PL. KASTERLEE 30E
188 (VI) Ibid, page 376.
Des deux côtés de la route de Casterlé les dépôts
scaldisiens sont recouverts de dépôts sableux qui
constituent les dunes dites Hooge Bergen; les plus
hautes atteignent la cote 39.
Par suite des éboulements et aussi des plantations,
le contact entre les sables des dunes et les dépôts
scaldisiens sous-jacents est difficile à observer.
Cependant, en fouillant le sol à la bêche, jusqu'au
pied d'une petite dune située à 200 mètres à l'Ouest de
la grand'route de Gheel à Casterlé (voir fig. 1, point B)
et dont le sommet est vers la cote 28, nous avons
pu relever, de haut en bas, la succession suivante:
1. Sable dunal 3m00
2. Niveau graveleux composé de petits galets roulés en
silex (souvent éclatés), en quartz translucide et en
limonite 0m05
3. Sable quartzeux, jaune clair, très finement glauco-
nifère, visible sur 1m00
Le niveau graveleux no 2 parait identique à celui
que nous avons décrit dans la coupe A; il en résulte
que le sable dunal repose en ce point sur un gravier
d'âge pléistocène et que par conséquent, les sables des
dunes susjacentes sont d'âge pléistocène ou holocène.
Cette découverte met à néant l'ancienne opinion
émise par Van Ertborn (2) que les dunes des environs
de Casterlé seraient d'âge tertiaire et représente-
raient la région dunale de la mer scaldisienne, lors du
commencement de son retrait vers le Nord.
-----------------------------------------
(1) O. VAN ERTBORN, Texte explicatif du levé géologique
de la planchette de Lille. Bruxelles, F. Hayez,
imprimeur de l'Académie royalde de Belgique, 1881.
(2) O. VAN ERTBORN, Texte explicatif du levé géologique
de la planchette de Casterlé. Bruxelles, F. Hayez,
imprimeur de l'Académie royal de Belgique.
PL. KASTERLEE 30E
188 (VI) Ibid, page 376.
Des deux côtés de la route de Casterlé les dépôts
scaldisiens sont recouverts de dépôts sableux qui
constituent les dunes dites Hooge Bergen; les plus
hautes atteignent la cote 39.
Par suite des éboulements et aussi des plantations,
le contact entre les sables des dunes et les dépôts
scaldisiens sous-jacents est difficile à observer.
Cependant, en fouillant le sol à la bêche, jusqu'au
pied d'une petite dune située à 200 mètres à l'Ouest de
la grand'route de Gheel à Casterlé (voir fig. 1, point B)
et dont le sommet est vers la cote 28, nous avons
pu relever, de haut en bas, la succession suivante:
1. Sable dunal 3m00
2. Niveau graveleux composé de petits galets roulés en
silex (souvent éclatés), en quartz translucide et en
limonite 0m05
3. Sable quartzeux, jaune clair, très finement glauco-
nifère, visible sur 1m00
Le niveau graveleux no 2 parait identique à celui
que nous avons décrit dans la coupe A; il en résulte
que le sable dunal repose en ce point sur un gravier
d'âge pléistocène et que par conséquent, les sables des
dunes susjacentes sont d'âge pléistocène ou holocène.
Cette découverte met à néant l'ancienne opinion
émise par Van Ertborn (2) que les dunes des environs
de Casterlé seraient d'âge tertiaire et représente-
raient la région dunale de la mer scaldisienne, lors du
commencement de son retrait vers le Nord.
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(1) O. VAN ERTBORN, Texte explicatif du levé géologique
de la planchette de Lille. Bruxelles, F. Hayez,
imprimeur de l'Académie royalde de Belgique, 1881.
(2) O. VAN ERTBORN, Texte explicatif du levé géologique
de la planchette de Casterlé. Bruxelles, F. Hayez,
imprimeur de l'Académie royal de Belgique.