142E0014.TXT
Feuille : 142E - GOSSELIES - 464
secteur : 4
numéro : 14
code : 142E0014 - 4640014
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auteur : F. DEMANET
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localisation :
nature : Affleurement
description :
Puits pour la distribution d'eau de Jumet, exécutés à Thiméon pour l'avant puits par Léon Monneyer et Fils qui, d'après M.M. Pagniez et Brégi (lettre du 5 novembre 1907) qui ont achevé les dits puits, avait une profondeur de 27 m 40. Ces derniers
entrepreneurs ont fait au fond un forage de 18 mètres de profondeur. D'autre part, M.M. Léon Monnoyer et Fils m'ont fait savoir par leur lettre du 4 novembre 1907 que les terrains qu'ils ont rencontrés dans le creusement des puits de captation de
Thiméon sont les suivants :
de 0 à 2,50 m : argile jaune assez épaisse ;
de 2,50 à 12 m : roche calcaire très fissurée d'abord, de plus en plus serrée ensuite.
Le rendement des puits et galeries exécutés, ajoutent-ils, est approximativement de 12.000 mètres cubes d'eau par 24 heures.
14 - suite - F. DEMANET - juillet 1920
Près des puits creusés pour la distribution d'eau de Jumet, etc, anciennes carrières abandonnées depuis longtemps. Dans les débris de roches restées sur place, on reconnaît aisément le calcaire noir assez compact connu sous le nom de canestelle et le
calcaire veiné de blanc (calcite cristalline) que nous avons trouvé dans les carrières de la planchette de Gouy-lez-Piéton, immédiatement au-dessus de la grande brèche.
14 - suite
Jumet (30 183 hab.)
Sources, pompes centrifuges électriques
Fournit l'eau à Charleroi, Courcelles, Damprémy, Gosselies, Lodelinsart, Marchienne-au-Pont, Roux, Ransart et Thiméon (1817 habitants).
Situation ancienne : 650 mètres cubes d'eau, dont 250 proviennent d'une galerie filtrante, le surplus étant fourni par les eaux souterraines d'un charbonnage mélangées à des eaux d'exhaure.
En 1897, projet de m. Mourlon, ingénieur, basé sur la cpatation des eaux souterraines contenues dans la bande de calcaire carbonifère qui affleure le long du ruisseau le "Tintia" et dans lequel sont établies les carrières de Thiméon et de Viesville.
Exécuté en partie en 1898-1899.
Eaux abondantes ; les machies d'épuisement d'une seule des carrières citées fournissent, en marche normale, un débit constant de 7000 m² par jour. En 1897, M. Mourlon rement une étude d''ensemble de la distribution d'eau ; son projet est admis, et l'on
procède aussitôt à réalisation.
1 à 4. Les eaux sont captées au moyen de puits de 4 mètres de diamètre et de 20 mètres de profondeur approximative. Ils sont rendus complètement étanches par un revêtement en maçonnerie de béton et de briques. Des colonnes de drainage sont aménagées
dans une pierre entourant de cuvelage et débouchent dans 4 réservoirs ou chambres de prise placés verticalement à l'intérieur du revêtement des puits.
On conçoit qu'en vertu du principe des vases communicants, l'eau s'établit dans ces réservoirs et tend à pénétrer dans le puits par les tuyaux de prise. La prise d'eau est complétée par une galerie de drainage commune aux différents puits. Le débit
total constaté est de 10000 mètres cubes par vingt-quatre heures.
L'eau puisée à la cote 111.50 est refoulée dans un réservoir métallique armé de béton existant à Jumet, au point dit "Bellevue", de 1500 mètres cubes de capacité, dans lequel le niveau des eaux peut varier de la cote 186.85 à la cote 201.85. La conduite
de refoulement a 5300 mètres et 0 m 50 de diamètre. Force de l'usine, 350 HP.
En 1924, Jumet a mis à l'étude une nouvelle captation des sources à Viesville. Des travaux entamés en 1927 ont été mis en service en 1929. Cette nouvelle usine comportant une force de 475 HP débite également ses eaux dans le réservoir de "Bellevue" par
une conduite de fer et acier de 6360 mètres, savoir 4 km 200 en tuyaux d'acier de 450 millimètres de diamètre et 2 km 160 en tuyaux de fonte de 350 millimètres de diamètre. Le débit total quotidien de cette source est de 6000 m². Ce qui fait pour les
deux usines, 16000 m² par jour.
5. Le réseau intérieur de Jumet comporte un développement de 75 kilomètres environ de conduites de 0 m 40 à 0 m 04.
7. Le dernier bulletin d'analyse donne en milligramme par litre : matières organiques : 11 ; ammoniaque : 0 ; acide nitreux : 0 ; acide nitriuqe : 6 ; chlorures : 26 ; dureté : 24° ; résidu à 100° : 292 ; résidu calciné : 328 ; pas de bactéries
pathogènes (Dr Herman).
(Extrait de l'Annuaire Distribution d'Eau, 3ème édition),