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PL. UCCLE 102W Service géologique
M.Mourlon de Belgique

104 (I) Le dimanche 25 novembre 1888, je reprends mes études
sur le gisement de l'iode dont on a constaté la
présence dans l'eau qui sourde dans le terrain en
friche qui se trouve limité entre l'avenue Coghen,
l'avenue Brugmann, la rue du Presbytère et la rue du
Nouvel Uccle.

M.Klément fait quelques essais qualitatifs qui ne
dénotent pas de traces d'iode.- Il y a une source où
l'on voit des jets provenant de dégagements de gaz de
l'eau venant d'en bas.

Le garde Winkeler nous dit que ce sont MM.Defosse et
Raingo qui se sont surtout occupés les premiers de
l'eau d'Uccle.

M.Courtoy m'a confirmé la chose en ajoutant que ces
messieurs ayant eu l'attention attirée sur l'eau en
question par sa teinte rouge ferrugineuse, en avait
parlé à M.Melsens demandant à ce dernier de leur en
faire l'analyse qu'il confia à M.Courtoy et c'est ce
dernier qui le premier découvrit la présence de l'iode
et fit ensuite des recherches sur l'intermittence de
l'iode dans l'eau.

M.Melsens a fait une communication verbale sur ce sujet
à la séance du 4 février 1882 de l'Acad.roy. de Belg.
t.III,1882,p.132).

En me rendant une première fois sur les lieux en
janvier 1882 avec MM.Melsens et Courtoy j'ai constaté
la présence de l'iode dans l'eau recueillie sur place
et par réaction à froid.

J'ai fait ensuite avec M.Courtoy une course sur la
rive gauche de la Senne pour constater si dans cette
région où il n'y a que de l'yprésien sans bruxellien,
on constate aussi la présence de l'iode; le résultat
fut négatif, mais nous n'y fîmes qu'un seul essai
qualitatif.- De même à Boitsfort.

(Le 3 novembre 1890 mes employés Ed.Bourgeois et
P.Viette faisant un sondage près de la source
m'assurent qu'il donne 2.50m. de bruxellien
quartzeux avec pierres de grottes.)