemmelien 7m15
" 142m55 à 172m40 Sable et grès laekeniens 29m85
" 172m40 à 187m20 Sable et grès bruxelliens 14m80
-----
187m20
Nous passerons rapidement sur la description des
formations traversées depuis la surface jusque 120
mètres. On verra, par le tableau que nous donnons plus
loin, que la succession des terrains et leur
composition s'éloignent peu de ce qui a été observé
aux puits de Zeelhem, Diest, Hasselt, Kermpt, Aerschot,
Heyst-op-den-Berg, Schriek, etc.
De 130 m. à 135m40, nous avons traversé l'argile
glauconifère de Wemmel, si développée aux environs de
Bruxelles; nous avons rapporté, avec doute, à l'horizon
supérieur de l'éocène de Tervueren, les couches argilo-
sableuses rencontrées entre 120 et 130 mètres.
Le sable de Wemmel, ou de l'éocène supérieur, d'une
puissance de 7m15 est compris entre les profondeurs de
135m40 et 142m55. Il est fossilifère sur une hauteur de
4m70, soit de 137m85 à 142m55.
Pour nous conformer à la légende de la nouvelle carte
géologique, nous aurions dû le classer dans l'étage
ledien, à cause des graviers avec innombrables
Nummulites variolaria, d'Orb. roulées qu'il contient
caractère qui, dans ces dernières années, avait été
admis comme spécial à l'étage ledien.
Nous avons déjà montré, dans une note précédente (1),
que l'examen des échantillons du puits de Westerloo
nous a conduits à cette constatation, que le terme
ledien a été créé, à tort, pour désigner une époque
distincte. C'est un simple faciès des couches de la
base de l'étage wemmelien. En effet, la présence de
Nummulites Wemmelensis, de la Harpe et V.d.B. dans les
grès à Nummulites variolaria roulées, nous a montré
à l'évidence, que le remaniement de ces dernières
s'est opéré dans les eaux de la mer Wemmelienne.
Cette importante observation, due à l'examen attentif
des échantillons extraits du puits de Westerloo, a été
confirmés, quelque temps après, par des échantillons
recueillis dans les principaux gisements cités comme
lediens, aux environs de Bruxelles et à Lede même.
Après cette première trouvaille, qui fixe nettement la
démarcation tant cherchée entre l'éocène moyen et
l'éocène supérieur, et qui fait disparaitre la
contradiction supposée entre les assises tertiaires
belges et celles du bassin de Paris, nous en avons fait
une seconde, non moins importante, et toujours au moyen
des roches recueillies dans le forage de Westerloo.
On connaissait, depuis longtemps, aux environs de
Bruxelles, les bancs à Nummulites variolaria, dont nous
venons de parler, et les géologues, avec raison du
reste, étaient d'accord pour les considérer comme des
amas de fossiles, accumulés par les courants, et ayant
vécu dans une mer plus ancienne que celle qui a formé
les dépôts dans lesquels on les trouve aujourd'hui.
Seulement, cette mer d'origine, on ne la connaissait
pas, la Nummulites variolaria, in situ, n'étant
signalée dans aucune de nos assises belges. Or cette
Nummulites variolaria non roulée, mais in situ et
isolée, c'est encore à Westerloo que nous venons de la
trouver.
La base du Wemmelien (ancien ledien) étant à 142m55,
c'est à 145m20 qu'est apparue la première N. variolaria
en place. Au-dessous de 145m20, il y a des Nummulites
variolaria dans tous les échantillons de sable et à
tous les niveaux, jusque 171 mètres, C'est ce sable,
imbibé d'eau, qui alterne avec vingt des bancs de grès
très dur et à texture très fine, dont nous avons parlé
plus haut, à propos des difficultés techniques du
forage.
Le grain fin du sable, aussi bien que la texture du
grès, nous firent immédiatement songer à l'étage
laekenien des environs de Bruxelles ou de Louvain,
mais la présence de la Nummulites variolaria in situ
et, ensuite, ces nombreux bancs de grès et cette
puissance de trente mètres, si différente de celle de
3 à 4 mètres, que l'on rencontre au maxium à
Bruxelles, nous rendaient d'autant plus hésitants que,
d'après la nouvelle carte géologique, le laekenien ne
devait guère dépasser l'Est et le Nord de Louvain.
Pour être fixés à cet égard, nous avons soigneusement
examiné un certain nombre de sables laekeniens
incontestables du Brabant et de la Flandre, et nous
avons réussi à y découvrir, tout autant qu'à Westerloo,
la véritable Nummulites variolaria,in situ. Dès lors,
nous n'avons plus hésité, Nous étions sur le
prolongement du sable laekenien de Bruxelles, et,
étant donnée la grande régularité des autres assises
tertiaires rencontrées plus haut et plus bas, nous
étions forcés de reconnaitre, contrairement à
l'opinion courante, que l'étage laekenien, loin de
diminuer en puissance au Nord-Est de Bruxelles et de
Louvain, a plutot une forte tendance à augmenter.
Lorsque nous avons annoncé ces curieuses
trouvailles, dans le Bulletin de la Société
géologique de Belgique, en 1897, le sondage, ainsi
que nous le disions, ne nous avait donné d'èchantillons
que jusque 164m50 et, pendant toute l'année 1897, les
travaux furent suspendus. En 1898, ils furent repris
le 16 mai, et bien que l'on eut. en 1896, poussé une
pointe rapide et à diamètre réduit, jusque quelques
mètres plus bas, il fallut reprendre regulièrement les
travaux à 164m50 et on put ainsi recueillir des
échantillons à partir de ce dernier niveau.
C'est ainsi que nous avons pu constater, en 1898, que
les alternances de sables fins, avec Nummulites
variolaria éparses et grès calcareux durs, descendent
jusque 171 mètres. Enfin de 171m00 à 172m40, la sonde
ramena au jour un gravier à grains de quartz, de grès
et de silex ayant jusque 10 millimètres de diamètre,
dans lequel nous avons recueilli plus de deux cents
Nummulites loevigata, Lmk., roulées et verdies,
aplaties ou pisiformes, selon que l'usure s'était
produite principalement à la circonférence du disque
ou bien perpendiculairement à l'axe. Le diamètre de ces
Nummulites loevigata varie entre 5 et 10 millimètres,
tandis qur celui des Nummulites variolaria dépasse
rarement 1 1/2 millimètre.
Comme le gravier à N.loevigata est caractéristique de
la base du laekenien, on voit que notre manière de voir
de 1897 sur l'âge laekenien des sables de Westerloo, situés
sous 142m50 de profondeur, se trouve corroborée de la
manière la plus satisfaisante par la seconde partie du
forage. De 172m40 jusqu'à la fin du sondage, à 187m20,
tous les échantillons recueillis appartiennent, sans
doute possible, à l'étage bruxellien. On en trouvera la
description plus loin.
C'est la première fois que l'on signale le sable
bruxellien au Nord de Malines-Louvain-Tirlemont,
dans un sondage ou autrement.
La découverte, au milieu de la Campine, de la série
régulière et complète des ètages géologiques des
environs de Bruxelles, nous conduira à réviser
prochainement les descriptions publiées depuis vingt-
cinq ans, des coupes géologiques des puits artésiens du
Nord de la Belgique. Ce travail s'impose,èvidemment,
mais il est rendu très difficile par la dispersion ou
la disparition des échantillons. Pour autant que nous
avons pu déjà nous en assurer, il y aura probablement
de grandes modifications à introduire dans les coupes
publiées, notamment au sujet de la présence du
wemmelien et du laekenien. (1) loc.cit.
Coupe du puits artésien de Westerloo.-Cote de l'orifice
:+12.
No Profondeur
de à
TERRAIN QUATERNAIRE
1 Sable brun violacé, avec grains grossiers 0.00 0.65
2 Sable gris verdâtre sale, un peu plus argileux 0.65 1.05
3 Sable tourbeux, noir violacé, ressemblant au
No 1. plusieurs morceaux de bois 1.05 1.35
4 Sable jaune verdâtre, glauconifère, à grains
grossiers 1.35 2.15
5 Sable demi fin, pailleté 2.15 3.70
6 Sable plus grossier, très glauconifère, à
grains irréguliers 3.70 4.25
7 Sable très grossier et cailloux de 2 à 3
centimètres, de quartz, de quartzite, de
grès, de cherts, de silex 4.25 5.70
8 Sable grossier, glauconifère et galets de grès
noir, à patine brune, ou d'argile verte 5.70 8.10
9 Même formation 8.10 10.20
10 Idem 10.20 10.55
11 Idem; le sable est moins grossier 10.55 11.60
12 Sable très grossier, cailloux de 1 à 3 1/2
cent., nombreux quartz et cherts, silex rares 11.60 12.55
TERRAIN TERTIAIRE
Etage diestien.
13 Sable grossier, un peu sale; grès rougeâtre 12.55 14.65
14 Sable très glauconifère, vert foncé, à
grains d'un demi millimètre. Grès noir 14.65 17.60
15 Sable id., plus grossier; grès noir, a cassure
brillante 17.60 19.20
16 Même sable; même grès 19.20 21.35
17 Sable grossier, à grains ayant jusque 2 mm.;
grès noir 21.35 22.75
18 Même sable, grossier 22.75 23.25
19 Sable à grains de 1/4 à 3/4 millimètre,
toujours très glauconifère 23.25 24.50
20 Même sable, plus grossier 24.50 25.60
21 Même sable. Une ligne d'argile noire 25.60 26.10
22 Sable assez grossier, très glauconifère
Argile verte 26.10 30.20
23 Idem 30.20 31.35
24 Même sable, avec quelques grains de 3 mm 31.35 33.15
25 Sable moyen, très glauconifère 33.15 35.85
26 Idem 35.85 37.15
27 Sable gris verdâtre, à grains moyens, 40 à
50% de glauconie, alternant avec une argile
très verte et une pierre grise 37.15 39.05
28 Même sable, sans argile, ni pierres 39.05 41.85
29 Même sable, mais un peu plus grossier 41.85 44.10
30 Comme le No28; feuillets d'argile 44.10 45.40
31 Sable gris vert, à grains moyens, 40 à 50%
de glauconie 45.40 46.65
32 Sable vert noirâtre, plus grossier 46.65 47.35
33 Gravier glauconifère, quelques cailloux
roulés gris, de Septaria 47.35 47.95
34 Grès vert foncé, glauconifère 47.95 48.20
35 Sable graveleux, très glauconifère 48.20 48.80
36 idem et grès vert, bruni 48.20 49.25
37 Sable graveleux 49.25 49.90
38 Grès brun verdâtre sale 49.90 50.15
39 Grès vert noir, à grains graveleux et fins 50.15 50.40
40 Sable noir verdâtre, grossier;4 cailloux de
silex, dont un carié; mourceaux d'ossement 50.40 52.05
41 Argile verte, avec grains de graviers et
rares petits cailloux 52.05 52.30
Etage rupelien, assise supérieure.
42 Argile plastique, gris souris 52.30 52.50
43 idem idem ; quelques morceaux de
pyrite 52.50 64.20
44 Argile plastique, pailletée, brunie; pyrite 64.20 66.10
45 Un Septaria, brun pâle 66.10 66.20
46 Argile plastique, avec nodules de pyrite 66.20 70.00
47 Argile gris brun, plastique; nodules de pyrite 70.00 80.00
48 Argile gris cendré, plastique; pyrite 80.00 82.25
49 Argile grise, plastique, 2 morceaux de pyrite 82.25 90.00
50 Idem 90.00 96.30
51 Un Septaria. Calcaire argileux gris pâle 96.30 96.65
52 Argile grise, plastique; morceaux de pyrite 96.65 97.55
53 Argile plastique, gris verdâtre 97.55 99.65
54 Argile gris sale, sableuse; rares grains de
gravier et quelques dèbris de fossiles nacrés 99.65 101.85
55 Argile plus plastique 101.85 103.60
56 Argile grise, plastique 103.60 105.25
57 Idem plastique 105.25 107.40
58 Argile grise, sableuse, Traces de fossiles 107.40 109.20
59 Argile très sableuse 109.20 111.10
60 Argile moins sableuse 111.10 112.60
61 Idem sableuse 112.60 113.80
Etage rupelien, assise infèrieure.
62 Sable argileux, demi fin, glauconifère, gris
sale 113.80 115.20
63 Idem fin, un peu glauconifère, id 115.20 116.80
64 Sable blanc verdâtre, glauconifère, avec
graviers; dents de poissons 116.80 120.30
65 Très nombreux fragments de fossiles, enduits
de pyrite: Gros morceaux de pyrite. Un
fragment d'huitre de 5 centimètres d'épaisseur
paraissant roulé 120.30 120.60
Argile Wemmelienne.
66 Argile sableuse, fine, gris verdâtre sale,
un peu plastique, pailletée 120.60 122.20
67 Idem aspect limoneux 122.20 123.75
68 Idem quelques grains de sable moyen 123.75 125.35
69 Argile sableuse, peu plastique, grenue
Quelques paillettes 125.35 126.85
70 Idem grenue, verdâtre, non glauconifère,
Grains de sable moyens 126.85 128.50
71 Argile sableuse, grenue, verdâtre un peu
glauconifère, un peu plastique 128.50 130.15
72 Argile sableuse, fine, verdâtre, non
glauconifère, limoneuse 130.15 131.60
73 Id id, faiblement pailletée 131.60 133.80
74 Id id id 133.80 135.40
Sable Wemmelien.
75 Sable très glauconifère, à grains moyens 135.40 136.35
76 Sable fin, à gros grains de glauconie 136.35 137.85
77 Grès calcareux, avec quelques Nummulites
wemmelensis et variolaria 137.85 138.15
78 Gravier à Operculina Orbygnyi, Gal.,
Nummulites wemmelensis, N. variolaria,Pecten
corneus, Sow. Quelques petits cailloux, dont
un chert de 3 centimètres 138.15 140.30
79 Même gravier, fossilifère 140.30 142.35
Etage laekenien.
80 Grès calcareux, à grain fin, avec Nummulites
variolaria. Peut être appartenant encore à la
base du Wemmelien? 142.35 142.50
81 Sable fin, à grains réguliers, finement
glauconifère, gris verdâtre 142.55 145.20
82 Sable demi fin, à grains irréguliers, gros
grains de glauconie. Rares Nummulites
variolaria non roulées 145.20 147.30
83 Sable demi fin, à grains irréguliers,
glauconifère. Quelques Nummulites variolaria 147.30 148.85
84 Sable fin. Une Nummulites variolaria 148.85 150.15
85 Idem id 150.15 152.10
86 Grès calcareux, à grains fins. A cette
profondeur, on a arreint une petite source
débordante 152.10 152.35
87 Sable fin, à NUmmulites variolaria 152.35 153.05
88 Grès calcareux, à grains fins 153.05 153.15
89 Sable fin, à Nummulites variolaria 153.15 154.90
90 Grès calcareux, tendre 154.90 155.00
91 Sable à Nummulites variolaria, grains fins,
grains de glauconie 155.00 156.15
92 Grès calcareux 156.15 156.35
93 Sable fin, à Nummulites variolaria, comme le
No91 156.35 156.80
94 Grès calcareux. Rares gros grains 156.80 157.05
95 Sable à Nummulites variolaria, comme le No91 157.05 158.15
96 Grès calcareux, à Nummulites variolaria 158.15 158.30
97 Sable à Nummulites variolaria, comme le No91 158.30 158.40
98 Grès calcareux 158.40 158.55
99 Sable à Nummulites variolaria, comme le No91 158.55 159.25
100 Grès calcareux, avec quelques grains de
gravier 159.25 159.35
101 Sable fin, à Nummulites variolaria, comme le
No 91 159.35 159.55
102 Grès tendre 159.55 159.90
103 Grès calcareux, dur, avec grains de gravier
et pyrite 159.90 160.20
104 Même sable fin, à Nummulites 160.20 160.65
105 Grès calcareux, comme les précédents; pyrite 160.65 160.80
106 Même sable fin, à Nummulites variolaria 160.80 161.35
107 Grès calcareux, avec quelques gros grains 161.35 161.70
108 Même sable fin, à Nummulites variolaria 161.70 162.25
109 Grès calcareux 162.25 162.35
110 Sable fin, à Nummulites variolaria 162.35 162.90
111 Même grès, avec quelques Nummulites. Pas de
gros grains 162.90 163.10
112 Sable fin, à Nummulites variolaria. Toujours
comme au No91 163.10 163.30
113 Grès comme le No111 163.30 163.40
114 Sable fin, comme le No91 à Nummulites 163.40 163.70
115 Grès comme le No 111. Un fragment de coquille 163.70 163.95
116 Sable à Nummulites, comme le No91 163.95 164.30
117 Même grès 164.30 164.40
118 Même sable, Nummulites rares 164.40 164.50
119 Même grès 164.50 165.10
120 Grès calcareux, avec quelques gros grains
de quartz 165.10 165.20
121 Même sable 165.20 168.50
122 Grès calcareux, tendre, en partie marneux, en
partie sablo-glauconieux 168.50 168.70
123 Même sable fin 168.70 169.10
124 Grès calcareux, tendre, Gros grains de sable
et de glauconie 169.10 169.25
125 Sable gris, assez fin, avec quelques grains
de gravier, Nummulites variolaria 169.25 170.20
126 Grès calcareux, tendre, avec parties fines et
parties grossières 170.20 170.35
127 Sable gris, calcareux, avec quelques grains
graveleux et Nummulites variolaria 170.35 171.00
128 Gravier à grains de quartz et de silex,
ayant jusque 10 millimètres de diamètre,
avec Nummulites loevigata roulées et
verdies à la surface. Entre 165m20 on a
recueilli des dents de poissons. Ditrupa
strangulata, Desh., des débris d'huitres et
de Pecten. Entre 152m35 et 165m00 Pecten
plebeius LmK. et Rotularia Nysti. Les
niveaux n'ont pas été plus exactement notés 171.00 172.40
Etage bruxellien.
129 Sable vert, très glauconifère, à grains
demi-fins, 172.40 175.10
130 Grès tendre, fistuleux et branchu,
calcareux, grenu 175.10 175.25
131 Gravier assez semblable au No128. Un
fragment de Pecten et une Nummulites
loevigata, tombées peut âtre de plus haut (?) 175.25 176.85
132 Grés dur, un peu calcareux, composé d'une
pâte grise, terne, avec zones brillantes de
quartzite glauconieux 176.85 177.00
133 Sable calcareux, glauconifères, fin, meuble,
veloué 177.00 178.20
134 Grès branchu, coralliforme, comme le No 130.
Grains de sable très grossier et de glauconie,
dans une pâte calcareuse 178.20 178.40
135 Même sable qu'au No 133 178.40 178.55
136 Un grès très dur, semblable au No132. Pâte
fine et terne, un peu calcareuse, avec nids
de grès lustré, glauconifère et grenu 178.55 178.65
137 Même sable fin que les Nos 133 et 135 178.65 179.30
138 Grès dur, comme le No132 179.30 179.42
139 Sable fin, calcareux et glauconifère,
comme le No133 179.42 179.80
140 Grès très dur, à grain un peu plus fin que
le No132 179.88 179.97
141 Sable gris, comme le No133, mais un peu plus
grenu 179.97 180.14
142 Même grès que le No132 180.14 180.41
143 Sable très grossier et très glauconieux 180.41 181.65
144 Grès lustré, dans une pâte fine, calcareuse 181.65 181.90
145 Sable grossier, comme le No143, avec grès
compacte et grès coralliforme, comme le
No130 181.90 183.10
146 Grès lustré, à pâte fine, très dur, non
glauconifère 183.10 183.37
147 Sable gris, comme le No141, sub-moyen, avec
plaquettes de grès calcareux 183.37 184.90
148 Grès très dur, avec grains de quartz de 2
millimètres 184.90 185.15
149 Sable grossier, calcareux, mélange de grains
fins et de grains grossiers 185.15 185.30
150 Un grès très dur, lustré, à pâte fine, non
glauconieux 185.30 185.40
151 Sable très fin, parsemé de grains assez gros
de quartz et de glauconie, velouté et très
calcareux comme le No133 185.40 186.40
152 Gravier ressemblant beaucoup au No128, base
du laekenien et au No131 186.40 187.20
153 Un grès très dur, non percé. Pas
d'échantillon 187.20