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048E0239.TXT

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ADMINISTRATIEVE GEGEVENS & TECHNISCHE GEGEVENS
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Kaart-Nr:           48E         
PLAAT:              Bree
Nr:                 239 
Type Boring:        
Topografische kaart:               18/6
Uitgevoerd te:      Opitter
Postnr:
Adres boorplaats:   

Opdrachtgever:      
Boorfirma:          
Boordatum:          
Topografie:         
Stalen door:        
Boringsmethode:     
Lengte & doormeters:    

Grondwaterstanden:
1ste maal:        
Bij rust :                         
Tijdens pompen:     
Debiet :            
Waterzaaknr:        
Totale diepte:      
Stalen bewaard:
Maaiveld/ref. peil:                40 m
X:                
Y:                
NIS-code:         

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BOORBESCHRIJVING 
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Nr * Diepte Basis * AARD DER GRONDLAGEN
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PL. BREE 48 E	Aardkundige Dienst van België

M. GULINCK

N° 239
Excursions géologiques en Campine sous la direction des Professeurs A. HACQUAERT et R. TAVERNIER .
(Extrait “Session Extraordinaire Sociétés Belges de Géologie, 19-26 septembre 1946, publié dans “Géologie des Terrains récent dans l’Ouest de l’Europe”)

Une large excavation aux environs de la chapelle Saint-Antoine (Opitter) (9) nous permet d’étudier une belle coupe dans la plaine de Bocholt. Sous une mince couche de sable de couver-ture nivéo-éolien (drift) apparaît un cailloutis visible sur plus de 3 m. Le sommet de ce gravier est affecté de cryorturbations. D’après sa position altimétrique (niveau du sol à la cote +40) il appartiendrait à une moyenne terrasse. Mais comme il existe manifestement une zone failleuse dans la région (voir ci-dessus), ce seul caractère ne peut être déterminant. Il faut s’aider d’arguments lithologies pour préciser la nature de ce cailloutis. On remarque qu’il est composé en très grande partie d’éléments ardennais, emballés dans une masse sablo-limoneuse grisâtre. Au cours de l’excursion, M.L. Van Straaten eut la bonne fortune d’y trouver un caillou de radiolarite, d’origine rhénane.
M.J. Zonneveld rappelle à ce propos les résultats de ses études, tels qu’il les communiqués au cours d’une séance de cette session (24). Il nous a fait parvenir la lettre suivante, où il expose aussi les résultats de l’examen d’un échantillon prélevé au cours de l’excursion :
«Le gravier qu’on exploite près de la chapelle Saint-Antoine n’appartient pas à une moyenne terrasse, mais à la terrasse principale, descendue ici le long de la faille de Rotem. Un argument en faveur de cette opinion est l’existence de la zone de Budel à Stamproy (environ 8 km au N-E d’Opitter), zone qui est la continuation de la terrasse principale à l’Est de la Meuse.
«La région d’Opitter-Bree a la même latitude, à peu de choses près, que la région d’Echterbosch, aux Pays-Bas, à l’Est de la Meuse. Par des méthodes pétrologiques on a montré que près d’Echterbosch la teraase principale renferme des matériaux rhénans. On pouvait donc s’attendre à  trouver des matériaux rhénans aussi dans le Nord de la Campine. En effet, le Dr van Straaten a trouvé dans la ballastière d’Opitter un caillou de radiolarite, roche caractéristique du Rhin. Quoique la très grande majorité des cailloux provienne de la Meuse, le Rhin a cependant étendu son influence jusque dans cette région, comme le montre la présence de cette radiolarite.
«Un échantillon de sable récolté dans la même carrière renfermait trop peu de minéraux lourds pour permettre une analyse complète. On y trouvé 72 grains translucides, dont 9 zircons, 11 tourmalines, 3 rutiles, 2 anatases, 1 staurolite, 6 chloritoïdes troubles, 1 chloritoïde limpide, 3 hornblendes brun verdâtre, 3 grenats, 24 épidotes, 1 hornblende verte, 8 saussurites. C’est surtout la présence de l’épidote qui permet de conclure avec certitude que le Rhin a joué un rôle. La prédominance de l’épidote sur le grenat montre que ce matériau correspond aux sables du Rhin d’Echterbosch (zone de Weert).
«D’autre part, le chloritoïde trouble, la hornblende brun verdâtre et la tourmaline que l’on trouve avec les minéraux rhénans dans le sable d’Opitter sont caractéristiques pour la Meuse. La proportion du chloritoïde et de la hornblende brun verdâtre est la même que dans la zone de Budel à Stamproy, celle-ci étant le prolongement de la terrasse principale; elle est distincte des chiffres obtenus pour la moyenne terrasse: à Elsloo (moyenne terrasse), par example, la hornblende brun verdâtre est nettement dominante. Ceci confirme l’identité de la terrasse d’Opitter avec la terrasse principale de Stamproy, Sittard, Maastricht, Asch, Genk, etc.
«Le fait que dans la carrière d’Opitter n’existe qu’une faible proportion de cailloux rhénans, tandis que le sable y présente une influence du Rhin beaucoup plus marquée, est en accord avec des observations similaires aux Pays-Bas. Il est vraisemblable que le Rhin était plus riche en sable, mais moins riche en gravier que la Meuse.
«Les sondages effectués au Nord de l’escarpement de faille ont montré que le cailloutis peut y être beaucoup plus épais que sur le plateua de la Campine. Il est possible qu’au Nord de la faille de Rotem on trouve la zone de Sterksel (un dépôt du Rhin légèrement plus ancien que la zone de Budel) sous le dépôt mixte mosan-rhénan, comme cela a pu être démontré à Stamproy, par exemple.
«Enfin, en ce qui concerne l’âge de la terrasse principale, on peut faire observer qu’aux Pays-Bas on a pu montrer que la zone du Budel est environ d’âge Mindel. Comme le gravier de la terrasse principale est le prolongement en amont de la zone de Budel, on peut émettre l’hypothèse que les dépôts de cette terrasse ont le même âge. »
De tout ceci il résulterait que le gravier de la chapelle Saint-Antoine appartient à une des zones du complexe de la terrasse principale. Ainsi donc se confirme la nature tectonique de l’escarpement du bord nord du plateau campinois. La faille de Rotem-Heerlerheide aurait joué avant le dépôt de la zone de Weert. Il est probable que la descente du segment septentrional a modifié l’hydrographie de l’époque, de façon à permettre le dépôt des couches de la zone de Weert, à éléments rhénans. C’est alors que se creusèrent les thalwegs de l’Ittre, de l’Oeteren, etc., qui furent remblayés en même temps que la plaine de Bocholt. Ceci explique la similtude de niveau des cailloutis, tant dans ces vallées que dans la dite plaine.

(24) J.I.S. Zonneveld. Quelques remarques sur la stratigraphie de la paléographie quaternaire des Pays Bas (C.R. session extraordinaire. 1946 ; present volume, pp. 372-382).


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STRATIGRAFISCHE INTERPRETATIE
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   Top   * basis   *STRATIGRAFISCHE EENHEDEN
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AUTEURS
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OPMERKINGEN EN ANALYSES
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