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43W0393

EDEGEM : Akademisch Ziekenhuis extensie :

EDEGEM –  Wilrijkstraat 

coordonnées Lambert :  152.750  et 205.600,  altitude : + 14m50

Les fondations de l’extension du complexe hospitalier  de l4akademisch Ziekenhuis d’Edegem ont débuté. Les terrains de couverture (sol arable et limons pléistocènes ) ont été déblayés. Les couches miocènes ont été entamées sur un mètre. 
Une strate coquillière lumachellique les coiffe. Celle-ci contient essentiellement des valves isolées de divers bivalves relativement bien conservées et des gastéropodes moins bien conservés (brisures mécaniques).  L’association de nombreuses Venus multilamellosa, de très abondantes Lucina,  de nombreux Dentalium, l’absence de Glycymeris, les éléments de thèques des balanes et les otolithes présents permettent de considérer cette lumachelle comme étant le produit d’un remaniement de couches des Sables d’Edegem. Le chantier reprendra début août. Les fondations nécessiteront encore quelques cinq mètres de creusement


EDEGEM : Akademisch Ziekenhuis extensie  -  43 W  393
coordonnées Lambert :  152.750  et  205.600,  altitude : + 12m50 (DNG)

Les fondations de l’extension du complexe hospitalier  de l’Akademisch Ziekenhuis d’Edegem ont débuté. Les terrains de couverture (sol arable et limons pléistocènes ) ont été déblayés. Les couches miocènes ont été entamées sur un mètre. Une strate coquillière lumachellique les coiffe. Celle-ci contient essentiellement des valves isolées de divers bivalves relativement bien conservées et des gastéropodes moins bien conservés (brisures mécaniques). L’association de nombreuses valves de Venus multilamellosa, de très abondantes valves de  Lucina,  de nombreuses coquilles de  Dentalium, l’absence totale de coquilles de Glycymeris, l’abondance d’éléments de thèques des balanes et les divers  otolithes présents permettent de considérer cette lumachelle comme étant le produit d’un remaniement d’une ou plusieurs couches de strates  des Sables d’Edegem. Le chantier reprendra début août. Les fondations nécessiteront encore localement (égouttage, installation de conduites diverses..) quelques cinq mètres de creusement supplémentaire.   

EDEGEM – Akademisch Ziekenhuis  
Observations complémentaires

Le sommet de l’Argile de Boom se situe à quelques 5m60 sous le niveau du sol (circa  + 12m DNG) cad.  à + 5m40 DNG. Il s’agit d’une  argile gris bleutée,  localement gris brunâtre (altération). L’Argile de Boom a donc été dénudée, son sommet a été plus ou moins oxydé, mais très irrégulièrement  (surface d’altération non plane ?), un banc de septaria a été disloqué et dispersé. 

La couche la surmontant a de 30 à 40 cm d’épaisseur et consiste en un amalgame de blocaux d’argile (Argile de Boom) centimétriques à décimétriques gris bleuté ou brunâtres, de fragments de septaria très plats (épaisseur maximale 10 cm ), de teinte gris clair à gris beige, dépourvus de toutes cristallisations pyriteuses ou carbonatées, de rares concrétions de pyrite de forme étirée, et d’une masse sableuse très argileuse et très glauconifère porteuse de quelques macro-fossiles : fragments de radioles de cidarides,  coquilles de dentales, et rares coquilles très mal conservées de gastéropodes. Un gravillon ténu et très diffus ainsi que des petits fragments de mollusques y figurent également. 
Interprétation : Miocène – Base des sables d’Edegem

Vient ensuite une masse sableuse argileuse très glauconifère porteuse de très petits (millimétriques)  débris coquilliers ( épaisseur maximale observée circa 50cm). 
Interprétation : Miocène – Sables d’Edegem

Nouvel ensemble : une lumachelle constituée de coquilles plus ou moins altérées (plages décimétriques démontrant une oxydation locale très intense avec rubéfaction), de bivalves dépareillés, de gastéropodes plus ou moins brisés, de dentales généralement mieux conservés, accompagnées de quelques polypiers solitaires (Genre Flabellum)  endommagés, et de nombreux otolithes plus ou moins fortement altérés. Seuls bivalves demeurés valves en connexion, quelques grandes Panopea extrêmement fisurées, quelques petites Corbicula et exceptionnellement quelques petites Lucina.   
Aucun reste de densité significative, comme des dents d’élasmobranches, des vertèbres ou des ossements de téléostéens, ou encore des ossements de cétacés…,  n’a été observé. 
Epaisseur maximale observée : 60 cm.
Interprétation : Sables d’Edegem remaniés en un Miocène plus tardif, au Pliocène, ou au début du Pléistocène.

Le sommet de cette lumachelle est fortement oxydé et les coquilles de sa partie sommitale sont virtuellement désagrégées. Un gravillon et des petits (max. 1cm) galets de silex noirâtres y sont intégrés.
Interprétation : Pléistocène.

Les limons coiffent le tout. Quelques fragments coquilliers s’observent encore dans le mètre inférieur. 

Macrophotos (terrain et échantillons) en préparation                                             J.  Herman   Août 2008


EDEGEM : Archives SGB - Ajoute au point 43 W 393 Lumachelle à +7m50 DNG

EDEGEM  - Réflexions  et questions supplémentaires


Les éléments des thèques (tergae et scutae ) du Cirripedia (Balanidae, Actinobalanus collinsi)  sont les fossiles les plus abondants. A l’exception d’une thèque complète , toutes les autres sont  désarticulées. Ces animaux croissent sur un support solide. Ici, aucun septaria, aucune roche et des coquilles de mollusques trop petites pour les avoir portés,  sur quel(s) support(s)  ont-ils  crû ? 

Les coquilles des Gastropoda sont toutes brisées, si non fracassées. Les coquilles d’Arrhoges et leurs expansions alaires sont particulièrement épaisses et solides, mais aucune ne fut rencontrée intacte. Leurs coquilles sont amputées de leurs expansions. 

Les coquilles des Bivalvia sont toutes dépareillées. Toutefois, quelques coquilles de Panopea fissurées à l’extrême sont restées valves en connexion et, de surcroît, quelques-unes s’observent en position subverticale.

Les coquilles des Scaphopoda  sont toutes brisées.

Ces observations permettent de supposer que tous les invertébrés furent arrachés de leurs supports ou de leurs milieux de vie (à même le fond ou enfouis dans le sédiment) et déplacés. Le transport ne s’effectua peut-être pas sur longue distance, mais fut très sélectif (absence de tout ossement ou de toute dent) et violent. Les  quelques Panopea survivantes , car arrachées en dernier de leur profond terrier, se sont redressées au sein de la lumachelle.
La lumachelle a ensuite subi compaction et une décalcification assez prononcée.  Seuls les otolithes semblent en avoir moins souffert .

Les responsables des perforations des coquilles de mollusques comptent au moins deux groupes responsables : certaines perforations sont ovalaires à creusement régulier (opération circulaire lente) d’autres perforations sont quadrangulaires et semblent brutales (opération apparemment percutante).
         
                                                                                                                                J.Herman  Septembre 2008

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