Pl. BEERSE 17W
143 (II) E. DELVAUX.- Ann. Soc. géol. Belgique.- Liège, 1890-1891,
t. XVIII, pp. 107-156.
Puits artésien de l'Etablissement colonial de l'Etat, à Merxplas
Forage commencé en février 1887 et terminé en août 1887
par M. le baron O. VAN ERTBORN.
(*) Long. ouest, 2325 m., Lat. sud, 350 m., cote de l'orifice 28.50.
(*) Coordonnées géographiques, le clocher de l'église de Merxplas.
Format. Num. DESCRIPTIONS DES ROCHES. Epaiss. Profond. COTE
d'ord. de à D'ALT.
échan.
Q 0 Remblais 0.30 0.00 0.30 28.20
U
A 1 Terre végétale, sable remanié tour-
T beux, quartz hyalin, quartzite lai-
E teux et matières organiques, brun
R noirâtres, en grande partie végé-
N tales 0.40 0.30 0.70 27.80
A
I 2 Sable meuble à grains irréguliers,
R arrondis, fortement teintés de limo-
E nite; il est brun rougeâtre 0.35 0.70 1.05 27.45
C 3 Sable limoneux, jaune clair, renfer-
A mant des grains arrondis de quartz
M hyalin moyens et d'autres grains d'une
P finesse extraordinaire, qui adhèrent
I aux doigts. On y voit quelques petites
N paillettes de mica blanc. Ce sable
I est meuble 0.25 1.05 1.30 27.20
E
N 4 Sable jaune clair meuble, renfermant
une beaucoup plus grande proportion de
gros grains de quartz hyalin, des
grains de quartzite laiteux, de quartz
coloré en jaune par la limonite et
quelques grains d'orthose. On y voit de
grandes paillettes de muscovite: les
grains fins sont beaucoup plus rares
que dans l'échantillon précédent 0.30 1.30 1.60 26.90
C 5 Sable gris pâle mouvant, comprenant
A des grains assez gros de quartz hyalin
M et de quartzite laiteux, des grains
P très fins entremêlés à quelques pail-
I lettes de mica. Certaines parties
N sont agglutinées, cohérentes 1.60 1.60 3.20 25.30
I
E
N 6 Argile plastique gris jaunâtre très
tenace. Elle renferme par places, quel-
ques linéoles de grains de quartz
hyalin et de quartzite, d'abondantes
paillettes de mica blanc et une
grande quantité de fragments de bois,
plus ou moins ligniteux 4.70 3.20 7.90 20.60
Q 7 Argile plastique, gris bleuâtre, plus
U sableuse que la précédente. Les pail-
A lettes de mica sont aussi plus abon-
T dantes. Les surfaces, polies dans la
E coupure, se chargent parfois d'un en-
R duit pyriteux qui offre des irisations
N très apparentes 1.20 7.90 9.10 19.40
A
I 8 Même roche, mêmes caractères 1.35 9.10 10.45 18.05
R
E 9 Sable lavé plus ou moins cohérent,
formé de grains moyens de quartz
F hyalin légèrement enduits de limonite
L jaunâtre; on y trouve beaucoup de
U mica blanc, quelques grains de glau-
V conie vert clair et des impuretés 0.55 10.45 11.00 17.50
I
A 10 Même roche, même caractères 1.00 11.00 12.00 16.50
T
I 11 Idem Idem 1.00 12.00 13.00 15.50
L
E 12 Même roche, légèrement glauconifère,
avec grains fins de quartz hyalin.
Nous y avons trouvé des spicules de
spongiaires 1.40 13.00 14.40 14.10
13 Argile sableuse plastique, gris bleu
jaunâtre, micacée, peu différente de
l'argile no 7 décrite ci-dessus 0.60 14.40 15.00 13.50
14 Même roche, mêmes caractères 1.00 15.00 16.00 12.50
15 Même argile, plus sableuse, plus
claire que la précédente, très
tenace 1.00 16.00 17.00 11.50
Q 16 Même roche, mêmes caractères 1.30 17.00 18.30 10.20
U
A 17 Argile plastique, bleu foncé, avec
T veines sableuses, grains subpisaires
E de quartz, pyrite, gypse, bois flotté
R et tous les caractères précédents 0.70 18.30 19.30 9.50
N
A 18 Sable fin grisâtre, avec points jaunes
I disséminés, très micacé; renferme des
R lits d'argile terreuse dont nous igno-
E rons l'épaisseur (no 35) et de nom-
breux fragments de bois flotté
(no 34) 1.00 19.00 20.00 8.50
F
L 19 Sable plus gros que le précédent, avec
U quelques grains de quartz blanc
V disséminés. 1.00 20.00 21.00 7.50
I
A 20 Sable encore plus micacé, plus ou moins
T glauconifère, moins cohérent que le
I précédent, par places presque meuble 1.00 21.00 22.00 6.50
L
E 21 Même roche, mêmes caractères 1.00 22.00 23.00 5.50
Q 22 Même sable, avec parties plus fines,
U plus ou moins cohérentes, localisées dans
A la masse meuble 1.00 23.00 24.00 4.50
T
E 23 Même sable, très micacé 1.00 24.00 25.00 3.50
R
N 24 Même sable, plus glauconifère, plus
A micacé, avec quelques grains de
I gravier 1.00 25.00 26.00 2.50
R
E 25 Gravier. Petits cailloux subanguleux
de quartzite blanc laiteux atteignant
F parfois le volume d'une noisette, de
L quartz hyalin incolore, rose ou verdi;
U quelques-uns sont formés de cristaux
V de quartz isolés ou groupés dont les
I arêtés sont usées. Ces cailloux sont
A mélangés avec des graviers et de gros
T grains teintés de limonite, appartenant
I à des roches diverses, telles que
L quartzites ardennais, silex, grès
E limoniteux et quelques très menus
fragments de roches cristallines.
Des petits galets d'alios roulés, des
fragments de tourbe et de bois flotté,
ces derniers couverts d'efflorescences
pyriteuses, s'y trouvent répandus avec
de très rares et très petits débris
de tissu cellulaire osseux indé-
terminables. 1.00 26.00 27.00 1.50
Q 26 Mêmes roches 1.00 27.00 28.00 0.50
U
A 27 Sable quartzeux blanc, formé de grains
T assez gros de quartz hyalin et laiteux
E arrondis (avec no 34, et no 35). On y
R observe quelques grains de quartz
N subpisaires éparpillés. Peut-être ces
A derniers y ont-ils été introduits par
I accident 1.00 28.00 29.00 -0.50
R
E 28 Mêmes roches, mêmes caractères 1.00 29.00 30.00 -1.50
F 29 Idem idem 1.00 30.00 31.00 -2.50
L
U 30 Mêmes roches, mêmes caractères, les
V grains subpisaires y sont plus nom-
I breux. A moins qu'ils ne soient le
A résultat d'un accident 1.00 31.00 32.00 -3.50
T
I 31 Mêmes sables, mêmes caractères
L accidentels 1.00 32.00 33.00 -4.50
E
32 Idem idem 1.00 33.00 34.00 -5.50
33 Mêmes sables, mêmes caractères; ils
renferment un plus grand nombre de
grains de gravier, de quartz hyalin,
Q de quartzite laiteux, et des impure-
U tés. Les sables sont presque blancs
A ou incolores 0.70 34.00 34.70 -6.20
T
E 34 Bois flotté, en fragments informes et
R en galets, ne dépassant jamais le
N volume d'un oeuf d'oie; recueilli à
A différents niveaux, entre le no 18
I et le no 34 00.00 00.00 00.00 00.00
R
E 35 Argile terreuse, brun noir sale (cou-
leur de la tourbe). Les joints de sur-
F face sont couverts de grains de
L quartz subpisaires et miliaires lai-
U teux, plus ou moins adhérents. Cette
V argile forme des lits, observés à
I différents niveaux entre le no 18 et
A le no 34, dont l'épaisseur n'a pas
T été constatée. 00.00 00.00 00.00 00.00
I
L 36 Sable à gros grains très argileux,
E cohérent, brun rougeâtre, présentant
la forme de galets plus ou moins ré-
guliers. 0.25 34.70 34.95 -6.45
37 Fragments roulés d'une roche rouge
brun, très dure paraissant dérivée
d'un excalcaire éocène décalcifié;
on y observe des grains de quartz,
de la glauconie foncée et de vert
pomme et de grandes lamelles de mica
blanc (ce calcaire renferme 63.36 %
de carbonate de fer) 0.15 34.95 35.10 -6.60
38 Sale rude, meuble, assez gros, gris
blanc jaunâtre sale, formé de grains
hyalins et laiteux irréguliers, plus
ou moins arrondis 0.90 35.10 36.00 -7.50
39 Même sable, mêmes caractères gros-
siers 1.00 36.00 37.00 -8.50
39' Argile terreuse, se présentant sous
forme de galets, brun noirâtre; ils
ont été recueillis entre les nos 38
et 49 0.00 00.00 00.00 00.00
39" Bois flotté, de diverses essences, en
fragments peu volumineux, irréguliers
et en galets usés; recueilli depuis le
no 38 jusque no 52 0.00 00.00 00.00 00.00
40 Sable rude, meuble, gris blanc jaunâtre,
formé de grains assez gros de quartz
hyalin et laiteux, irréguliers, plus ou
moins arrondis 1.00 37.00 38.00 -9.50
41 Même sable, mêmes caractères 1.00 38.00 39.00 10.50
42 Sable glauconifère, plus jaune que
le précédent, avec galets de bois
flotté, fendillés, dont les intersti-
ces sont remplis de sable, de paillet-
tes de mica et d'efflorescences blan-
châtres, résultant de l'altération de
la pyrite. Quelques grains subpisaires
de quartzite y ont été trouvés, ainsi
qu'un petit fragment de charnière indé-
terminable 1.00 39.00 40.00 -11.50
Q
U
A 43 Sable gris 1.00 40.00 41.00 -12.50
T
E 44 Sable gris foncé, légèrement glauconi-
R fère 1.00 41.00 42.00 -13.50
N
A 45 Sable gris foncé, avec quelques
I grains de quartz disséminés et un
R fragment de têt indéterminable 1.00 42.00 43.00 -14.50
E
46 Même sable, mêmes caractères 1.00 43.00 44.00 -15.50
F
L 47 Idem idem 1.00 44.00 45.00 -16.50
U
V 48 Sable à grains irréguliers, en
I général moyens, subanguleux, hyalins,
A teintés en jaune par la limonite;
T grains subpisaires rares, roulés et
I subanguleux; cristaux de tourmaline
L usés; grains subpisaires d'argile;
E nombreux petits fragments de bois
flotté, usé, dont la surface noire
est couverte de grains de sable for-
tement rougis par la limonite; par-
ties pisaires ou avellanaires de sable
congloméré; quatre fragments de têt
de lamellibranches profondément cor-
rodés, nombreux restes microscopiques
de coquilles, débris et piquants
d'échinodermes, foraminifères rarement
entiers, souvent brisés. Grains de
glauconie, vert clair et de glauconie
réniforme, noire. Un petit fragment
microscopique de lingule 1.00 45.00 46.00 -17.50
49 Gravier. Cailloux et fragments
irréguliers subanguleux de quartz
hyalin et de quartzite blanc laiteux,
depuis le volume d'une noix jusqu'à
celui d'un grain de mil.
Groupes de cristaux enchevêtrés de
quartz plus ou moins roulés. Débris
pisaires de grès, éclats de silex cor-
rodé, fragments de psammites, de
schistes de phyllades et de quartzites
siluriens, avec ou sans traces de cubes
de pyrite; cailloux d'arkose verdâtre
et rougeâtre, de grès tertiaire jaunâtre;
gros grains de silex jaspoïde noir;
caillou de silex; fragments subanguleux
de roches cristallines très altérées,
Q plus ou moins micacées; galet aplati et
U fragments caverneux de meulière. Sable
A grossier constitué des roches décrites
T ci-dessus, à grains très roulés. La plu-
E part des éléments cités plus haut provien-
R nent évidemment de l'Ardenne. Comme tou-
N jours, on trouve de nombreux débris ir-
A réguliers et galets usés de bois flotté,
I en général imprégnés de pyrite 0.10 46.00 46.10 -17.60
R
E 49' Sable irrégulier graveleux, à éléments
quartzeux, identique au précédent. Il
F renferme des fragments arrondis d'un grès
L limoniteux glauconifère, peu tenace,
U et de petits galets d'alios. Nombreux
V fragments irréguliers et galets, plus
I ou moins denses, de bois tourbeux les
A uns rougis ou jaunis par la limonite, les
T autres bleuis par la vivianite, certains
I enfin blanchis par la pyrite 0.00 46.00 46.10 -17.60
L
E 50 Sable gris plus ou moins glauconifère,
irrégulier, avec parties très fines,
mélangées de grains pisaires et
subpisaires de quartz et de quartzite,
renfermant des fragments de sable
agglutiné en grès; mêmes fragments de
bois flotté et très petits débris in-
déterminables de coquilles 0.90 46.10 47.00 -18.50
50' Lits d'argile terreuse brunâtre, al-
ternant avec les sables nos 50, 51 et
52; nous n'en connaissons pas l'épais-
seur. L'échantillon présente cette
argile sous forme de galets aplatis,
plus ou moins enveloppés de grains
quartzeux adhérents aux joints de sur-
face 0.00 00.00 00.00 00.00
51 Sable offrant les mêmes caractères
que le no 50, sauf que les débris de
coquilles sont plus nombreux 1.00 47.00 48.00 -19.50
52 Même sable, mêmes caractères 0.70 48.00 48.70 -20.20
Formation: Tertiaire scaldisien à Fusus contrarius.
53 Sable gris clair, avec lit coquiller,
composé d'espèces appartenant
exclusivement au scaldisien supérieur;
les coquilles sont brisées par le
trépan, non roulées; fossiles très
abondants 0.35 48.70 49.05 -20.55
54 Argile subschistoïde, brun noir,
tenace, à poussière de mica. Elle
renferme des fragments de têts 0.25 49.05 49.30 -20.80
55 Sable gris avec foraminifères et
bryozaires. Il renferme des grains
subpisaires de quartz hyalin et de
quartzite, des fragments de coquil-
les et des menus débris de bois 0.70 49.30 50.00 -21.50
56 Bois flotté, d'essences diverses, en
fragments irréguliers ou en galets,
les uns denses, les autres légers,
offrant la coloration tourbeuse et
couverts pour la plupart d'efflores-
cences pyriteuses. Recueilli entre
les nos 54 et 55 00.00 00.00 00.00 00.00
Nappe aquifère.
Formations: Tertiaire scaldisien à Fusus contrarius.
La profondeur de ce premier forage est de 50 mètres:
à ce niveau on a rencontré une nappe aquifère
suffisamment abondante. Malheureusement, ainsi que
nous l'apprend notre collègue, la qualité de l'eau
laissant à désirer (1), il devint nécessaire de
continuer le forage jusqu'à la rencontre d'une nappe
de meilleure qualité. M. van Ertborn estime que l'on
pourra atteindre cette dernière à la profondeur
d'environ 150 mètres.
Nous ne connaissons ni la température de l'eau du puits
actuel, ni son degré d'hydrotimétrie, et l'analyse
chimique du liquide n'a pas été davantage entreprise.
Tout ce que nous pouvons affirmer c'est que le
diamètre du premier tubage est de 0.36, que l'équilibre
hydrostatique s'établissait, dans le principe, à 6
mètres de la surface, et que le puits offrait (sous
l'action d'une pompe ordinaire) un débit de 40 litres
par minute d'une manière continue.
Approfondissement du forage de Merxplas sous la
direction de M. Fr. ZANEN, Ingénieur au corps des
Ponts et Chaussée de l'arrondissement de Turnhout.
Les déterminations des premiers échantillons du forage
de Merxplas, arrêté comme nous l'avons dit à la
profondeur de 50 mètres, se trouvent absolument
confirmées par l'examen des échantillons du second
forage; celui-ci a été repris dans le scaldisien
supérieur, dans les sables à Fusus contrarius, continué
dans les sables à Isocardia cor et dans le Diestien
jusqu'à la profondeur de 110 mètres, sans résultat
pratique, l'eau, bien que suffisamment abondante,
persistant à n'être pas potable.
On trouvera dans le tableau détaillé ci-après, les
résultats immédiats fournis par l'approfondissement du
forage, poursuivi sous la direction de M. l'Ingénieur
Fr. Zanen.
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Pl. BEERSE 17W
143 (II) (suite)
REPRISE DU FORAGE DE MERXPLAS
sous la direction de M. Fr. ZANEN,
Ingénieur au Corps des Ponts et Chaussées de
l'arrondissement de Turnhout, par M. AXER,
Profondeur initiale 50 mètres. Cote d'alt. - 21.50.
57 Galets de silex (ils avaient été
placés pour maintenir les sables) et
remanié sableux 1.70 50.00 51.70 -23.20
58 Sable glauconifère, avec quelques
gros grains arrondis de quartz hyalin, sali
par cette argile grise qui agglutine
d'ordinaire les éléments du scaldisien.
Nous avons trouvé dans ce sable un
fragment de Cyprina rustica, Sow. parmi
de nombreux et très petits débris de
têts et d'autres restes de matière
organique. Il s'y est rencontré un petit
caillou de quartzite laiteux, un fragment
anguleux subpisaire de roche cristalline
étrangère au pays, un petit morceau de
lignite et un bloc du volume d'un oeuf
de poule, sorte de galet jaune brun,
de carbonate de fer, d'une ténacité
extraordinaire.
La roche de ce galet est compacte, terne,
micacée à l'intérieur; elle devient
finement celluleuse vers la surface où
elle empâte quelques grains de quartz hyalin
et de la glauconie vert clair (1). On a
recueilli, nous a-t-on affirmé, à ce
niveau une dent de squale. 1.30 51.70 53.00 -24.50
Formations: Scaldisien supérieur à Fusus contrarius.
59 Sable argileux, cohérent, fin, glauconifère,
gris jaune verdâtre sale, pétri de débris
de fossiles et renfermant des espèces
bivalves du scaldisien supérieur, Tellina
obliqua, Sow., et des foraminifères 0.90 53.00 53.90 -25.40
60 Mêmes sables fins argileux, gris foncé
sale, mêmes caractères, toujours pétris
de débris de têts. Nous y avons trouvé
Tellina Benedeni, Nyst. et Voluta
Lamberti, Sow. brisées, mais les fragments
présentaient les arrêtes vives, intactes,
non roulées 1.60 53.90 55.50 -27.00
61 Même sable glauconifère, argileux, gris
noirâtre sale, très cohérent, avec magma
fossilifère d'espèces brisées, non roulées
et bois flotté 0.50 55.50 56.00 -27.50
62 Même sable coquiller, très argileux,
cohérent, de coloration un peu plus
claire que le précédent; parmi les
fragments de têts dont il est pétri
nous avons reconnu Ostrea, sp.
Pecten complanatus, Sow. et Lucina
borealis, Lin 1.00 56.00 57.00 -28.50
Formations: Scaldisien supérieur à Fusus contrarius.
63 Sable gris jaune verdâtre, sale,
présentant les mêmes caractères et
renfermant le même magma fossilifère.
Nous y avons remarqué Lucina
borealis, Lin., Corbula striata, Walk,
Pecten Gerardi, Nyst., Pecten, sp.
et des foraminifères. 0.70 57.00 57.70 -29.20
(1) Nous avons des raisons de penser que le caillou de
quartzite et le bloc ou galet de carbonate de fer ne
se trouvent dans l'échantillon que par accident. Sans
nul doute ils faisaient partie des galets qui ont
été précipités au fond du puits pour maintenir les
sables.
64 Argile sableuse, micacée subschistoïde,
gris jaunâtre clair sale, faiblement glau-
conifère, très tenace, se polissant plus
ou moins dans la coupure. Débris très
menus de plusieurs espèces indétermina-
bles 0.30 57.70 58.00 -29.50
65 Sable argileux glauconifère semblable à
l'échantillon no 7.
Il renferme des débris de fossiles parmi
lesquels domine le genre Pecten. Facies
des sables à Fusus contrarius du bassin
Africa à Anvers 0.70 58.00 58.70 -30.20
66 Même sable, gris jaunâtre sale, offrant
les mêmes caractères. Fossilifère. Un
fragment de mica blanc de un demi-centimètre
cube environ 0.30 58.70 60.00 -30.50
67 Même sable, plus fin, grisâtre sale,
micacé, plus cohérent, avec fragments
de têts épais et autres débris fossiles.
Nous avons reconnu les espèces suivantes:
Cyprina rustica, Sow., Pecten Gerardi,
Nyst., très abondant, et Lina subauriculata,
Mont., cette dernière, pour la première
fois, croyons-nous, dans les sables à
Fusus contrarius de Belgique 0.70 60.00 60.70 -21.20
Formations: Scaldisien supérieur à Fusus contrarius.
68 Sable graveleux, verdâtre pointillé
de noir, peu argileux, pas cohérent,
presque meuble.
Le grain est beaucoup plus gros, il est
très glauconifère et la glauconie est à
gros grains noirâtres. Nous y avons
recueilli avec des graviers subpisaires,
un caillou de quartzite laiteux
corrodé, roulé, du volume d'une grosse
fève. Parmi les débris de fossiles,
nous avons remarqué Pecten Gerardi, Nyst.,
Pecten, sp. Tellina Benedeni, Nyst et un
fragment de Fusus contrarius, Lin. 1.30 60.70 62.00 -32.50
69 Suite des mêmes éléments graveleux. La
glauconie de ce sable est plus abondante,
à grains plus gros, noirs. Pour les autres
caractères et les espèces fossiles ainsi
qu'il est dit au no 12. Nous considérons
les nos 11, 12 et surtout le no 13, comme
constituant la base des sables à Fusus
contrarius. 1.00 62.00 63.00 -33.00
Formations: Scaldisien à Fusus contrarius.
70 Le sable de cet échantillon, moins
glauconifère que le précédent, est
plus fin, il redevient argileux,
jaunâtre sale. On y voit cependant
quelques grains graveleux, arrondis, de
quartz disséminés. Il ne renferme
pour ainsi dire plus de débris de têts
et les fragments sont très menus. Ce
sable ressemble sensiblement à celui
du no 10. 1.20 63.00 64.20 -34.20
71 Mêmes caractères, bien que plus fin
et plus homogène. Il est gris vert,
légèrement sale. On y trouve des fora-
minifères assez nombreux 1.80 64.20 65.00 -35.00
72 Le sable, plus glauconifère, est plus
noir: les fragments de têts restent
rares 0.60 65.00 65.60 -35.60
Formations: Sables à Isocardia cor.
73 Mêmes caractères; les fragments de
têts sont fort rares. 1.40 65.60 67.00 -37.00
74 Mêmes caractères; on ne trouve plus
de fragments de coquilles 1.58 67.00 68.58 -38.58
75 Sable limoneux plus ou moins fin, avec
grains de glauconie nombreux; il
renferme de petits grains quartzeux
hyalins et une matière terreuse,
argilo-limoniteuse jaune d'ocre,
légèrement teintée de verdâtre. 0.12 68.58 68.70 -38.70
76 Sable très glauconifère, presque
meuble, graveleux, avec grains de
quartz et de quartzite subpisaires; il
est vert noirâtre. Un fragment de
dent (?). On ne voit plus de débris
de coquilles 0.30 68.70 69.00 -39.00
77 Sable semblable au précédent, il
contient beaucoup de glauconie. Un
grain de quartzite pisaire. L'argile
gris sale reparaît en même temps que
de microscopiques débris de têts. 1.00 69.00 70.00 -40.00
Formations: Sables à Isocardia cor.
78 Sable graveleux très glauconifère, avec
argile terreuse, limoniteuse, jaune
d'ocre, plus foncé qu'au no 19. En
général, les éléments sont moins fins.
Pas de coquilles 1.00 70.00 71.00 -41.00
79 Gravier. Sable peu différent du précédent.
Plus glauconifère, plus foncé, vert
noirâtre, avec gros grains de gravier
disséminés, parties plus ou moins cohéren-
tes et parties très cohérentes constituant
une sorte de grès brun noir, très glauco-
nifère, très dense, montrant une pâte
argilo-marneuse vert-sombre, des grains
cristallins de quartz hyalin, du mica
blanc et peut-être des débris de feldspath 3.00 71.00 74.00 -44.00
Formations: Sables à Isocardia cor.
80 Sable quartzeux, glauconifère, meuble,
vert noirâtre, avec nombreux fragments de
quartz hyalin anguleux, d'autres arrondis,
de gros grains de glauconie noire, verte
réniforme et gris verdâtre. Débris rares,
microscopiques de têts, fragments de pi-
quants et restes d'échinodermes. Grains
de feldspath, de quartz lydien, de zircon
et lamelles de mica blanc 9.00 74.00 85.00 -53.00
81 Beau sable quartzeux, meuble très
pur, très glauconifère, à grains moyens,
arrondis de quartz hyalin, pointillé
de grands grains de glauconie noire,
noir verdâtre et verte, à surface
arrondie, luisante. Fragments de spicules
de spongiaires 5.00 85.00 90.00 -58.00
Formations: Diestien.
82 Mêmes sables, mêmes caractères; un
bloc tabulaire de grès, épais de 0,60 m:
on n'a pas conservé d'échantillon. 20.00 90.00 110.00 -78.00
Nappe aquifère.
RECAPITULATION.
Dans la première partie de notre travail, la
description du forage de M. le baron O. van Ertborn,
on a vu que le gravier avec cailloux, base des dépôts
de transport quaternaires, descend jusqu'à la
profondeur de 46.10 mètres, soit à la cote d'altitude
17.60 mètres sous le niveau de la mer.
Le terrain tertiaire succède à ces dépôts, représenté
par le scaldisien supérieur, fossilifère, à Fusus
contrarius.
Il résulte de l'examen de la liste détaillée que nous
avons dressée des couches rencontrées dans les travaux
d'approfondissement du puits, exécutés sous la
direction de M. l'Ingénieur Fr. Zanen, de l'étude des
roches et des fossiles qui y ont été recueillis, que
le forage est sorti à la cote d'altitude, -33.00 m du
scaldisien supérieur, des sables à Fusus contrarius,
dont l'épaisseur totale est de 15.40 m et dans
lesquels plusieurs dépôts coquillers, en place, ont
été traversés.
Le forage est entré ensuite dans les sables à
Isocardia cor, nettement caractérisés, fossilifères,
épais de 10 m. (9.80 m.), puis dans le Diestien,
représenté par des sables quartzeux, très glauconifères,
meubles, à facies bien connu et relativement puissants,
attendu que les travaux n'en ont point atteint la
limite inférieure. En effet, le forage ayant rencontré
à la profondeur de 110 mètres, un banc tabulaire de
grès, épais de 0.60 m, ainsi qu'il résulte des
renseignements que nous tenons de M. Zanen, s'est arrêté
après l'avoir traversé: on était encore dans le
Diestien.
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Pl. BEERSE 17W
143 (II) (suite)
M. MOURLON. - Bull. Acad. Royale de Belgique, 1896, t.XXXII, p. 689.
Depuis la publication du travail de M. Delvaux, le puits
a encore été approfondi de 20 mètres dans un sable gris
pâle, glauconifère, assez fin et fossilifère par places.
C'est en m'aidant de toutes ces données qu'il m'est
possible d'interpréter la coupe du puits en question
comme il suit:
Puits artésien de la colonie de Merxplas.
Métres
flandrien q4 3.20
( ( qla 5.90
Quaternaire ( ( qlas 1.35
( moséen ( qls 3.95
( qla 4.60
( qls 27.10 42.90
-----
Pliocène (supérieur poederlien Po 18.10
(inférieur diestien D 66.80 84.90
------- ------
Total 131.00
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Pl. BEERSE 17W
143 (II) (suite)
F. HALET - Bull. Soc. belge de Géologie, tome XXX, 1920, pp. 129-132
Notre étude dur les gisements tertiaires de la Campine
a amené à réétudier les échantillons du sondage de
Merksplas, qui, depuis le décès de Delvaux, sont
déposés dans les collections du Service géologique.
Cette étude a conduit à quelques observations nouvelles
qui ne sont pas sans intérêt pour la géologie
campinoise.
Les deux découvertes les plus intéressantes sont celles
relatives à la précence dans le sous-sol de Merksplas:
1o De galets oolithiques, dits Kieseloolithes, au
sommet du Poederlien;
2o D'une épaisseur assez considérable de sables blancs,
dits de Moll, compris entre deux niveaux graveleux à
Kieseloolithes.
Comme nous venons de le voir, le forage de Merksplas a
traversé deux niveaux de graviers, bien distincts,
respectivement aux profondeurs approximatives de 26 et
46 mètres.
Le premier de ces niveaux graveleux correspond bien à
celui qui a été décrit par Delvaux; en effet, ce
gravier est composé presque exclusivement de petits
cailloux roulés de quartz blanc; il y a également
quelques tout petits graviers de quartzite roulés qui
peuvent provenir de l'Ardenne.
Dans tous les cas ce niveau graveleux ne ressemble en
aucune façon à celui des terrasses pléistocènes de la
Meuse; sa teneur en quartz blanc est tout à fait
remarquable. Nous n'y avons pas trouvé de cailloux
oolithiques (Kieseloolithes)
Le second gravier, à 46 mètres de profondeur, ressemble
beaucoup au premier et frappe à première vue par sa
haute teneur en petits graviers de quartz blanc roulés.
Nous avons trouvé dans ce gravier deux assez gros
galets plats, roulés, composés d'une roche siliceuse,
avec points oolithiques typiques. C'est la première
fois que des graviers à cailloux oolithiques ont été
signalés dans la Campine anversoise.
En 1889, M. E. van den Broeck (1) avait déjà signalé
l'existence, presque partout dans la région des hauts
plateaux qui s'étendent de Namur à Liège, de cailloux
siliceux oolithiques en nombre considérable, parmi les
cailloux arrondis de quartz blanc.
Ces dépôts de graviers de quartz blanc à cailloux
oolithiques ont aussi été étudiés en détail dans toute
la région du Rhin entre la Moselle et le Bas-Rhin par
les géologues allemands E. Kaiser et G. Fliegel (2).
L'existence de dépôts importants des mêmes cailloux
oolithiques a été signalée par le Dr. W.-C. Klein (3) et
le Dr. P. Tesch (4) en divers endroits des hauts
plateaux du Limbourg néerlandais.
Tous les auteurs sont d'accord pour attribuer un âge
à ces formations fluviatiles.
Nous n'hésitons pas à considérer le second gravier de
Merksplas comme le représentant du niveau à cailloux de
quartz blanc des hauts plateaux et de lui attribuer le
même âge.
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(1) E. VAN DEN Broeck. Les cailloux oolithiques des
graviers tertiaires des hauts plateaux de la Meuse.
(Bull. Soc. Belge de Géol., t.III. 1889, pp. 404-411)
(2) E. Kaiser, Pliocane quartzschotter in Rheingebiet
zwischen Mosel und Niederheinischer Bucht. (Jahrb. der
Kon. Preuss. Geol. Landesanstalt, Bd XXVIII, 1907)
Fliegel, Pliocane quartzschotter in der Niederheinische
Bucht. (Idem.)
(3) W.-C Klein, Het Diluvium langs de Limburgse Maas
(Verhandlungen van Het Geologisch Mijnbouwkundig Genoot-
schap van Nederland, deel II, Blz. 1-112)
- P. Tesch, De Klei van Tegelen, een onderdeel der
Kieseloolithstufe. (Tijdschrift van het Koninklijk
Nederlandsch Aardrijkskundig Genootschap, 2o série,
t. XXVI, 1909, pp. 573-577)
(4) P. Tesch, Over Pleistoceen en Plioceen in den
Nederlandschen Bodem. (Tijdschrift van het Nederlandsch
Aardrijkskundig Genootschap, 2o série, t. XXVII (1910),
pp. 1093-1110).
------------------------------------
Quant au premier niveau graveleux à 26 mètres de
profondeur à Merxplas, nous n'y avons pas trouvé de
cailloux oolithiques; toutefois, la haute teneur en
cailloux de quartz blanc roulés de ce niveau nous
porte à croire qu'il appartient également à la
formation du Kieseloolithe.
Cette découverte nous permet de considérer tous les
dépôts sous 26 mètres de profondeur à Merxplas comme
appartenant au Pliocène.
Quant aux dépôts sables et argiles, qui se trouvent
au-dessus des graviers à Kieseloolithes et qui
représentent le niveau des argiles de la Campine, il
est impossible actuellement de dire s'ils sont pliocènes
ou pléistocènes. Seules de nouvelles découvertes
paléontologiques pourront nous fixer sur ce point.
Les sables de Moll se trouvent immédiatement sous le
premier gravier entre 28 et 34m70 de profondeur, soit
sur une épaisseur de plus de 6 mètres; à divers
niveaux de ce sable, il y a des débris et des galets de
lignite.
Ces sables sont à grains très quartzeux et très blancs
et ressemblent en tous points à ceux exploités dans
les sablières de Moll et qui ont servi comme type des
sables blancs de la région.
A partir de la profondeur de 35 mètres, ces sables
prennent une teinte grisâtre et reposent vers 46 mètres
sur le gravier à Kieseloolithes.
Sous ce gravier apparaissent les sables pliocènes
poederliens avec faune in situ.
La question de la position stratigraphique et de l'âge
des sables blancs de Moll a donné lieu à de nombreuses
discussions.
Depuis les études de Moulon, qui attribuait aux sables
de Moll un âge quaternaire moséen marin, la question de
l'âge de ces sables n'a plus été envisagée que par MM.
Van Ertborn, Rutot et Leriche.
En 1901, Van Ertborn (1) en faisait un facies du
Diestien; en 1908, M. Rutot (2) considère que le sable
de Moll n'est qu'un accident local qui se place au
sommet du Poederlien et précède de peu l'établissement
du régime argilo-sableux ligniteux de Tegelen.
Ce sable, pour M. Rutot, serait dû à un apport fluvial
momentané venant du Sud et stratifié par les eaux du
littoral de la mer poederlienne en recul; donc
d'origine fluvio-marine.
En 1913, M. Leriche (3), à la suite de la découverte de
fragments siliceux de tige d'encrine d'âge jurassique,
dans les sables exploités à Moll, en conclut que ces
derniers sont des alluvions à oolithes silicifiés de
la Meuse-Rhin et font partie d'un complexe, les sables
et argiles à lignite de la Cammine, auquel sont
subordonnées l'argile de Tegelen, dans le Limbourg
néerlandais, et l'argile de Ryckevorsel, dans la
Campine anversoise.
Il considère ce complexe dans son ensemble comme un
dépôt fluviatile.
A Merxplas, nous voyons le sable blanc que nous
assimilons à celui de Moll compris entre deux niveaux
de graviers à Kieseloolithes; il appartient donc
incontestablement ici à ce complexe.
Cette découverte, tout en confirmant l'âge que M.
Leriche a attribué à ces couches à Moll, démontre
qu'elles ne peuvent être d'âge diestien, comme le
pensait Van Ertborn, et que ces sables ont une
extension septentrionale plus considérable que celle
indiquée dans la mémoire de M. Rutot.
Quant aux terrains tertiaires, nous n'avons que peu de
changements à apporter à la description de Delvaux et
Mourlon.
Il est fort difficile à défaut de fossiles de tracer
une limite exacte entre le Poederlien et le Diestien.
Delvaux l'a placée à 71 mètres de profondeur.
-------------------------------------
(1) Van Ertborn, Contribution à l'étude des terrains
quaternaires et de l'étage diestien dans la province
d'Anvers (Ann. Soc. Malac. de Belg. 1901, pp. XXV-XXXIV)
(2) A. Rutot, Sur l'âge des dépôts connus sous les
noms de sable de Moll, etc. (Mém. Acad. Roy. de Belg.,
2e série, t. II)
(3) M. Leriche, Sur l'âge des sables de Moll. (Bull. Soc.
Belge de Géol., t.XXVII, 1913, Procès-verbaux, pp. 92-96)
---------------------------------------
En nous basant sur l'apparition de sédiments beaucoup
plus grossiers et la ressemblance typique du facies
lithologique avec celui du sable diestien à Diest,
nous avons placé cette limite à la profondeur de 68m70.
D'après ces nouvelles données, la coupe du puits de
Merxplas peut se résumer de la façon suivante:
Profondeurs
Pléistocène et pliocène ? 26 mètres.
1 Alternance de sable et argile avec débris de
lignite de 20.00 à 26.00
PLIOCÈNE (KIESELOOLITHE STUFE): 20m10
2 Gravier à quartz blanc roulé, de 26.00 à 28.00
3 Sable très quartzeux blanc (type de Moll) avec
débris de lignite de 28.00 à 35.00
4 Sable très quartzeux gris blanchâtre
devenant de plus en plus foncé, de 35.00 à 46.00
5 Gravier à quartz blanc roulé et cailloux
oolithiques, de 46.00 à 46.10
POEDERLIEN - SCALDISIEN: 22m60
6 Sable gris avec débris de coquilles passant au
sable gris, devenant glauconifère, à fossiles
nombreux, de 46.10 à 62.00
7 Sable gris glauconifère sans fossiles, de 62.00 à 68.70
DIESTIEN: 62m30
8 Sable grossier gris verdâtre, très glauconifère
avec nombreux petits graviers de quartz roulés
(Diestien typique de Diest) de 68.70 à 131.00
-----------------------------------------------------------------------
Pl. BEERSE 17W
143 (II) (suite)
Il résulte d'un rapport de l'Ingénieur en Chef
Directeur des Ponts et Chaussées H. Joniaux en date
du 21 octobre 1891 que les tubages du puits de
Merxplas ont les diamètres suivants: (voir plan au
dossier minute)
360 mm depuis la surface du sol jusqu'à 50 m. de
profondeur
280 mm depuis la surface du sol jusqu'à 71 m. de
profondeur
140 mm (tubage perdu) depuis 50 m. jusqu'à 130 m. de
profondeur
Dans une note adressée à M. le Ministre des Travaux
Publics en date du 26 novembre 1891, l'Ingénieur en
Chef Joniaux fait connaître:
1o que le puis artésien de la Colonie de Merxplas a été
foré en vue d'obtenir de l'eau potable.
2o Qu'à son avis, les deux nappes aquifères signalées
par E. Delvaux ne forment qu'une seule et même nappe
jusqu'au fond du forage c'est à dire jusqu'à 130 mètres
3o Que l'analyse chimique de cette eau a été faite par
M. Roussel, chef des essais à l'Arsenal de Malines.
4o Pour rendre les eaux potables et leur enlever
l'aspect trouble et la quantité d'ammoniaque qu'elles
contiennent, il faudrait les soumettre à un procédé
convenable de filtration.
Résultat d'analyse de 4 échantillons d'eau de puits
artésien de la Colonie agricole de Bienfaisance de
Merxplas.
No 1 No 2 No 3 No4
Degrés hydrométriques 21o 22o5 4o5 21o5
Matières organiques
par litre 0gr.01481 0gr.00372 0gr.0056 0gr.00372
Nitrites rien rien traces rien
Nitrates rien rien rien rien
Ammoniaque fortes proport rien rien quantité
sensible
Azote quantité rien rien rien
sensible
Aspect trouble (noire) trouble clair trouble
Ces analyses ont été effectuées sur les eaux clarifiées
après dépôt des matières primitivement en suspension
Le Cef des essais
(S) E. ROUSSEL.
N.B.- L'échantillon No 1 provient de la nappe aquifère
située à 130 m. Les échantillons Nos 2 et 4 proviennent
des nappes situées à 50 m. et 130 m. après filtration à
travers une couche de gravier (voir croquis joint à
mon rapport du 15 septembre 1891, no 10326 (1)
L'échantillon No 3 a été pris en dehors du dit puits.
(1) rapport de la Direction du 18 septembre 1891, No 273890.
Turnhout, le 25 novembre 1891,
L'Ingénieur
(S) ZANEN
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Pl. BEERSE 17W
M. Mourlon
143 (II) (suite)
Puits artésien de la colonie de Merxplas
Les échantillons à partir de 50 m. jusque 131 m. me
sont communiqués par M. Axer par l'intermédiaire de
M. Van den Broeck
M. van Ertborn a fait le puits jusqu'à 50 m.
1 Sable grisâtre grossier, avec grains de
glauconie, graveleux 50.00
2 Sable brunâtre graveleux coquiller de 50.00 à 51.00
3* Idem moins grossier 51.00 à 52.00
4* Sable gris coquiller 52.00 à 53.90
5* idem avec grande Voluta Lamberti 53.90 à 55.00
6* idem formant conglomérat coquiller 55.00 à 56.00
7 Sable gris coquiller 56.00 à 57.00
8 Idem 57.00 à 57.50
9* Idem 57.50 à 58.00
10* Idem 58.00 à 60.00
11* Sable très glauconifère, graveleux,
coquiller: Natica, astarte, Turritella 60.00 à 64.20
12* Glauconie et sable 64.20 à 68.53
13* Gravier dans un sable verdâtre 68.53 à 68.70
14* Gravier durci 68.70 à 72.10
15 Sable gris blanchâtre forme de grains de
quartz blanc et de glauconie 72.10 à 90.00
16* Idem plus fin, moins clair, c'est à dire
un peu plus foncé 90.00 à 100.20
17* gravier glauconifère aggloméré 100.20 à 100.75
18* Sable gris pâle, glauconifère, assez
fin 100.75 à 108.45
19* Gravier glauconifère congloméré 108.45 à 108.75
20* Sable gris pâle, glauconifère,
assez fin 108.75 à 112.20
21* Sable gris devenant plus foncé, très
glauconifère 112.20 à 131.00
Des échantillons que j'ai vu au Musée il résultait
que de 65m50 à 67m00: sable grossier très glauconifère
gris jaunâtre et 67 à 74 m: Idem
de 90 à 131 mètres: Sable gris pâle, glauconifère, assez
fin et fossilifère par places.
D'après la brochure de M. Delvaux et les échantillons
d'Axer nous aurions:
Flandrien 3m20 q4 Flandrien
5m90 q2oa
Quaternaire 1m35 q2oas
Campinien 3m95 q2os Campinien
4m60 q2oa
27m10 q2os
Sup. poederlien 18m10 Po Poederlien
Pliocène Inf. diestien 66m80 D Diestien
------
131m00
