PL. HOBOKEN 43W Service géologique
E.VAN DEN BROECK de Belgique.
No 3 LE PUITS ARTESIEN du
PEIGNAGE DE LAINES D'HOBOKEN par ERNEST VAN DEN BROECK
d'après les documents et échantillons communiqués par
M.le Dr A. Poskin et par M.Michelis, Dr du peignage de
laines d'Hoboken.
Les renseignements que nous donnons
en premier lieu ont été fournis très obligeamment à
M. le Dr Poskin par les ingénieurs du peignage de
laines à Hoboken.
Le puits d'Hoboken a été foré en 1885-86,
d'après les plans de M. le baron van Ertborn, par
M.J. van Bergen, entrepreneur, 10, rue de Saxe, à Anvers.
Le forage se trouve à une cinquantaine de
mètres de la rive droite de l'Escaut, joignant les
chantiers de la société John Cockerill. Il se trouve à
la cote 6m,20 au-dessus du niveau de la mer.
Le puits artésien d'Hoboken s'alimente à la nappe du Ledien,
à 151 mètres de profondeur.
Le tubage descend jusqu'à la
profondeur de 113 mètres avec un diamètre de 0m,23.
Débit: 600 m3 en 24 heures à 50 mètres sous le niveau
du sol. Nous n'avons pu nous procurer de renseignements
sur le niveau hydrostatique, qui probablement reste
sous le niveau du sol. Des pompes sont installées pour
extraire l'eau.
Le cout du forage, y compris l'installation et
l'achat des pompes, a été de 30.000 francs.
L'eau a une température de 15 oC. Elle est
inodore; saveur légèrement alcaline, fraîche, avec de
nombreuses bulles de gaz (air atmosphérique ou acide
carbonique?) Vue sur une faible épaisseur, l'eau est
limpide, claire; sur une tranche plus forte, l'eau est
laiteuse, contenant beaucoup de sable fin grisâtre
(Ledien) qui se dépose rapidement. Après 12 heures de
repos, le sable est entièrement déposé et l'eau
conserve une légère teinte opalescente. L'eau est
bicarbonatée sodique, comme le prouvent les cristaux
sodiques qui se déposent sur les parois des chaudières
des machines et qui nècessitent de fréquents nettoyages.
D'après les observations de l'ingénieur l'eau prend
cette coloration laiteuse aprés une grande période de
sécheresse, comme le cas s'est présenté cet été (50
jours de sécheresse absolue). En temps ordinaire ou en
temps de pluie, l'eau est parfaitement incolore.
Au début, le trou de sonde s'est ensablé à plusieurs
reprises. Il est probable qu'actuellement il s'est
créé une excavation à l'éxtrémité du trou de sonde et
que le sable en suspension dans l'eau provient des
parois de l'excavation, et qu'il est entrainé par
l'aspiration violente de la pompe.
Des échantillons du forage nous ont été confiés par M. Michelis,
Directeur de l'établissement. Ils nous ont permis de
commenter et de détailler les données générales
suivantes, qui représentent la coupe telle qu'elle à
été résumée par M. le baron O. Van Ertborn.
1 Quaternaire supérieur,Sable de 0m00 à 2m40 2m40
campinien
2 Argile de Boom,avec un banc
de septaria de 2.40 à 44.00 41.60
3 Sables argileux d'Assche
(Eocène sup.) de 44.00 à 65.53 21.53
4 Argile verdâtre glauconifère
(Eocène sup.) de 65.53 à 101.60 36.07
5 Argile grise plastique
(Eocène sup.) de 101.60 à 110.30 8.70
6 Sables noirs glauconifère
avec Nummulites de 110.30 à 112.30 2.00
7 Sable argileux bleuâtre
avec rognons de grès durs
(Sables de Wemmel) de 113.00 à 130.00 17.00
8 Sabls grisâtre fins,
Wemmelien, aquifère de 130.00 à 151.00 21.00
Comme depuis quelques années les progrès de nos
connaissances géologiques ne permettent plus de
rapporter au Wemmelien les sables, avec rognons de grès
que l'on rencontre en sous-sol dans les plaines du nord
directement sous-jacentes à l'argile glauconifère
asschienne; et que, de plus, les 21 mètres de sables
grisâtres fin, qui se trouvent à leur tour sous les
sables à rognons de grès, pourraient peut-être bien
être interprétés comme appartement à un autre étage
que ceux-ci, j'ai demandé à M. le Directeur du peignage
de laines d'Hoboken communication des quelques
échantillons de sédiments et de fossiles que M. Poskin
avait vus à l'etablissement d'Hoboken.
Ayant, grâce à
l'obligeance de M. Michelis, reçu ces échantillons en
communication, j'ai pu faire les observations suivantes
sur les divers niveaux rencontrés dans le forage d'Hoboken:
No 1. Le sable épais de 2m,40, qui constitue
le sommet de la coupe, est un dépôt, à grain moyen ou
demi-fin, de coloration roussâtre, qui rapelle les
caractères des sédiments éoliens ou de dune,
c'est-à-dire remaniés par le vent et dont l'âge excact
paraît bien difficile à préciser: quaternaire supérieur
ou moderne?
No 2. Cette épaisse formation argileuse
(41m,60) est bien l'argile rupelienne supérieure ou
argile de Boom. L'on observe, outre un banc de septaria
dont des fragments sont représentés dans l'échantillon
conservé, des concrétions pyriteuses, comme il s'en
rencontre si souvent à ce niveau géologique.
No3. Le sable d'Assche est ici très fin, presque
limoneux, très finement micacé et pointillé de grains
noirs de glauconie, nombreux, mais non visibles à
à l'oeil nu. Le depôt est grisâtre, legerement cohérent
et non fossilifére. C'est bien le sable asschien de
de l'éocène supérieur.
No 4 et 5. Ce sont les deux facies
successifs et superposés, généralement rencontrés
dans la composition de l'argile asschienne. La
glauconie, dans la masse verdâtre supérieure, épaisse
de 36m,07, est en grains généralement décomposés, d'un
vert pâle et de petite taille; la glaise grise, sous-
jacente, très plastique et epaisse de 8m,70, donne lieu
après dessiccation, à de curieuses petites
efflorescences discoides mamelonnées, assez nombreuses
par place sur certains échantillons et d'une saveur
légèrement saline. L'argile asschienne atteint un
développement total de 44m,77.
No 6. Ce dépôt, d'après sa description: sables noirs
glauconifères avec nummulites, semblait très clairement
se rapporter à la "bande noire", c'est-à-dire à la
condensation glauconieuse, souvent localisée à la base
de l'argile asschienne dans une zone sableuse très
nummulitifère.
Or l'échantillon, représentant cette
couche de 2 mètres d'épaisseur, consiste en un sable
grisâtre, à grains hétérogènes, comme grosseur, simplement
mélangé de glauconie relativement peu abondante.
Quelques grains de quartz très grossiers, graveleux
même, sont épars dans la masse et permettent
l'assimilation du depôt à la "bande noire".
L'échantillon est marqué de 110.30 à 112.30. Or, un
autre échantillon, marqué 112.50 et constitué par un
mélange de petites nummulites et de menus débris
coquilliers renferme, outre Chlamys (Pecten) corneus,
Cellepora petiolus Sow. et de nombreux fragments
d'Ostrea une singulière association de Nummulites
paraissant indiquer un mélange faunique. On y trouve
en effet, avec de rares Nummulites Orbignyi Galéotti
et des Nummulites Wemmelensis du niveau de la bande
noire, d'assez nombreuses Nummulites variolaria du
Ledien. Ce niveau résulterait, semble-il, du
remaniement et du lavage des sédiments lediens par les
eaux de la mer asschienne.
No 7. Un échantillon de sable fin grisâtre, accompagné
de fragments de grès blanchâtres pointillés de
glauconie n'a pas d'indication de profondeur. Il parait
fort probable, surtout par suite de la présence des
grès, qui sont bien caractétistiques du Ledien, que
l'échantillon représente la couche no 7. La faunule
constatée au sein de ces sables très fossilifères et
que M.G. Vincent a soigneusement examinés à cet effet,
comprend les espèces suivantes: Chlamys (Pecten)
corneus,J.Sow, extrêmement abondant, Chlamys (Pecten)
pleibeia, Lunulites radiata, Lmk., Nummulites Orbignyi,
Galeotti, Nummulites Wemmelensis, Nummulites variolaria
extêmement abondantes. Voici encore le mélange, comme
dans la couche 6, de nummulites qui caractérisent deux
niveaux géologiques différents, puisque les deux
premières citées ci-dessus appartiennent aux étages
wemmelien et asschien, alors que la dernière est
essentiellement ledienne. Il est vrai que la N.
Orbignyi a déja été rencontrée, mais toujours fort
exceptionnellement dans le ledien, ainsi que M.G.
Vincent l'a, le premmier, constaté. Que faut-il
conclure de ceci? Les échantillons ont-ils été mal
recueillis ou melangés (soit par l'inexpérience des
ouvriers, soit par le fait du système de forage à
l'eau par exemple) ou bien de tels mélanges fauniques
existent-ils réellement, ou bien encore le Wemmelien
existerait-il, confondu parmi les 17 mètres de sables
avec grès qu'avec MM. Rutot et Vincent je rapporte au
Ledien dans la coupe d'Hoboken? Il y a là en tout cas
une inconnue intéressante à dégager, au sujet de
laquelle on doit actuellement se borner à formuler
simplement ces diverses hypothèses.
De véritables lumachelles pyriteuses avec test des coquilles
et foraminifères, en partie décomposés, plaques épaisses
d'environ un centimètre, ont été obtenues des mêmes
niveaux lediens. Ces caractères peuvent avoir une
certaine influence sur les qualités de l'eau lorsque
les niveaux pyriteux se trouvent vers la surface -
variable dans sa profondeur suivant les influences
climatériques - de la nappe liquide et il paraît
d'autant plus utile de les signaler que tels nodules
pyriteux ne semblent pas encore avoir été mentionnés
dans le Ledien.
De la profondeur de 116 mètres quelques
échantillons de coquilles ont encore été rencontrées.
Elles ont fourni à M. G. Vincent les déterminations
suivantes: Ostrea plicata, Sol. (O. flabellula, Lamk)
Ostrea gryphina, Desh, Chlamys (Pecten) plebeia, Lamk.,
Chlamys (Pecten) corneus, Sow, Turritella imbricataria ?
Lmk. Ditrupa strangulata, Desh. Nummulites variolaria.
L'épaisseur du sable Ledien avec grès est de 17 mètres.
No 8. - L'échantillon du sable inférieur grisâtre fin
et meuble, dépourvu de grès, qui a fourni la source,
offre un intérêt tout particulier. Son examen montre
tout d'abord qu'il ne peut être question ni du sable
fin yprésien, qui se trouve vraisemblablement au-dessus
de l'argile yprésienne retenant les eaux de la nappe,
ni du sable, à grains hétérogènes, du Laekenien. C'est
un dépôt sableux très fin, meuble, gris pâle très
riche en Foraminiféres de la famille des Rotalidae
et surtout des Miliolidae, contenant des Entomostracés,
des piquants de Spatangus, très abondants et enfin de
petites Nummulites un peu altérées, mais que leur
forme et leur taille ne permettent
guère de rapporter à une autre espèce qu'a Nummulites
variolaria du Ledien.
Ce dépôt sableux, qui n'a pas
encore été percé à 21 mètres sous la base de la zone
à grès ledien, fournit donc ici une indication nouvelle
et intèressante sur la division de l'étage Ledien en
deux zones, dont l'inférieure, très développée, semble
dépourvue des niveaux grèseux, qui jusqu'ici étaient si
constants dans les autres forages ayant traversé cet
étage base de l'Eocène supérieur en Belgique. L'étage
entier présente à Hoboken, un développement d'environ
une quarantaine de mètres, car le forage s'est arrêté
sans toucher la base de ce dépôt, qui a fourni la
source ulitisée par le puits artésien.
De ce qui précède, on peut donc résumer comme suit les
données du Puits artésien du Peignage de laines d'Hoboken:
Localité: Hoboken, à 5 kil. S.-O. d'Anvers, à 50
mètres des rives de l'Escaut. - Altitude: 6m,20. -
Profondeur: 151 mètres. - Débit: 600 m3 par 24 h.
(Aspiration à 50 mètres sous le sol). - Eau: limpide,
un peu alcaline, bicarbonatée sodique. - Température:
15 oC. - Niveau hydrostatique: inférieur au niveau du
sol. - Coupe géologique:
Dépôts recouvrants (Q. ou Mod.) 2m40 Sable meubl.à gr.moy.(éol.) 2m.40
Oligocène moyen Etage rupelien 41.60 Argile de Boom 41.60
(Sable supérieur asschien 21.53
(Argile glauconifère 36.07
(Etage asschien 69.30 (Argile grise plastique 8.70
Eocène supérieur ( (Sable inférieur asschien 2.00
(
( (Sable avec grès 17.00
(Etage ledien 38.00 (Sable sans grès,aquifère 21.00
Van den Broeck E. - Bull. de la Soc. Belge de géol.
Bruxelles, 1893, t. VIII,pp.143.-148.
Nota: L'épaisseur donnée au Ledien est trop considérable, le sable sans grès,
d'une épaisseur de 21 mètres est sans doute le représentant des couches
paniselo-bruxelliennes. Halet 1915
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Pl. Hoboken 43W Service géologique
M.Mourlon de Belgique
No 3' = 8301 de Delvaux 3 juillet 1885.
(2 échantillons)
Forage d'Hoboken par M.O. Van Ertborn, Société anonyme
de Peignage de laines.
Cote d'altitude de l'orifice 7 (6.20).
A* Divers fossiles,dents,nummulites,etc,rapportés au
Wemmelien par l'auteur,provenant de la profondeur 120
à 124.
B* Sable argileux,fin,glauconifère avec grès ou psammite,
rapporté par lui à l'ypresien (par moi au paniselien)
135 m le grès (0.12 c)
147 Sable.
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Pl. Hoboken 43W Service géologique
M.Mourlon de Belgique
3'' = 8325 de Delvaux 17 mars 1888.
Don de M.le Baron O. Van Ertborn: 5 échantillons
A* Bande noire,fossilifère,impure.
B* Sable impur avec grains de gravier dans la bande noire,
dissèminés et gros grains de glauconie;deux variétés de
Nummulites
Grès +/- dur lustré ; fossilifère Ostrea sp?
C* Couches fossilifères pyriteuses,Turritelles,N.W,
Ditrupa,etc.
D' Graphularia
D Turbinolia (grand) Pecten corneus Echiniolampas affinis
O.flabellula Pecten Honi Nucleolites
O.gryphina Cardita elegans
Pecten plebeius Turritelles (pyriteuses)
N.W. et V.Orbigny.
Dents entières et brisées. Diverses dans tubes.
E* Grès friable à N. variolaria et nombreux foraminifères
F* Sable à grains irrégulier avec N. et abondance de
foraminifères.
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PL. HOBOKEN 43W Service Géologique
F.HALET. de Belgique.
3(suite) Le puits construit par Van Ertborn débite actuellement
(1927) 22 à 23 mètres cubes à l'heure, au moyen d'un
compresseur actionnant une pompe mammouth.
L'appareil de pompage est placé vers 112 mètres de
profondeur.
PL. HOBOKEN 43W Service Géologique
F.HALET. de Belgique.
3'(suite) Un deuxième puits profond a été exécuté à l'Usine de
Peignage de laine en 1905; ce puits est situé un peu à
l'Est du premier puits.
Profondeur: 156 mètres.
Diamètre du fond: 280 millimètres.
Débit: environ 23 mètres cube à l'heure au moyen d'un compresseur.
Un filtre est placé dans la partie inférieure du puits;
malgré ce filtre il y a un peu de sable ledien qui est
entrainé avec l'eau pompée, mais en très faible
quantité.
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PL. HOBOKEN 43W Service Géologique
F.HALET. de Belgique.
3 (suite) Analyse communiquée au Service Géologique par M. STAS,
attaché aux Etablissements Gevaert à Vieux-Dieu.
L-1 - Hoboken.
Caractères physiques et organoleptiques: limpide,incolore,inodore?
Dureté totale: 2.5 degrés hydrotimétriques (Boutron et Boudet)
Dureté permanente: 2.0 degrés
Dureté temporaire: 0.5 degrés
Composition chimique: Quantité par litre
Grammes
Ion chlore (C1) 0.380
Ion sulfurique (SO4) traces
Nitrates néant
Nitrites néant
Ammoniaque nèant
Ion de fer (Fe)
(essai fait sur eau concentrique 8/1) néant
Ion de calcium (Ca) --
Carbonate de chaux, d'après hydrotimétrie
(Ion carbonique CO3) 0.360
Chaux à l'état de sels autres que le
carbonate, d'après hydrométrie --
Ion magnésium (Mg) --
Sels alcalins - Chlorure de sodium 0.634
Oxydabilité (oxygène consommé) 0.001
Matiéres organiques calculées (Procédé Kubel) 0.021
Résidu fixe après dessication à 110 oC 1.420
Alcalinité totale vis-à-vis Methylorange
(en NaOH) 0.580
L 2 - Hoboken.
Caractères physiques et organoleptiques:limpide,incolore,inodore.
Dureté totale: 2.5 degrés hydrotimétriques (Boutron et Boudet)
Dureté permanente: 2.0 degrés
Dureté temporaire: 0.5 degrés
Composition chimique Quantité par litre
Grammes
Ion chlore (C1) 0.424
Ion sulfurique (SO4)
Nitrates néant
Nitrites néant
Ammoniaque néant
Ion fer (Fe)(essai fait sur eau concentrique 8/1) néant
Ion calcium (Ca) -
Carbonate de chaux, d'après hydrotimétrie (Ion
carbonique, CO3) 0.360
Chaux à l'état de sels autres que le carbonate,
d'après hydrotimétrie -
Ion magnésium (Mg) -
Sels alcalins - Chlorure de sodium 0.707
Oxydabilité (oxygène consommé) 0.0017
Matières organiques calculées (Procédé Kubel) 0.035
Résidu fixe aprés dessication à 110 oC 1.260
Alcalinité totale vis-à-vis Méthylorange
(en NaOH) 0.560
A. GROSJEAN 26 juillet 1949.
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PL. HOBOKEN 43W Service Géologique
F.HALET. de Belgique.
No 3(suite)
Note sur les puits de la S.A Peignages de Laine à Hoboken.
En juillet 1949, la S.A. des Peignages de Laine à
Hoboken possède quatre puits: deux puits de 300mm et
deux puits de 100mm.
Le premier puits (300mm) est presque
hors d'usage par suite de l'écrasement des tubes;
on ne peut plus retirer ni les tuyaux à air ni les
tuyaux à eau; son débit a fortement diminué; il sert
uniquement de réserve.
Le deuxième puits (300mm), qui se trouve au voisinage
de la rue et est le plus éloigné de l'Escaut, est
équipé d'une pompe électrique immergée; en juillet 1949
le niveau hydrostatique au repos s'y établit à 74m de
profondeur.
Le troisième puits (100mm) est équipé à l'air comprimé;
de concert avec le deuxième puits, il assure
l'alimentation normale de l'usine soit 30 à 35m3 à
l'heure.
Un quatrième puits (100mm), établi au voisinage de
l'Escaut, n'est pas utilisé parce que de débit trop
faible; en juillet 1949, le niveau hydrostatique au
repos s'y établit à 65 mètres de profondeur. L'usine
a l'intention de creuser un cinquième puits (300mm)
au voisinage du quatrième (Répertoire des Eaux
souterraines: dossier no 141.)
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PL.HOBOKEN 43 W. Aardkundige Dienst
van Belgie
3 (vervolg)
Laboratorium van het Ministerie van Volksgezondheid.
WATERONTLEDING UITSLAG Nr. 59 H 479, van 13.1.1960.
Monster gemerkt : S.A. Peignages de laine Hoboken.
puits profondeur 180 m.
Opgenomen de : Aout 1959.
CHEMISCHE EIGENSCHAPPEN.
Ca++ 8.6 mg/1
Mg++ 1.1
Fe++ 0
Na+ 580
C1- 450
SO4-- 19
HCO3- 714
CO3-- 60
Indamprest bij 110 oC : 1520 mg/l
Totale hardheid: 2.6 o Fr
Bicarb. hardheid: 2.6 o Fr
Blijvende hardheid 0 o Fr
TA (alkal.phph) : 5 o Fr
TAC (alkal.M.O) : 68.5 o Fr