Skip to content. | Skip to navigation

Personal tools

You are here: Home / arch / 021E / 021E0108.TXT

021E0108.TXT

          
          PL. OOSTENDE 21E                   Service géologique
          F.Halet                                de Belgique

                            11 avril 1923 
     
108 (VI)  Coupe prise à l'extrémité Ouest de l'excavation faite
          pour le nouveau port de pêche d'Ostende.

          Coupe de la paroi Sud de l'excavation, longueur actuelle
          115 m. en parlant de l'extrémité Ouest.

        1 Argile grise                                           0m20
        2 Sable gris, coquillier, noir par places                0m30
        3 Argile grise et noire, putride                         0m30
        4 Sable très coquillier (Mytilus edulis, Cardium
          abondants                                              0m30
        5 Argile grise, avec taches noires à la partie
          supérieure.                                            1m20
        6 Sable gris quartzeux, coquillier: Cardium edule
          abondants, Mactra, Scrobicularia piparata, mya 
          arenaria, (faune actuelle), épaisseur variant de
          1 à 3 mètres.
        7 Tourbe brune avec à la partie supérieure nombreux
          Barnes candida épaisseur:                              1m50
        8 Argile grise, visible sur                              0m50

          La tourbe semble disparaître dans la direction de l'Est.
          Les couches 1 à 4 paraîssent représenter les dépôts
          modernes déposée au fond du bassin de retenue, depuis
          sa création.
          La couche 5 paraît correspondre à l'argile des polders.


                         4 juillet 1923
                              
          Un peu à gauche de la coupe précédente on observe la
          succession suivante:

        1 Argile grise des Polders
        2 Sable gris à allure ravinante contenant dans la
          partie supérieure des lignes ou trainées argileuses,
          avec coquilles: Cardium edule bivale, Scrobicularium,
          Mytillus edulis.
          Ce même sable contient des lignes de matières
          tourbeuses, sous forme de plaquettes et boules, un peu
          arrondies.
        3 A la base de ces couches sableuses, se trouve un
          niveau argileux au contact duquel les eaux sortent des
          sable.

          Tout près de l'extrémité Ouest de la paroi Sud de
          l'excavation on observe une curieuse pénètration de
          l'argile supérieure dans la couche de tourbe, ce
          phénomène ressemble beaucoup à celui observé d'une
          façon plus commune dans les travaux de l'avant-port
          d'Anvers.
          Les délimitation entre la tourbe et l'argile sont très
          nettes.

          

108(suite)J.CORNET - Ann.Soc.Gèol.Belgique,t.XLVI,1923, pp.B 195-196.

          M.Cornet a observé la coupe suivante,à  l'endroit ou
          l'on fait les terrassements pour la construction de
          l'écluse qui doit relier le port au chenal.

          La couche 4 est la tourbe moderne, sui présente une
          épaisseur de 1m50 et plus. Elle repose sur une argile
          grise, 5, plastique, jusqu'à la ligne A B qui marque le
          fond de l'excavation. Cette argile présente vers le
          haut des noyaux noirs, tourbeux, qui sont en réalité les
          les sections de rhizonmes et de racines de plantes
          aquatiques. Cest le mur de la couche de tourbe.

          A droite de la coupe (vers le chenal), la tourbe est
          recouverte d'une couche de 60 cm. d'un sable marin gris,
          non argileux, rempli de coquilles de Cardium edule,
          généralement de petite taille, bivalves, avec de nombreux
          examplaires de Scrobicularia plana. On y voit quelques
          autres coquilles: Donax vittatus, Mactra solida, etc.

          La tourbe est remaniée au contact du sable marin, sur une
          épaisseur de 10 à 15 cm., et remplie de coquilles de Cardium
          edule; etc. La surface supérieure de la tourbe présente, du
          reste, des ravinements qui font varier l'épaisseur de
          la couche. 

          Vers la gauche de la coupe, la tourbe et l'argile pleistocène        
          sous-jacente sont coupée par un  ravinement très raide,
          et le sable marin 3 arrive jusqu'au fond l'excavation.

          Le sable est recouvert par une couche d'argile
          poldérienne qui atteint 2 mètres. Mais sur une grande
          partie du chantier, il faut distinguer l'argile
          poldérienne proprement dite, naturelle (2) du analogue
          qui a envasé l'ancien bassin de chasse (1). Ce dernier
          dèpôt se reconnait au grand nombre de coquilles de Mya
          arenaria qu'on y trouve.

          En un endroit du chantier (qui est en réalité en
          dehors de la coupe ci-dessus), l'argile est divisée en
          deux par une zone noirâtre qui semble correspondre à un
          ancien sol végétal et qui marque la limite entre
          l'argile des polders naturelle et la vase du bassin de
          chasse.

Insert the GSB number to search all associated content