123W0314

PL. HENRI-CHAPELLE 123W
A.Renier
Mars 1914
314 (V)

Tous les renseignements suivants résultent surtout de forages au trépan
exécutés par la Société de la Vieille Montagne, en vue de la définition du
contact du calcaire carbonifère, soit avec le terrain houiller, soit avec
les psammites dévoniens, lieu ordinaire de la rencontre de minerai. Ils ont
été puisés dans les carnets originaux des sondeurs ou dans les archives de
la mine en ce qui concerne les puits d'exploitation. J'ai également pris
sur les plans du concessionnaire la position des sondages et puits.
314-316. Puits de la mine de Mützagen, actuellement en exploitation des
deux côtés de la frontière pour plomb, zinc et pyrite. Le filon est encore
mal défini en ce qui concerne ces minerais, mais un filon ocreux se dirige
vers le N-O. et semble atteindre le sondage 317.
314 est le puits no 1 de la mine belge. Il a fourni la coupe suivante:

Altitude approximative 265m (d'après la carte militaire) - (256m d'après
les plans)

épaiss. sommet à

Sable sec 4.50 0.00
Argile noire 1.50 4.50
Sable sec 1 6
Argile noire 5.50 7
Sable sec 7.50 12.50
Sable aquifère 2 20
Alternance de sables, d'argile et de minerai 17.50 22.00
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39.50

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PL. HENRI-CHAPELLE 123W

314-316 (suite)

CH.LESPINEUX.-Congrès de géologie Appliquée. Liége,1905,C.R.

pages 77-78

Il n'en est pas de même des sédiments qui recouvrent certains gisements du
district de Moresnet. C'est, en effet, sous d'épais dépôts de sables et
argiles crétacés que, par sondage, les gisements de Mützhagen et autres
furent découverts.

Nous avons reproduit à la planche V le plan d'ensemble de quelques sondages
et des coupes de ceux-ci, relativent à la mine de Mützhagen.

Comme le montrent ces sondages, les sables et argiles crétacées
parfaitement stratifiés, reposent sur le gisement sulfureux érodés.

Sur le coupe A B, on voit distinctement qu'une selle surmontée de minerais,
a eu son sommet érodé avant le dépôt des sables appartenant à l'assise
d'Aix-la-Chapelle.

Dans cette mine, les sables reposent directement sur l'amas blendeux, sans
interposition de minerais oxydés. L'on se trouve, en effet, sous le niveau
de circulation naturelle des eaux.