117E0122

PL.CHAUMONT-GISTOUX 117E

C.CAMERMAN

122 (II) Extrait du: Bull.Soc.belge de Géol, etc., 1950, t.LIX,
p.144.

Poursuivant la promenade, jusqu'à 250m environ avant
d'arriver à la ferme du Fort-des-Voiles (7), on descend
par un petit sentier au fond de la gorge où le ruisseau
de Glabais coule tumultueusement et l'on aboutit à une
jolie succession de cascades dues à des bancs de
quartzite traversant obliquement le cours d'eau. Cet
affleurement de quartzite assez inattendu à cette
altitude et qu'il faut sans doute attribuer au
Devillien, n'avait pas été signalé jusqu'à présent
(fig. 4). Il se trouve sensiblement à la coté 68. A la
même latitude, le Train, que nous venons de quitter,
distant de 650m, a son plafond à la cote 57 et n'a pas
atteint le socle paléozoïque. Celui-ci se relève donc
rapidement vers l'Est (3). Quelques géologues se
déchaussent et pénètrent dans le lit du ruisseau. Le
Devillien présente une succession de bancs de quartzite
compact, alternant avec des bancs quartzp-schisteux.
Ces bancs ont une direction N.-50o E. et une
inclinaison d'environ 30o N.-O.

La berge orientale du ruisseau laisse voir, sur 2,50m
de hauteur, le tuffeau LIC, très dur à la base, altéré
et friable au sommet, stratifié horizontalement et
reposant en discordance sur les bancs inclinés de
quartzite. Des morceaux de tuffeau prélevés au contact
des deux roches sont parsemés de petits cailloux
généralement arrondis, de quelques millimètres de
diamètre.

Notre collègue P. Dumon ayant disséqué un morceau de ce
tuffeau a identifié des grains de quartzite gris clair
et gris foncé, de schiste vert à l'intérieur et noirci
à la surface, et de silex. Il y a discerné aussi un
lamellibranche, sans doute Cyprina Morrisi ou une
espèce voisine, de très nombreux spicules d'éponges et
un petit cristal de quartz, peu ou pas roulé, à
arétes bien vives. Il considère que ce quartz ne peut
être de néoformation; il a été emprunté aux roches du
Cambrien et prouve que l'enfouissement des sédiments
au début du Landénien était assez rapide. Selon M.
Camerman, les quartzites cambriens formaient en cet
endroit des récifs escarpés au fond de la mer landénienne.

La gorge creusée par le ruisseau de Glabais prend fin
où nous nous trouvons; la vallée prend en amont un
profil normal et il n'y a rien de particulier à y
observer; aussi les excursionnistes retournent-ils au
point (5) où l'on avait laissé les autos.

(3) C.Camerman, op.cit.


N°122 (suite)

Feuille : 117E - CHAUMONT-GISTOUX - 402
secteur : 2
numéro : 122
code : 117E0122 - 4020122
X :
Y :
Z :
commune : Chaumont-Gistoux
auteur : A. HERBOSCH
références :
date : 13/03/99
roche : Tuffeau
formation : de Hannut
localisation : Lit du ruisseau de Glabais (affluent du Train), 250 m en aval de la ferme du For du Voile. Affleurements sur environ 50 m de long, altitude 68
nature : Affleurement

description :

Re-description suite à l'article de C. Camerman (Bull. Soc. belge Géol., 1950, 59, p.141).

Le ruisseau, fort encaissé, fait une série de méandres assez serrés. Sur environ 50 m de long des quartzites massifs et des quartzites plus lités de teinte blanche (verdâtre par altération) recoupent transversalement le lit. Une première barre amont, de
5 à 6 m de large, forme un rapide d'une dénivellée d'un bon mètre.
S0 320-25
S0 330-27
Une cinquantaine de mètres en aval, une deuxième barre de 5 m d'épaisseur forme également une petite chute.
S0 330-55
En creusant légèrement dans la berge, on peut observer les tuffeaux gris-blanc glauconifères de la Formation de Hannut, horizontaux en discordance sur les quartzites.