103W0129

PL. DUISBURG 103W
M.GULINCK - R.LEGRAND

129 (VI) PUITS FILTRANT No 2
exécuté a PECROT (Commune de Bossut Guttechain)
pour la Société Nationale des Distributions d'eaux
par des ouvriers de la même Société.
Repérage topographique par E. VERDIN, le 25-6-1952.
Echantillons recueillis par le chef-sondeur.
Travaux commencés en mai 1952, terminés en juin 1952.
Mode de creusement : à sec.
Diamètres successifs : 400 mm.
Diamètre final : filtre de 340 mm.
Niveau de l'eau au repos : jaillit à surface.
Avec débit de 4000 à 5000 m3/jour.
Cote approximative du sol naturel : 31.70


No NATURE DES TERRAINS PROFONDEUR (m)

1 Alluvions tourbeuses 1.00
2 Tourbe un peu argileuse 2.00
3 Tourbe compacte, noire 3.00
4 Sable limoneux, gris, non calcarifère 4.00
5 Sable aggloméré, calcarifère, brunâtre 5.00
6 Sable limoneux gris, tourbeux, non calcarifère 6.00
7 Cailloutis à gros éléments dans un limon sableux 7.00
8 Cailloutis à gros éléments avec sable grossier 8.00
9 - 12 idem 9.00 12.00
13 Idem, avec cailloux verdis 13.00
14 Sable argileux hétégogène, calcareux avec très
petits cailloux bien roulés 14.00
15* Craie blanche, un peu jaunâtre par altération,
avec noyaux durcis, avec concrétions phosphatées 15.00
16 -17* idem 16.00 17.00
18 Craie blanche, compacte, homogène 18.00
19 -22*
23 -28 Craie blanche, compacte, homogène 19.00 28.00
29* Même craie avec quelques silex noirs 29.00
30 -35 idem, avec ou sans silex 30.00 35.00
36* idem, un peu durcie, une térébratule 36.00
37 Même craie, mélangée de galets bien roulés
(problablement d'origine quaternaire,fissurés ?)37.00
38 -43 idem, un peu glauconieuse à 43 m 38.00 43.00



INTERPRETATION GEOLOGIQUE: R.LEGRAND, le 21 juin 1956.

QUATERNAIRE (alluvions) : 14.00m.
Sénonien : 29.00m.


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PUITS No 2 A PECROT.

L'eau à jaillit à partir de 36 m. de profondeur
avec un débit de 4.000 m3 par 24 heures.
Diamètre : 400 mm.
Cote du sol : 31.82.


ANALYSE No 276

Resultats de l'analyse d'eau no 51 de 314 faite par le
Laboratoire Central d'Hygiène du Ministère de la Santé
Publique et de la Famille 2, Parc du Cinquantenaire, à BRUXELLES.

Echantillon marqué : PECROT - Chaussée Source de "La Marbaise" no 1.
Envoyé par : S.N.D.E
Prélévé le : 6/12/51.
Reçu le : 6/12/51.

Caractères bactériologiques

Microbes banaux : 230 colonies par centimètre cube après 48h.
à 3 7C. sur bouillon nutritif gélosé.
Colibacilles : moins de 18. dans 1000 cc (Technique de
Mac Conkey).
Caractères chimiques :

mg/l mval/l mg/l nval/l

ca++ 77,04 3,85 Cl 20 0,56
Mg++ 11,75 0,97 SO4-- 57,26 1,19
Mn++
Fe 0,11 0,11 0 NO3- 11 0,17
NH4+ très faibles traces O HCO3- 0 0
CO3-- 259,25 4,25
0 0

mg/1 o Fr

O2 dissous 5,6 Dureté totale : 24,1
CO2 libre 41,36 Dureté carb. : 21,25
CO2 1/2 combiné 93,50 Dureté non
CO2 agressif carbonatée : 2,85
(vis-a-vis) 425 TA (alcalinité
Résidu calciné ph' ph)
à 600 230 TAC (alcalinité
O2 consommé du MC) : 21,25
Mn2O8K2 acide
10 min. ébull. 5

APPRECIATION : EAU POTABLE.

Bruxelles, le 20 décembre 1951
LE DIRECTEUR DU LABORATOIRE,
(s) illisible.


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PL.DUYSBURG 103 W
C. CAMERMAN

128(suite)
129(suite)(VI)

EXTRAIT DE: Bulletin du Centre Belge d'Etude et de
Documentation des Eaux. No 32, 1953, Liège,pp.27-31.

Alimentation en eau potable du Nord du Brabant et
du Sud de la province d'Anvers " (1ère partie) par
J. LOOR.

En ce qui concerne la région des deux Marbaises, les
recherches conduisirent à un résultat inattendu. Les
Marbaises sont deux ruisseaux sensiblement parallèles
qui prennent naissance et s'écoulent dans la zone
alluvionnaire de la rive droite de la Dyle au hameau
de Précrot (Bossut-Gottechain). Elles se réunissent
un peu avant leur embouchure dans la Dyle et le débit
total à cet endroit est de l'ordre de 6.000 m3 par jour.
Chaque Marbaise receuille en route le débit d'un
grand nombre de sources qui se présentent de la même
façon qu'à La Motte; c'est-à-dire : petites mares avec
entonnoirs de fond d'ou l'eau sourd abondamment de la
nappe du crétacé. Afin de déterminer avec exactitude la
succession des couches du sous-sol, la Société
Nationale pratiqua deux forages de reconnaissance à
peu près au centre des émergences alimentant chacun
des deux cours d'eau. Les deux sondages donnèrent
sensiblement la même succession des terrains: les 10
premiers mètres constituant la couche d'alluvions avec,
à la partie supérieure, de la tourbe (sur 5-6m)
recouvrant du sable argileux, puis du sable grossier
avec cailloux roulés. Immédiatement sous cette couche
commence la formation crétacique (crétacé supérieur:
assise de Nouvelle) jusqu'à une profondeur de l'ordre
de 40m., ou nous atteignons l'assise de Herve.
Lorsque nos sondages traversèrent ces couches, un
débit assez faible s'écoulait au-dessus des puits,
toutefois vers 45m. de profondeur, nous avons atteint
la base du crétacé supérieur et la roche devint très
dure; après l'avoir percée au trépan, celui-ci tomba
de quelques dizaines de cm. et un débit extrêmement
important jaillit au-dessus des colonnes de forage.
Le débit du puits d'amont s'établit vers 2.000 à 2.500
m3 par jour, tandis que le puits d'aval fournissait un
débit journalier d'environ 6.000 m3 (photo no 2). Il ne
pouvait plus être question d'aveugler de telles venues
d'eau; aussi la Société Nationale prit-elle la
résolution d'équiper ces forages de reconnaissance
en puits définitifs, afin de pouvoir disposer
rapidement et sans grands frais du débordement de la
nappe du crétacé.

Captage prévu pour les deux puits : 8.000 m3/24 heures.


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128 - 129.


ANALYSES EAUX DES CAPTAGES DANS LA VALLEE DE LA DYLE
ET DE LA VOER (S.N.D.E.)

TABLEAU