117W0042

PL.WAVRE 117W

M.MOURLON

42 (VII) Le dimanche 16 octobre 1904 nous observons avec mon
cousin Robert Gendebien, à Franquenies, au-dessus
d'une exploitation de phyllades noirs ampélitifères,
pyritifères, réviniens, qui a de 10 à 12 m de hauteur
(Voir no 48), des cailloux verdis et corrodés (L1a)
(éch.) sur 1 m. entremêlés et surmontés de 1m50 de
sable glauconifère gris blanchâtre, jaunâtre et
parfois d'un rouge sanguine comme à Grandglise dans le
Hainaut (éch.), le tout surmonté de sables éboulés
qui ne permettent pas de voir leur contact avec le
Bruxellien.
C'est donc la reconnaissance du Landénien plus au Sud
que je ne l'ai renseigné sur le 40.000o

Le 3 septembre 1925 Mr.F.V.CLOBUS, Keizersgracht,
no 886, à Amsterdam a remis au Service géologique un
échantillon provenant de l'exploitation Jean Paten à
Ottignies.


ET.ASSELBERGHS

Mai 1922

42(suite) Exploitation des schistes noirs reviniens. Dans la
paroi Nord, ces schistes sont surmontés de Landenien
et de Bruxellien.
Cette coupe a été décrite en détails par M.LERICHE
(Bull.Soc. belge de géologie,1921,t.XXXI,pp,213-216).
Ci-dessous copie des observations de M.Leriche.

Carrière de Franquenies.- A Franquenies apparaissent
les schistes de Mousty; ils sont bien visibles dans
la carrière située à l'ouest du chemin de fer
de Bruxelles à Namur, au point où
le vallon du Ry-Angon débouche dans la vallée
de la Dyle. Ce sont des schistes noir bleuâtre, très
fins et très tendres, tachant les doigts. Ils
paraissent devoir leur coloration à une substance
graphiteuse, et, comme ils sont parfois chargés de
très nombreux cristaux de pyrite, on a pu les considerer
comme de véritables ampélites (1).

Les schistes de Mousty renferment des concrétions
siliceuses, noires, très compactes, très dures, et
dont la surface est presque toujours mamelonnée.

Ces concrétions sont analogues aux phtanites du
Carbonifère; elles atteignent parfois des dimensions
considérables.

D'après Malaise (2), les concrétions siliceuses
seraient accompagnées de concrétions calcaires, noires,
comme les premières, et fossilifères. Malaise (3) a
signalé, dans ces calcaires, la présence de valves
d'Ostracodes, qu'il a rapportées à des espèces de la
partie inférieure des "Lingula flags", c'est-à-dire
des couches qui forment, dans le Pays de Galles, le
Cambrien supérieur.

Par altération, les schistes de Mousty perdent leur
pigment; ils se transforment en une poudre très fine,
d'une blancheur éclatante, et qui rappelle le kaolin.
Ces schistes sont exploités depuis plus d'un siècle,
pour une infinité d'usages. Broyés, lavés, puis
décantés, ils donnent une pâte d'une extrême finesse,
qui blanchit à la suite d'une exposition prolongée à
l'air, et qui est employée dans la fabrication du
papier, dans la préparation des crayons de couleur, etc.

Dans la carrière de Franquenies, les schistes de
Mousty sont recouverts par le Landénien et le
Bruxellien, dont la coupe est remarquablement nette
(fig.).

C.BRUXELLIEN
C2 Sables quartzeux, chargés de grés fistuleux et à
stratification entrecroisée
C1 sable grossier (gravier de base du Bruxellien).

B. LANDENIEN
B2 Sable fin, glauconifère, argileux.
B1 Conglomérat de base du Landenien

A. CAMBRIEN
Schistes de Mousty avec concrétions siliceuses (a1) et
parties blanchies par l'altération (a2)

Echelle des hauteurs: 5 millimètres par mètre.

Le Landénien débute par un conglomérat qui est
particulièrement puissant (1m20 à 1m50), et dont les
éléments sont empruntés aux roches cambriennes de la
région: aux phtanites et schistes noirs de l'assise de
Mousty, aux schistes verdâtres de l'assise de
Mont-Saint-Guibert. Le ciment qui réunit ces éléments est
peu développé; c'est une argile sableuse, glauconifère
suffisamment durcie, par places, pour rendre la roche
cohérente.

Les gros éléments schisteux du conglomérat sont
souvent percés de perforation d'animaux lithophages.
De pareilles perforations criblent la surface des
schistes et des concrétions siliceuses, au contact du
conglomérat.

Les sédiments landéniens qui font suite au conglomérat
consistent en un sable gris verdâtre, fin, glauconifère
argileux à la base, rayé horizontalement, sur toute son
épaisseur, de bandes jaunâtres, dont la coloration est
due à la limonite résultant de l'altération de la
glauconie.

(1) C.Malaise. Echelle stratigraphique du Silurien de
la Belgique et âge géologique des schistes noirs de
Mousty. (Ann.Soc.Géol. de Belgique,t.XXXVI,1908-1909
Mém., p.33)

(2) Malaise. Découverte d'un calcaire silurien (marbre
noir), le plus ancien de belgique. (Ann.Soc.Géol.de
Belg.,t.XXVIII,1900-1901, Bull.,p.52)

(3) C.Malaise. Echelle stratigraphique du Silurien de
la Belgique et âge géologique des schistes noirs de
Mousty. (Ann.Soc.géol.de Belgique,t.XXXVI,1908-1909,
Mém., 33-34)

Ce sable, dont la puissance varie de 3 à 5 mètres,
présente, grâce à l'argile qu'il contient, une
certaine cohérence; il forme, dans les coupes, un talus
raide, que l'on peut facilement suivre à distance.
Cette cohérence va d'ailleurs en augmentant vers le
Nord, bien que, au nord-est de Wavre, la partie
inférieure du Landénien passe tout entière à l'état
de tuffeau.

Le Bruxellien, que la carrière entame sur plus de 10
mètres d'épaisseur, repose directement sur le
Landénien. Il est essentiellement formé de sables
quartzeux, jaunâtres, dans lesquels on retrouve les
caractères des sables quartzeux du Bruxellien du
Brabant: une stratification entrecroisée, qui est ici
particulièrement bien marquée; la présence de nombreux
"grès fistuleux" que l'altération a rendus poreux, et
dans lesquels on observe d'innombrables spicules
d'Eponges. Les seules particularités que l'on puisse
relever dans le Bruxellien de Franquenies sont: une
plus forte proportion de glauconie et la nature plus
argileuse et plus grossière de la base du dépôt.

Cette base se suit à distance, grâce à la teinte rosée
qu'elle prend par places, et qu'elle doit à la
présence de l'hématite rouge.

Elle ravine nettement les sables landéniens. Elle est
fortement glauconifère et chargée d'éléments grossiers:
de gros grains de quartz et surtout de galets enlevés
au conglomérat de base du Landénien, aux points, sans
doute très proches de la carrière, ou le ravinement a
atteint ce conglomérat. Le volume de ces galets est
considérablement réduit à la base du Bruxellien, et les
galets de schiste n'y sont plus représentés que par des
granules altérés et devenus argileux.

Ce dépôt littoral de la base du Bruxellien n'a pas une
épaisseur constante; celle-ci varie de quelques
centimètres à plus d'un mètre.

Les particularités que l'on relève dans le Bruxellien
de Franquenies s'accusent à mesure que l'on s'avance
vers le Sud-Est : la glauconie devient de plus en plus
abondante; l'élément argileux envahit de plus en plus
la masse sableuse, en même temps que le sable devient
plus grossier. C'est le facies décrit par M.Stainier
(1) , à l'ouest du méridien de Namur. On se rapproche
de plus en plus du rivage de lamer bruxellienne, et les
dépots deviennent de plus en plus littoraux.

(1) X. Stainier. Le Bruxellien de la province de Namur
(Bull.de la Soc.belge de Géol., de Paléont. et d'Hydrol
t.VII,1893, proc.verb.pp.186-188).

--------------------------

X. STAINIER.- Bull.Soc.belge de Géol.t.XLII,1932,pp.265-267.

Le Landénien de Franquenies.

M.Leriche, en 1921, à figuré et décrit la coupe (3) de
l'exploitation de kaolin cambrien de Franquenies, ou
l'on voyait le Landenien reposant sur la tranchée des
roches cambriennes et surmonté lui-même de Bruxellien.
Depuis lors l'exploitation a progressé vers le Nord et
la coupe a un peu changé. Malheureusement l'exploitation
ayant cessé, des éboulements se produisent et la
coupe tertiaire devient de jour en jour plus mauvaise.
Le Landénien s'est fortement aminci, au point de
disparaître par places et ne laissant que son
puissant gravier ou cailloutis de base, lequel vient
alors en contact avec le cailloutis de base du
Bruxellien et s'épaissit d'autant. La séparation entre
les deux graviers est souvent restée trés nette
grace à la coloration différente de ces deux cailloutis
celui du Bruxellien, pâle et blanchâtre, tranche sur
le cailloutis manganésifère très foncé du Landénien
celui-ci, à son tour, montre des parties non
manganésifères et pâles.

Pour finir, j'ajouterai que le cailloutis landénien de
Franquenies est très riche en roche crétaciques et
notamment en silex brun, parfois un peu grenu, qui me
parait bien être du Turonien, de l'assise des Rabots de
Saint-denis (Tr2b). J'ai déjà ailleurs (7) rappelé
l'attention sur la preuve que cela nous donne d'une
extension importante du Turonien dans le Brabant
méridional.

--------------------------------------------------------------------

F.CORIN

42(suite) 9 septembre 1935

Fauquegnies.- Ancienne fabrique "Komroc": pierres
reconstituées bleues et blanches, imitant le
petit-granite et la pierre de France Usine abandonnée
(éch.).

Derriére l'usine, grande carrière abandonnée: schistes
gris foncé et noirs, +- grossiers; zones plus pâles,
grossières, nodules de "phtanite" à surface mamelonnée
comme décrivant d'un gel (èch.).
Par places, enduits en concrétions blanches ou jaunes,
sulfate ou soufre.
Au côté Est, quelques diaclases se distinguant des
fractures innombrables de la roche.

Au-dessus, sablière en exploitation restreinte et
occasionnelle.


J.M. GRAULICH

42(suite) Au sujet du mispiekel voir le mispiekel du Brabant par
René Van Tassel - Volume Jubilaire V. Van Straelen
Tome I - pp.95-113.


F.CORIN

42 et 48 (suite) 21.III.1963

Il semble bien que les no 42 et 48 n'en forment qu'un
seul.
Les descriptions portant, en effet, dans les deux cas,
sur une exploitation de schiste noir. Or, la situation
se présente comme suit :

a = Carrière de Franquegnies = no 42.
b = Talus du chemin noté no 48.

J. de WINDT a décrit le schiste de Franquegnies (Sur
les relations lithologiques entre les roches réputées
comme lithologiques entre les roches réputées comme
cambriennes des Massifs de Rocroy, du Brabant et de
Stavelot. Mém.cour. et des savants étang., publié par
l'Acad.Roy. des sciences de Belgique, Bruxelles,
1898 in 4o, t.LVI, 94 pp. (p.51) : sous la
dénomination de "Schiste grenatifère de Franquegnies".

Par ailleurs, R. et P. ANTHOINE ont décrit ces mêmes
roches comme suit (Mém.Soc.Géol. de Belgique, t.66,
1942-1953,pp.M.69-70):

Examinant au microscope le schiste de Franquegnies.
De Windt en a donné une description que nous avons
reproduite ci-dessous (voir plus haut).

Nous avons eu la curiosité de vérifier les conslusions
de ce pétrographe et, dans ce but, M. Legraye,
professeur à l'Usinversité de Liège, a bien voulu
examiner de nouvelles préparations et a écrit ce qui
suit à ce propos :

Le schiste de Franquegnies est fortement altéré; en
lame mince il montre des zones brunes assez opaques;
pas de sections d'ilménite ni de magnétite. La roche
présente des petites inclusions ou nodules de limonite,
ainsi que des vides qui pourraient avoit été occupés
par ces minéraux".

D'autre part, une recherche pour carbone libre, faite
par M.Charles Meurice, à l'Institut Meurice à Bruxelles
a rélevé une teneur de 1,255 % (échantillons no 16 du
tableau p.114)

Si on compare les résultats respectifs de l'analyse
chimique et de l'examen pétrographique, on doit
admettre qu'il faut exclure de la composition
minéralogique des échantillons examinés, la présence
d'ilménite et de grenat manganésifère (spessartine).
En conséquence la détermination de Malaise rappelée
ci-dessus est fondée.

N.B.- Malaise considérait ce schiste comme une
véritable ampélite (Echelle stratigrahique du Silurien
de la Belgique et âge des schistes noirs de Mousty
(Ann.Soc.Géol.de belg.,t.36, 1908, p.M.33))

D'après Malaise, le schiste exploité à Franquegnies
renferme des concrétions siliceuses noires, compactes,
analogues aux phtanites du Cambrien".

Le Service Géologique possède deux échantillons de
Malaise. Une sorte d'ampélite noirâtre (no 48 - Ech.
1 = 384 Malaise) et une phtanite à surface mamelonnées
(no 48 - éch. 2 = 384 Malaise)
Tous deux me semblent provenir de l'exploitation bien
qu'ils aient été attribués au numéro 48.

Ech. 1- La roche est à structure hélicitique, finement
phylliteuse avec noeuds de chlorite. Elle est riche
en pigment.

Ech. 2.- Contrairement à ce qu'on pourrait croire
d'après l'aspect macroscopique, la roche ne montre
nullement la structure d'une phtanite. Elle est
composée d'un feutrage de phyllites minuscules sur un
fond qui semble quartzeux. Le pigment n'est pas très
apparent mais, par endroits, on voit des amas noirâtres
ou des trainées. Il y a quelques plages irrégulières de
quartz en grands éléments avec liseré de fins grains
de quartz au pénétration de la pâte, qui semblent un
remplissage de vides. On y trouve quelques micas.

Huit nouveaux échantillons ont été receuillis dans la
carrière de roches noires. Ils sont numérotés de 9 à 16.

Ech. 9.- Aspect de phtanite gris foncé. Sous le
microscope, il se montre formé d'un agrégat de
minuscules paillettes de phyllite sur fond microgrenu
de quartz. Il y a des trainées quartzeuses irrégulières.
Quelques noeuds de chlorite. Les phyllites sont
orientées et suivant parfois une allure contournée.

Ech. 10.- Schiste noir. Sous le microscope, roche
phylliteuse, assez bien de noeuds de chlorite.
Clivage froissé des phyllites.

Ech. 11 à 16.- Mêmes roches, plus ou moins
régulièrement clivées et plus ou moins grossières.

A notre avis, il doit y avoir une erreur dans
l'assimilation d'Anthoine de la roche décrite par
De Windt au schiste noir de la carrière de Franquegnies
s'étend vers le Sud jusqu'à la région de l'affleurement
175 qui, lui correspond mieux à la description de
De Windt

F.CORIN, 9.IV.63


N°42 (suite)

Feuille : 117W - WAVRE - 40/1
secteur : 7
numéro : 42
code : 117W0042 - 4010042
X :
Y :
Z :
commune : Ottignies-Louvain-la-Neuve
auteur : Leriche M., Herbosch A.
références :
date : 18/03/1999
roche :
formation : de Bruxelles, de Hannut ???
localisation : Franquenies, carrière abandonnée située à l'arrière d'une maison et d'un hangar à 400 m à l'E de l'ancienne station de Céroux-Mousty. Juste au flanc S de la vallée du Ry Angon à son débouché dans la vallée de la Dyle.

nature : Affleurement

description :

Ce point mis dans les archives par Mourlon en 1904 complète les observations faites par Malaise au point 48 qui est la même carrière, mais Malaise n'avait pas fourni de description pour la partie supérieure de la carrière où s'observe la discordance
entre le socle et un conglomérat de base de 1 à 2 m de puissance [voir l'excellente description faite par Leriche (Bull. Soc. belge Géol., 1921; t. 31, 213-216) p. 43 des archives de la planchette Wavre - schéma ci-joint].
Actuellement, on voit encore très bien dans le fond NE de la carrière, la discordance entre les schistes noirs de Mousty et la couverture cénozoïque, qui n'est plus visible que sur environ 1 m de haut et montre le conglomérat dans une matrice
sablo-argileuse, surmonté de sables grossiers ocres. On trouve au sein du conglomérat des morceaux du socle de taille diverses allant jusqu'à 40 à 50 cm : schistes et phtanites noirs de Mousty, schistes et grès verts de Tubize. Les galets perforés par
des lithophages sont fréquents. Le ciment est sablo-argileux.

-----------------------------------------------------------------------------

Project hypersiliceuse gesteenten - Isis Veldeman - 2011

Phtanite Mousty
117W0042 a - b

excursie hypersiliceuse gesteenten 25/11/2010

Stop 3 – 117W 0042 (BGD)

Above the Tubize Formation in the region of Ottignies, the phtanites of the Mousty Formation
can be found. The direct contact between these two formations is explained by the occurrence
of a thrust fold.
Prof. Herbosch explained that the Formation of Mousty does not reach more than a thickness of
1000m. Because of its rare outcrops, the formation is not divided into members, according to
prof. Herbosch. In the lithostratigraphic scale published by Geologica Belgica (2001), the
phtanites are described as lydite within the Formation of Mousty. Herein the formation is subdivided
into a lower part, the Franquenies Membre, a middle part and a upper part, called the Tangissart Membre.
It is within the lower membre that the phtanites or lydites occur and this Membre of Franquenies is
decribed in the old quarry of Franquenies, which we have visited.
The formation of Mousty contains the highest concentration of the radio-active element radon (10 to 20 ppm)
in Belgium (general 2 to 3 ppm in other rocks) which escapes from it as a gas and originates from the
disintegration of the elements uranium and thorium (Herbosch & Lemonne, 2000). Within this formation lots
of Mn occur in the form of spessartine-garnet and rutile crystals, as Mn-ilmenite or Mn-chlorite
indicating metamorphism (André et al., 1991).
As mentioned by Leriche (1921) and now seen in the quarry of Franquenies, the blocks of phtanite do
have a lobed surface similar to the mamelonnated surface of the Tertiairy orthoquartzites of Tienen
(field trip, 6th october 2010). The stratification is marked by two parallel, continuous layers (± 30cm)
with a high density at the western part of the section. Phtanites occur as large oval nodules/blocks of
at least half a meter within the black shales rich in graphite (colours the thong black) with the same
orientation as the denser layers. More to the east, the stratification is no longer visible and phtanite
nodules as well as the denser layers disappear. The schistosity reaches 90 degrees while the stratification
is estimated between 35 and 60 degrees.
Samples were taken from the loose, lobed phtanite block in which a tiny part was visible with a black,
glassy texture, the type known as in the archaeological artefacts. Other were taken in situ from the denser
layer, from the phtanite nodules and from the surrounding black shales as well.

I.Veldeman 2010
-----------------------------------------------------------------------------------------------
-------------------------------------------------------------------


-------------------------------------------------------------------