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014E0279.TXT

ADMINISTRATIEVE & TECHNISCHE GEGEVENS
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Kaart-Nr:			14E
PLAAT:			Lillo
Nr:				279 (VIII, d)
Type Boring:		ontsluiting
Topografische kaart:	7/6
Uitgevoerd te:		Doel
Postnr:			9130
Adres boorplaats:		Deurganckdok

Opdrachtgever:		
Boorfirma:			
Boordatum:			
Topografie:			van topo kaart
Stalen door:		
Boringsmethode:		
Lengte & doormeters:	
Grondwaterstanden:	
1ste maal:			
Bij rust :			
Tijdens pompen:		
Debiet:			
Waterzaaknr:		
Totale diepte:		 
Stalen bewaard:		
Maaiveld/ref. peil: 	-16 m 
X:				142.480  
Y:				219.810
NIS-code:			46003

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BOORBESCHRIJVING
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Top *	basis*	AARD DER GRONDLAGEN
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Planchette LILLO 14 E  279
Topo IGN 7. 6
DOEL – Deurganckdok  Deel II  
Sables du Kattendijk   Horizon à Pliothyrina

Variations du banc de Pliothyrina sowerbyiana entre  M 70 et M 82

En ce secteur , l'Horizon à Pliothyrina contient un véritable banc de cette espèce. Son épaisseur varie de 5-10cm à 15-
20cm.Ce grand banc de térébratules a pu être examiné sur une largeur de 25m, et sur  près de 250m nord-sud . Il se 
poursuit plus au sud sur une distance impossible à estimer, mais que les terrassements prochains devraient permettre de 
préciser. Compte tenu de son extension sud , ce banc sera localisé par un point central approximatif  dont les coordonnées 
Lambert sont  x :  142.480  et   y : 219.810. Il se situe à –16m DNG.
Il est constitué quasi exclusivement par l'empilement de coquilles de tous âges de cette espèce. Quelques variations 
significatives dans sa composition et sa constitution ont toutefois pu être relevées. 

Dans la partie sud-ouest (M 80-82), le banc atteint et dépasse 20cm d'épaisseur. Les individus qui le composent sont en 
majorité de grande taille ( h : 5 à 7cm) et remarquablement préservés. L'âge des coquilles les ayant rendues plus épaisses 
et donc plus solides, de nombreux exemplaires virtuellement intacts purent être récoltés. Les coquilles plus petites avaient 
plus souffert de la pression d'enfouissement, mais protégées par celles des adultes étaient dans l'ensemble mieux 
conservées que dans les secteurs plus au nord ou à l'est. Le sédiment était parfaitement meuble. Hormis quelques 
foraminifères et ostracodes, les restes d'autres invertébrés étaient rarissimes. 

Le sédiment interne de quelques coquilles livra par contre abondance de spicules parfaitement préservés provenant du 
manteau et du lophophore de l'animal. La préservation de ces restes est suffisamment exceptionnelle pour mériter 
mention. Chez les térébratulides, ces corpuscules semblent spécifiques.  

Dans la partie intermédiaire (M 75-80), l'épaisseur du banc est d'environ 15cm , des individus de toutes dimensions  
(h : 0.5 à 6cm) furent observés. La pression d'enfouissement avait plus ou moins affecté les coquilles, mais nombre 
d'entre elles étaient demeurées intactes ou fracturées mais avec leurs éléments en connexion. Le sédiment d'enrobage y 
est cohérent, mais se désagrège par simple rinçage. Les invertébrés accompagnateurs sont plus abondants et plus 
diversifiés (cf. Observations de janvier 2004). Les ossements et otolithes de petits téléostéens sont fréquents.

Les Foraminifères reconnus à ce jour sont:  Globulina gibba D'ORBIGNY, 1826 ,  Dentalina konincki REUSS, 1861 , 
Frondicularia sp.  ,  Ammonia sp.  , Nonion cf. granosum (D'ORBIGNY, 1826) , Pseudopolymorphina cf. ligua 
(ROEMER, 1838).  Une forme indéterminée les accompagne.

De nombreux tests de cf. Globulina gibba D'ORBIGNY, 1826 , foraminifère uniloculaire perforé , présente une forme 
d'épigenèse. Les innombrables petits cristaux de 5 à 10 microns de hauteur (sulfates de calcium. ?) semblent être sortis de 
l'intérieur du test. 
Quelques coccolithes et des petites sphérules de quelques cinq microns se retrouvent entre ces microcristaux.. Ces 
sphérules évoquent la pyrite framboïdale.

Plusieurs tests de Dentalina , Frondicularia et Pseudopolymorphina présentent quelques petites aires ou surfaces 
porteuses de perforations secondaires d'un diamètre voisin de dix microns. Ces perforations se localisent au droit des 
zones de remplissage sédimentaire.

Parmi les ostracodes , un Pterygocythereis sp. à tubercules puissants est relativement abondant. Les espèces 
accompagnantes sont principalement des formes lisses.

Dans la partie nord-est (M 70-75)  l'épaisseur du banc se réduit à 10cm , la diversité de la taille des coquilles reste 
importante (h : 0.5 à 5cm) mais la proportion de coquilles brisées et dépareillées est importante (25-30%). Le sédiment 
d'enrobage est légèrement induré et les restes ou fragments d'autres invertébrés beaucoup plus abondants et diversifiés. 
Ce secteur faisait vraisemblablement partie de la périphérie du banc. Quelques térébratules intactes s'y observent encore, 
mais de petite taille. Quelques coquilles de Glycimeris  et de Pecten  les accompagnent.

Les grandes coquilles de térébratules brisées sont généralement porteuses de colonies de bryozoaires encroûtants de type 
membranipore.
                                                                                                                                              J. Herman  Février 2004



LILLO 14 E 279 Annexe

B- Doel – Deurganckdok
Deel  II  M70-80  -16m DNG
Sables du Kattendijk
Horizon  à  Pliothyrina sowerbyiana

Observations et résultat de l'échantillonnage préliminaire du 15. 01.2004.

Dans le cadre d'une révision générale des populations des Terebratulides du Néogène belge , il a semblé utile de 
procéder au lavage-tamisage des sédiments contenant ces bancs à térébratules pour pouvoir recenser les espèces 
accompagnatrices éventuelles non décelables à l'affleurement. Les bancs de térébratules sont souvent si denses qu'ils 
semblaient avoir exclu la présence d'autres organismes. De surcroît , du vivant de l'animal , les coquilles de térébratules  
sont dépourvues de tout épibionte.
  
Une première prise de quelques 20 litres de sédiment de ce vaste banc de térébratules vraisemblablement attribuables à 
l'espèce Pliothyrina sowerbyiana  (NYST, 1843) a permis les constatations suivantes.

Si les coquilles des térébratules gisent en tout sens, le banc semble toutefois avoir été relativement peu perturbé. Des 
coquilles d'individus de tous âges sont demeurées valves en connexion. Nombre de ces coquilles, en particulier celles des 
plus jeunes individus, sont partiellement ou complètement vides de sédiment. La pression d'enfouissement et la 
compaction consécutive semblent seules responsables des fractures et brisures de ces délicates coquilles.

Les dimensions extrêmes des coquilles récoltées varient (hauteur/largeur) de 2.5mm / 2.1mm à 5.8cm / 4.7cm. Les plus 
épaisses des coquilles adultes dépassent 3.6cm. Les coquilles des adultes sont ovales, plus ou moins étirées , voire 
oblongues, celles des juvéniles peuvent être subcirculaires.

Les tests des individus juvéniles sont très délicats et diaphanes, ceux des adultes sont peu épais , fragiles et 
marginalement subtranslucides.

Le sédiment recèle de nombreuses petites concrétions sablo-glauconifères tubulaires faiblement indurées d'un diamètre 
de 2 à 3mm pour une longueur pouvant dépasser 2.5cm. Quelques rares gravillons quartzeux millimétriques à miliaires 
s'y observent.

De nombreux tests de très petits foraminifères peu diversifiés, des coquilles de quatre genres d'ostracodes , de très 
nombreuses soies d'échinides irréguliers et quelques petites radioles d'échinides réguliers sont les accompagnateurs 
principaux. 
Quelques valves isolées de petits pélécypodes  ( Limopsis, Cyclocardita, Ostrea, Anomia, Abra…) , une coquille d'un 
petit gastéropode  (Cirsotrema) , et de rarissimes plaques d' Amphineures sont venues compléter le tableau bionomique.

En d'autres secteurs du banc, les données différeront sensiblement (cf. note Février 2004).

Vertébrés (Bilan - Février 2004) :
Elasmobranches : une dent d'un individu juvénile d'Isurus hastalis AGASSIZ, 1843 et deux dents de Raja sp. ont été 
découvertes .
Téléostéens : des petits ossements parfaitement préservés et très diversifiés abondent  Les otolithes sont plus rares et 
moins bien préservés (décalcification partielle ,voire prononcée).
Chéloniens : une petite plaque d'une forme marine.  
Oiseaux : deux os longs vraisemblablement attribuables à des alciformes.
Mammifères : une vertèbre cervicale d'un petit delphinide adulte , parfaitement préservée mais malencontreusement 
brisée ,  accompagnait le premier échantillonnage. Une autre vertèbre , dorsale, d'un petit delphinide juvénile fut 
découverte avec ses apophyses intactes en un échantillonnage ultérieur.

Les fossiles présentent tous une remarquable qualité de préservation. Un début de décalcification a toutefois affecté les 
éléments calcaires. En l'occurrence, il s'agirait presque d'une biocénose.
D'autres prélèvements ont été effectués en divers endroits de ce banc très étendu ; leurs tris sont en cours. 

                                                                                                                              J. Herman  Janvier – Février 2004

BELGISCHE GEOLOGISCHE DIENST

	14E/0279 (VIII, d) -  KAARTBLAD: LILLO
p. 1/4

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Planchette LILLO 14 E  279
Topo IGN 7. 6
DOEL – Deurganckdok  Deel II  
Sables du Kattendijk   Horizon à Pliothyrina


Variations du banc de Pliothyrina sowerbyiana entre  M 70 et M 82
(Suite)

Dans la partie nord-est (M 70-75)  Rappel : l'épaisseur du banc se réduit à 10cm , la diversité de la 
taille des coquilles reste importante (h : 0.5 à 5cm) mais la proportion de coquilles brisées et 
dépareillées est importante (25-30%). 

Un échantillonnage complémentaire effectué en mars 2004 à hauteur de M 71 a livré de très 
nombreuses colonies de bryozoaires  attribuables aux genres Crisia, Cellaria, Tubulipora et Hornera , 
quelques plaques de thèques d'un cirripède lépadiforme épineux nouveau pour la Belgique et de 
nombreuses coquilles d'une minuscule espèce d' Anomia , dont la plupart sont demeurées valves en 
connexion.  Ces dernières avaient vraisemblablement choisi des algues pour support de croissance. Les 
coccolithes sont relativement abondants mais apparemment représentés par une espèce dominante 
associée à quelques rarissimes autres .


Découverte des spicules de Pliothyrina sowerbyiana (NYST, 1835)
(Suite)

Le sédiment contenu dans une coquille intacte de Pliothyrina sowerbyiana a livré quelques petits amas 
de spicules et de très nombreux éléments isolés. Leur morphologie présente un degré de complexité 
très variable.
Il s'agit de la première découverte de spicules de cette espèce. Ces corpuscules contenus dans les 
parties molles de l'organisme sont ténus, fragiles et généralement dispersés ou détruits peu après le 
décès du porteur. 
Nous avions déjà (1989) découvert les spicules d'un spécimen de Terebratula kikcxi des Sables de 
Lede à Oosterzele. 

Ces deux découvertes pourront être intégrées dans la version révisée du Treatise on Invertebrate 
Paleontology – Brachiopoda. Leur étude a été proposée à M. Diego Garcia Ramos (Lorca – Espana).  


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