Skip to content. | Skip to navigation

Personal tools

You are here: Home / arch / 054W / 054W0007.TXT

054W0007.TXT

PL. AALTER 54W
A.Rutot - Juillet 1895

7 (II)

Ancienne excavation d'Oudenmolen.

En 1895 l'excavation décrite au No 2 n'est plus visible, tout est éboulé
et on ne voit même plus de trace de grès.

-------------------------------------------------------------------------

PL. AELTRE 54W
E.Delvaux

7 (Suite) = N° 914 epsilon, epsilon', epsilon" de Delvaux
            (5 septembre 1879)

E.Delvaux.- Ann. Soc. Malacologique de Belgique. Bruxelles, 1886, t.XXI,
pp. 282-284.

L'excavation d'Oudenmolen, au fond de laquelle se trouvait réunie la
Société, est formée par une ancienne carrière dont on a jadis exploité les
bancs marneux et les amas coquilliers pour l'amendement des terres. La
hauteur actuelle de l'escarpement ne dépasse plus 3 mètres; les parois sont
couvertes de taillis et revêtues d'une végétation touffue, qui rendent les
observations fort pénibles. Heureusement, l'un des saillants, taillé en
escalier pour monter au plateau, et un autre petit sentier qui mène aux
moulins, permettent de faire les constatations nécessaires et d'atteindre
le banc marneux fossilifère.

La coupe de l'excavation d'Oudenmolen, comprise entre les cotes 19 et 23,
continue et complète celle de la tranchée du chemin de fer. Le fond de la
carrière est occupé par les sables glauconifères à Cardita planicosta. On
peut observer, au pied des taillis, à quelques centimètres au-dessus du
sol, de petits affleurements fossilifères qui correspondent aux couches à
Cardita planicosta de la tranchée. Plus haut, s'étend le lit à Turritelles
intactes, dont l'épaisseur n'est guère moindre que celle observée près du
viaduc; toutefois, la roche est déjà plus cohérente, moins glauconifère et
visiblement chargée de calcaire; les Cythérées se mêlent aux Turritelles,
qu'elles vont bientôt remplacer par leur abondance.

Au-dessus de ces couches, vers les deux tiers de la hauteur de l'escarpe-
ment, le banc principal calcaréo-sableux se montre distinctement sur une
épaisseur de 50 centimètres. Blanc jaunâtre, pointillé de rares grains de
glauconie et de fins éclats de silex, ce psammite calcarifère, pétri de
fossiles avec têt, est très dur et, par son aspect, rappelle à s'y mépren-
dre les marnes à Turritelles que l'on voit dans le sentier du cimetière
près de Cassel, dans le chemin creux au mont des Récollets et, chez nous,
au mont Rouge, au Kemmelberg et au mont Aigu. La seule différence consiste
dans l'abondance de la glauconie et la grosseur de ses grains, qui est
presque double à Cassel et qui diminue à mesure que l'on avance vers le
Nord.

Les fossiles les plus répandus à ce niveau sont:

Turritella edita              Cytherea proxima         Pinna margaritacea
Turritella multisulcata       Cytherea ambigua         Nucula fragilis
Bifrontia laudunensis         Cardita planicosta       Crassatella mystana
Voluta elevata                Cardita elegans          Corbula regulbiensis
Fusus longaevus               Cardita decussata        Turbinolia sulcata
Natica epiglottina            Cardium porulosum        Serpula sp.?
Natica separata               Lucina squamula
Cerithium sp.?                Ostrea submissa.

La plupart des espèces ont le têt dans un état de conservation qui rappelle
les fossiles du calcaire grossier de Paris. Malgré le développement qu'ont
pris les taillis et l'exubérance de la végétation, on parvient à détacher
de nombreux fragments du banc et chacun s'empresse de recueillir les fos-
siles qui manquent à sa collection.

Le banc fossilifère supérieur est recouvert d'une faible épaisseur de sable
glauconifère légèrement argileux, grisâtre, cohérent par le bas, meuble
vers le haut, qui termine l'étage paniselien; enfin, la surface, arénacée,
chargée par places de gravier subpisaire, est parsemée de nombreux cailloux
roulés de silex. Telle est la série visible dans l'excavation d'Oudenmolen,
dont le sommet atteint la cote 23.

Si nous avions à restituer cette coupe avec son couronnement théorique,
nous n'hésiterions pas à placer à la cote 24 le banc graveleux avec Nummu-
lites laevigata, dents de poissons, etc, base du laekenien, dont nous
possédons peut-être le dernier fragment et dont les petits amas de gravier,
entrevus ci-dessus et actuellement encore épars à la surface, achèvent de
démontrer l'existence.
Insert the GSB number to search all associated content