062W0281

PL. BERINGEN  62W          
                        
281 (I)   J.Vrancken.- Annales des Mines de Belgique. Bruxelles
                       1935,t.XXXVI, p.167.

          Un sondage, portant le no 106, a été exécuté au
          Nord-Est de la concession Beeringen-Coursel, dans le
          but de déterminer la cote de la plateforme houillére
          et de reconnaître le gisement se trouvant au dela de la
          troisiéme faille de l'Est.

          Il est situé sur la commune de Beverloo,hameau de
          Corspel, entre les sondages 62 et 55; ses coordonnées
          sont les suivantes:

                  Longitude                     62.204.26
                  Latitude                      77.090.81
                  Altitude de l'orifice         46 m.17

          Il a atteint le houiller à la profondeur de 678 m.04,
          soit à 631 m.87 sous le niveau de la mer,et a été
          arrêté à 1.257m40.

          Il a été soigneusement cimenté.

          Les carottes du Sondage ont été débitées par M.le
          Professeur Stainier. La coupe qu'il en a dressée peut
          étre résumée comme suit pour la partie productive.

                            COUCHES.

          Profondeurs

          678.04       Tête du terrain houiller

                             Puissance     Identification
                             en charbon    d'après Stainier

                 No d'ordre

          686.80       1         0.80
          690.00       2         0.60
          699.40       3         0.70
          708.80       4         0.85
          741.25       5         0.85          V.51
          743.70       6         0.80
          747.30       7         0.33
          754.98       8         0.55
          763.60       9         0.55          V. 55".
          777.85      10         0.30   (cannel coal) V. 56.
          779.35      11         0.65          V.57
          791.50                 passée de veine V.58.
          800.65      12         0.75          V.59
          827.40      13         0.40          V.60.
          839.40      14.a.      1.20          V.61.
          841.15      14.b.      1.15          V.72.
          849.20      15         0.45          V.63.
          876.90      16         0.30
          906.20      17         0.20
          916.40      18         0.80)
          922.90      19         0.90)         V.70.
          955.70      20         0.40          V.71
          970.90      21         0.53
          983.50      22         0.80(3laies)  V.72.
          991.30                 0.05          V.73.
         1000.50                 0.05
         1036.40      23         1.15(2laies)  V.75.
         1084.20      24         0.30
         1121.55      25         0.43          V.76
            à                passées de Veines V.77, 78, et 79.
         1213.05      26         0.45          V.80.
         1257.40       Fond du sondage.


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PL. BERINGEN  62W

281(suite)X.STAINIER.- Bull.Soc.belge de Géologie,etc.Bruxelles,
                       1935,t.45, p.52.

          Le sondage no 106 de Corspel a traversé, à la
          profondeur de 741m25, la couche no 5; puissance 0m85.
          Sa teneur en soufre:1.45%, est presque le double de la
          teneur moyenne, en soufre,des autres couches, ce qui
          est déjà un présomption, cette richesse en souffre
          étant un des caractéres du niveau.

          A cet égard on peut faire la remarque suivante qui a
          son intérêt. On a rencontré,dans les travaux du puits
          de Beeringen, une couche, no 51, qui représente le
          niveau  de Quaregnon. Au puits no 2 ou la veine a été
          recoupée, la veine titrait 8.24% de soufre (1). C'est
          la plus forte teneur en soufre que je connaisse pour
          un charbon. Or, la le toit était riche en belles
          lingules. Au contraire, dans les recoupes de sondage o—
          passe ce niveau,quand le toit ne donnait pas de
          fossiles marins, la teneur en soufre est, ou bien plus
          faible, ou normale. J'ai signalé depuis longtemps la
          corrélation existant entre la teneur en soufre des
          veines et l'état marin de leur toit. Cette corrélation
          a été signalée aussi, en France,par Cg.Barrois et dans
          d'autre pays par de nombreux observateurs. Ici il sera
          intéressant de vérifier si,pour même couche, la teneur
          en soufre varie d'après l'état plus ou moins marin de
          son toit. Voici maintenant la description du toit:
          Une couche à 807m80 et une passée à 712m50 ont un toit
          très riche en coquilles d'eau douce, souvent avec têt
          sidéritifié ou conservé. C'est un caractére fréquent à
          ce niveau.

      (1) Ann.des Mines de Belg., t.XXI,1920,p.958.

          En dessous, de 718m30 à 723m40, il y a du grès à grain
          fin passant au psmmite gréseux et au psammite zonaire à
          lits de grès. C'est un représentant fort atténué du
          niveau de grès avec conglomérats qu'on voit souvent
          ai-dessus du toit épais et schisteux des horizons
          marins.

          De 723m40 à 735m00,Schiste psammitique zonaire avec zones
          gréseuses,végétaux hachés. Lits de sidérose. Pistes de
          vers. Il y a, au milieu, une intercalation, épaisse de 5
          mètres, de schiste gris doux à zones brunes. Gouttes de
          pluie. Carbonicola et Naiadites modiolaris.
          De 735 mètres à 741m25, schiste doux à zones brunes
          avec débris de coquilles et pistes de vers. A 738
          mètres, écaille de Coelacanthus. A 738m20, Belinurus.

          A partir de 739 mètres, Carbonicola et Guilielmites
          assez abondants. A 740m50 la roche devient
          noir intense, fine, à rayure brune.Carbonicola et plantes en
          pyrite amorphe. A 741 mètres,écaille de Platysomus. Un
          lit de schiste à texture fibreuse et débris de fusain,
          avec une dent de poisson. Ecailles d'Elonychthys. A la
          base un lit lenticulaire épais au plus de 0m01 de roche
          grenue,pyritifère remplie de morceaux de fusain, de
          microspores et de beaucoup d'écailles de poisson.
          Nodules de sidérose calcarifére, au-dessus.

          Veine no 5.- Faux-mur gras et feuilleté,luisant,puis
          mur argileux gris.

          Il est probable que si j'avais eu à ma disposition une
          quantité suffisante du petit banc grossier,base du toit,
          j'y aurais trouvé des lingules, car c'est dans des
          roches pareilles qu'on les trouve volontiers.

          Le sondage a ensuite percé toute l'assise de Genck et
          le sommet de la grande stampe stérile. l'assise de
          Genck a exactement la même puissance à peu de chose près que
          dans les travaux des puits, soit 470 mètres (elle est
          bien épaisse donc que dans l'Est du Bassin).On retrouve
          au sondage, surtout dans la partie inférieur de
          l'assise, les éléments de la stampe normale des puits
          et des sondages anciens nos 72 et 77 avec identité
          remarquable.

          Repère du sondage No 106 de Corspel,par M.A.GROSJEAN, le 16-4-1936.


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PL. BERINGEN  62W

281(suite)  Annales des Mines de Belgique.-Bruxelles,1936, t.XXXVII
            3o livr., p.p.731-789.

                 LE BASSIN HOUILLER DU NORD DE LA BELGIQUE

                        Charbonnage de Beeringen
               Coupe du sondage no 106 de Corspel (Coursel).
                                 par
                            X. STAINIER,
               Professeur émérite à l'Université de Gand.

          Ce sondage a été pratiqué, en 1933-34, par la firme
          << Bonne-Espérance >> (Alsace), au hameau de Corspel,
          commune de Coursel.

          Coordonnées : longitude, 62.204,26; Latitude, 77.090,81
          Altitude de l'orifice ; + 46m17.

          Le sondage a été pratiqué partie à la couronne
          diamantée, partie au trépan avec injection boueuse.
          La valeur des échantillons fournis par ce dernier
          procédé étant nulle, il n'en a pas été tenu compte.

          La coupe suivante, donnée sous toutes reserves, est
          basée sur les indications lithologiques fournies par
          le sondeur, sur la partie forée au trépan;
                                                         mètres
          Pliocène, Miocène et Oligocène (Chattien)      165.00
          Oligocéne (Rupélien superieur). Argile de Boom  63.50
          Oligocéne (Rupélien inférieur et Tongrien).
          sable et argiles                                74.50
          Eocéne moyen (Bruxellien). Sable grossiers
          graveleux                                       31,00
          Eocéne inférieur (Landénien et Heersien).
          Sable et argile situsto‹des                     97.00
          Nappe jaillissante contenue dans les sable 
          glauconifére heersiens (HSb-HSa) à 399 m.
          Heersien (HSb-HSa) Paléocène. Crétacique       279.04
                                                         ------
          Houiller a                                     678.04

                                 DESCRIPTION
          des échantillons recueillis à la couronne diamanté :

          SENONIEN (Cp3).                                Epais.    Base à

 1        Craie grossiére dure, grenue, non fossilifére
          (0,30) de carotte)                              2.10     509.24

          SENONIEN (Cp2) (HERVIEN).

 2        Mame grise blanchâtre, très homogène,à
          634m,05 Pecten; à 634m,37 écaille de poisson;
          à 635m,60 algues; à 636m,60 coprolithes
          d'écailles de poissons; à 637m,20 diaclase
          oblique vernie et morceau de gyrolithe; à
          637m,79, coprolithe de poisson. A partir de
          638 m., la marne devient plus tendre. A 638m,80
          un magnifique gyrolithe; à 640 m. gyrolithe.
          A partir de 640 m., la marne redevient dure sans
          changer d'aspect. A 641 m.,encore un gyrolithe; 
          à 642m30 quelques surfaces verdies, diaclase
          inclinée à 60o une autre à 642m,94             14.66      648.00
 3        La marne devient plus grise avec des joints
          terreux, pyrite amorphe, écailles de poisson.
          Vers 651 m. nodules de pyrite cristalline;
          à 652m,25 coprolithe de poisson; à 657 m. 
          pince de crabe; la marne devient encore plus 
          grise et plus glauconifère                     12.00      660.00
 4        Marne beaucoup plus friable, plus verte avec
          nodule foncés très glauconifères brun-verdâtre.
          Ostréa                                          1.00      661.00
 5        Marne encore plus friable avec les mêmes nodules
          plus terreux. Nodules de pyrite,écailles de
          poisson, débris de fossiles. La marne devient 
          sableuse par place. Dosnia pyritisée.Tous les 
          fossiles sont des moules internes.
          A662m,90 Cardium dans une roche sableuse
          friable                                         1.90      662,90
 6        La marne devient tellement friable qu'on ne
          raméne plus que des morceaux de marne très 
          sableuse gris très verdâtre avec fossiles 
          pyritisée                                       1,60      664,50
 7        Marne plus cohérente, mais tendre; 665m,25
          banc de 0m,05, durci calcareux- grisâtre,
          siliceux                                        1,00      665.50
 8        Banc de calcaire siliceux, glauconifère,
          blanchâtre, avec lits et géodes remplis de 
          marne sableuse verte                            0,50      666,00
 9        Marne très sableuse, friable, très glauconifère;
          on ne ramène que des morceaux, quelques
          concrétions, puis plus dure et calcareuses,
          Très peu de pertes d'échantillons               1,36      667,36
10        Marne calcareuse, très dure, géodique, très
          fossilifère                                     1,24      667,60
11        Marne plus friable, plus glauconifère avec
          marbrures grises et très pyriteuses, très
          fossilifére. Fossiles très mal conservés        0,55      668,15
          Pertes de carottes                              1,95      670,10
12        Marne grise moins glauconifère, pyriteuse,
          siliceuse dure                                  0,90      671,00
13        Marne glauconifère verdâtre, marbrée de gris,
          beaucoup plus tendre, pyriteuse. En descendant,
          elle devient d'un beau vert marbé de gris.
          Pas de fossile. Lit argileux, glauconifère
          luisant, d'un beau vert                         0,60      671,60
14        Marne grise, siliceuse, dure, avec marbrures
          vertes glauconiféres, pyrite abondante.
          Quelques écailles de poisson partie plus claire,
          plus calcareuse avec fossiles. Nids un peu
          bleuâtres. Viviante                             0.30      671,90
15        Marne plus sableuse, très glauconifére, avec
          joints verdâtres. Bondée de petit cristaux de
          pyrite. Quelques rares fossiles. Perte de 0m,15
          de carotte                                      1,37      673,27
16        Marne grise cohérente, marbrée de vert, parties
          un peu durcies                                  0,33      673,60
17        Marne extrêmement siliceuse, très dure, gris
          verdâtre, avec amas gris de forme organique     0,10      673,90
18        Marne d'un beau vert assez tendre, avec les
          mêmes amas gris de forme organique. Débris de 
          fossiles                                        0,35      674,25
19        Marne grise, siliceuse, très dure, très dense,
          marbrée de verdâtre. Ecailles de poisson        0,26      674,51
20        Marne friable glauconifère, avec petite 
          concrétions durcies. On n'a ramené que 
          quelques morceaux                               0,79      675,30
21        Même marne, mais cohérente et tendre. Petit 
          nodule de pyrite. A partir de 675m,50, fossiles
          à test conservé. Ecailles de poisson.
          Roche fétide au choc. Taches bleuâtres          0,30      675,60
22        Marne grise marbrée de vert, siliceuce et
          cohérente, avec un banc calcareux gris,
          siliceux, très dur, très dense, fossilifére. 
          Taches bleuâtres. Un morceau de fusain          0,72      676,32
23        Marne très calcareuse, grise très dure,
          blanchâtre par place. Coprolithe de poisson, 
          fossiles abondants. Nodules de pyrite           0,94      677,26
24        Marne très glauconifére,cohérente, marbrures
          grises de forme organique. Pas de perte de 
          carottes. A la base, la marne devient d'un 
          gris uniforme, moins glauconifére, plus dure    0,78      678,04

          HOUILLER ASSISE D'ASCH.

 1        Le houiller commence par du  psammite gris 
          montrant de nombreuses infiltrations de Hervien
          et de nids de pyrite; la limite est excessivement
          difficile à préciser. Il est fort possible qu'on 
          se trouve en présence d'un remaniement sur place 
          du houiller mélangé de Hervien, car l'echantillon
          montre de nombreux nodules et des inclinaisons
          variées qui ne sont pas celles du houiller en 
          place. La base de la carotte est certainement
          du Houiller (schiste psammitique gris pyriteux;
          inclinaison 5o). Le sommet du Houiller
          ne réagit pas à l'acide                          0,13      678,17
 2        Psammite gris compact, un peu altéré, pâle.
          Vegetaux hachés. A 0m,05 du sommet, on commence
          à voir apparaŒtre des couches d'épaisseur variées
          de 1,5 mm. environ, d'un minéral blanchâtre
          cristallin (calcite) régissant fortement à 
          l'acide, et de minces couches interstratifiées
          de pyrite cristalline, le tout est parfaitement
          stratifié. Vers 679m,11, roche plus altérée, 
          friable, très feuilletée et très pâle; en
          dessous, nodules de pyrite cristalline, la roche
          deveint plus schisteuse, passe ensuite au schiste
          psammitique avec gouttes de pluie                1,33      679,50
3         Schiste psammitique très pâle, gouttes de pluie
          renversées, lits pyriteux; à 679,m.70, mince lit
          cristallin avec pyrite. La roche devient zonaire,
          Lits de sidérose altérée. Inclinaison 10o à
          670 m,71,.A 679m,71, mince lit cristallin de 1mm.
          Débris de Palmatopteris, lits à végétaux hachés,
          la roche devient un peu plus foncée. Neuropteris
          héterophylla. A 680 m., gouttes de pluie normales,
          la roche est très zonaire; lits de sidérose;
          lits minces de pyrite et de roche cristalline.
          Lits de sidérose rose blonde. Anthracomya
          sidéritifiée, la roche est très sidéritifère à 
          cassure concho‹dale. Nombreuses gouttes de pluie
          normales A 680m,95. mince  cristallin.Diaclase
          pyriteuse. A 681m,20, lit mince cristallin.
          Littrès riche en végétaux hachés                 1,80      681,30
4         Schiste gris doux à teinte normale, cassure
          concho‹dale, lits de sidérose, débris de 
          coquilles. A 681m,55, Lits cristallins. 
          Inclinaison 6o. Diaclases perpendiculaires à la
          stratification, lits pyriteux. A 682m,30, encore
          un lit cristallin très épais. A 682m,42 lit 
          christallin à 682m,45. Anthracomya. A 682m,75 
          lits cristallins A 683 m., diaclase perpendiculaire
          à la stratification. Anthracomya et débris 
          d'Anthracomya minima. A partir de 683 m., les 
          joints de stratification sont noirs. mats,
          bitumineux avec nombreux lits cristallins. Les
          joint deviennent un peu terreux et mouchetés.
          La roche est remarquablement bitumineuse et sonore 
          la rayure est très brune, très mate. A 685 m.,
          schiste excessivement lamellaire. mat, bitumineux, 
          devenant plus bas psammitique. A 685m,50, débris 
          de Carbonicola sidéritifiés. A 686 m., les débris
          de coquilles sont très abondants                  4,80      686,10
 5        Schiste psammitique, noir, fin, zonaire, moucheté
          de pyrite, rayure brunâtre. Débris, de Carbonicola.
          Le schiste devient plus fin en descendant         0,63      686,73
 6        Schiste feuilleté avec plantes de toit 
          charbonneuses et radicelles                       0,04      686,77
 7        0m,05 d'échantillon manque                        0,05      686,82
 8        Schiste feuilleté (toit), mais avec radicelles
          à plat (mur)                                      0,03      686,85
          Couche no 1. Mat. vol. : 37,90. Cendre : 2,50.
          Soufre : 0,66 (1)                                 0,80      687,65
 9        Schiste feuilleté, radicelles à plat et déchets
          de plantes à plat passant au toit typique en
          descendant                                        0,14      687,79

          PASSEE.

10.       Mur gris mal marqué passant insensiblement à du 
          toit typique à plantes charbonneuses à plat.
          Un stigmaria à plat avec radicelles attachées     0,22      688,01
          Veinette                                          0,06      688,07
11        Schiste feuilleté avec plantes charbonneuses à
          plat. Radicites columnaris. A 688m,20, le 
          caractére du mur devient plus frappant; à 
          688m,40, le mur devient typique gris avec 
          radicelles transversales, cloyats                 1,28      689,35
12        Alternances de schiste noir feuilleté à cassure
          parallépipédique et de lits de mur gris cendré, 
          gras, avec radicelles luisantes; glissements 
          obliques, poils Contre la couche, un peu de 
          schiste feuilleté                                 0,65      690,00
          Couche no 2. M.V. 36.40. C.1.60.S.0,70.           0,60      690,60
13        Grès blanc à grain fin. micacé, avec quelques
          rares radicelles. Diaclases quatzeuses et 
          pyriteuses                                        0,30      690,90
14        Psammite zonaire à joints charbonneux passant
          rapidement à du schiste noir feuilleté bondé de 
          plantes à plat, feuilles d sigillaire et lits
          avec radicelles                                   0,37      691,27
15        Schiste psammitique et psammite zonaire,
          stratifications entrecroisées, végétaux hachés,
          passant au grès zonaire, puis schiste psammitique
          et psammite. Calamites cisti, gouttes de pluie.
          A 694m,62, passe au grès De 696m,10 à 696m,48
          psammite zonaire De 696m,48 à 697m,67,
          grès zonaire                                      6,40      697,67
16        Schiste doux à zones brunes avec débris de
          Carbonicola sidéritifiés. Inclinaison 10o.
          Fragment de Lépidopholios laricinus, cloyats
          soudés dans la masse. La roche devient 
          psammitique en descendant. Calamites Sukowi
          et cisti                                          1,73      699,40
          Couche no 3.M.V. 38,60. C. 2,50. S. 0.865.        0,50      700,10
17        Mur psammitique gris, stigmaria  avec quelques
          radicelles attachées Corda‹tes. Le mur devient
          beaucoup plus psammitique vers le bas, puis passe
          au grès zonaire, quelques radicelles, nodules de
          sidérose, ensuite psammite gréseux zonaire        1,70      701,80
18        Schiste psammitique zonaire. Curieux filamants
          de grès courant à travers la roche                2,80      704,60
19        Grès psammitique zonaire, stratifications
          entre croisées                                    1,10      705,70

      (1) Les analyses des veines nos 9 à 14 ont été faites
          sur les échantillons lavés à la solution de densité
          1,4, mais non dégraissés à l'éther. Les Analyses au
          charbonnage de Beeringen.

20.       Schiste doux gris à zone brunes. A 706m,90,
          Anthracomya Coelacanthus, Carbonicola sidéritifiée,
          non aplatie. A 708m,50, débris de crustacés. Au
          voisinage de la couche ,le schiste devient
          psammitique                                       3,10      708,80
          Couche no 4. M.V.38,70. C. 2,90. S. 0,907         0,80      709,65
21        Mur typique gris, argileux. Stigmaria. Calamites
          La roche prend rapidement un aspect feuilleté, 
          mais il y a encore des bancs de mur psammitique.
          Grandes radicelles. Plus bas, le mur devient
          zonaire                                           1,25      710,90
22        Psammite zonaire avec zones gréseuses, quelques 
          rares radicelles par place                        1,10      712,00
23        Schiste doux noir, nombreux Carbonicola 
          sidéritifiés dont une énorme bivale, niveau très
          riche, nombreuses coquilles. Naiadites. Plusieurs
          Carbonicola ont le test conservé                  0,50      712,50

          PASSEE.

24        Mur psammitique zonaire, Stigmaria et radicelles.
          passant rapidement au schiste psammitique zonaire.
          Quelques Anthracomya Carbonicola et Calamites. A
          712m,90, banc de 0m,12 de carbonate de fer pétri 
          de débris de Carbonicola; immédiatement sous ce
          banc, radicelles. A 713m,30, passée rudimentaire,
          puis mur psammitique avec nombreux et beaux 
          Stigmaria et quelques Carbonicola.                1,23      713,73
25        Schiste psammitique et Psammite zonaire           1,52      715,25
26        Schiste gris doux à cassure concho‹dale zones
          brunes Pistes de vers. A 717m,40, banc avec
          nombreux Carbonicola mal conservés. A 718m,20
          Carbonicola                                       3,05      718,30
27        Grès gris à grain fin un peu zonaire              1,05      719,35
28        Psammite zonaire gréseux                          2,65      722,00
29        Schiste psammique zonaire avec passe gréseuses.
          A partir de 723m,40, le schiste psammitique est
          moins zonaires; à partir de 724 m., nombreux lits
          de sidérose impure                                2,70      724,70
30        Schiste gris doux, cassure concho‹dale, zones
          brunes. A 726 m., Carbonicola et Na‹adites 
          modiotaris; à 726m,40, gouttes de pluies,
          végétaux hachés, devient micacé par place. 
          A 728m,40, lit de 0m,10 de sidèrose siliceuse.    4,80      729,50
31        Schiste psammitique, fin, zonaire, minces zones
          gréseuses,
          végétaux hachés. Diaclases avec avec galéne.
          A 734 m., Sphénoptéris trifoliolata. 
          Piste de vers                                     5,50      735,00
32        Schiste gris doux à zone brune. A 736 m., petits
          débris de coquilles; à 736m,25, piste de vers; à
          737m,40, deux lits de sidérose avec millérite et
          un peu de galéne. A 738 m., écailles de Coelacanthus,
          et à partir de cette cote, le schiste devient très
          fin et très doux. A 738m,20, Cephalothorax de
          Bellinurus. A 738m,25, fruit. A 739m., Carbonicola 
          sidéritifiées; à 739m,50. Carbonicola bivale
          sidéritifiée à 739m,65. Carbonicola; 739m,70, 
          Guilelmites. Diaclase fortement inclinée. A 740m.,
          lit de sidérose crevassée avec énormément de
          millérite. A 740m,50,. la roche devient noire 
          intense, très fine et à rayure brune.Inclinaison 8o.
          A 740m,85, Carbonicola en pyrite amorphe et des
          algues en pyrite amorphe également. Nodules bizarres 
          de sidérose. A 741 m., écaille de platysomus dans un 
          schiste tendre à rayure grasse intense. A 741m,10,
          un petit lit de schiste noir intense à texture un
          peu fibreuse, débris de fusain, une macrospore 
          extraordinaire; à 741m,15, une dent de poisson.
          Le schiste est extra ordinairement fin, doux et
          feuilleté à rayure grasse et brune; à 741m,16, une
          écaille d'Elonychthys. A 741m,20, écaille de poisson;
          à la base à 741m,25, un lit lenticulaire de 0m,01
          maximum, grossier, grenu, pyritifère, bourré de petits
          morceaux de fusain, microspores. Quelques écailles de
          poisson dont une entiére, translucide, épaisse, de
          couleur jaunâtre. Nodules de sidérose calcarifère.
          (place du niveau marin de Quaregnon)               6,25      741,25

          ASSISE DE GENCK.

          Couche no 5. M.V. 38,10. C.4,50, S. 1,45 
          (veine no 51 du puits) (1)                         0,85      742,10
33        Faux-mur. Schiste tendre lamellaire, feuilleté à
          feuillets courts et ondulés, bondés de débris de
          végétaux indéterminables, radicelles et autres.
          Eclat luisant. Roche grasse au toucher             0,06      742,16
34        Mur typique, tendre argileux, gris. Cloyats.
          Feutrage de radicelles, Stigmaria dont une 
          admirablement conservée. Glissement oblique; en
          descendant, les cloyats deviennent très abondants
          et très gros                                       0,64      742,80
35        Schiste noir luisant, très feuilleté, bondé de 
          plantes à plat méconnaissables (passée schiste)    0,05      742,85

36        Mur tendre argileux, gris verdâtre, luisant,
          marbré de gris, rares radicelles; plus bas, il 
          devient gras, mais toujours noir et argileux. 
          Cloyats. Puis il devient gris cendré avec 
          radicelles foncées. Diaclases avec chalcopyrite et 
          blende. Cloyats oolithiques. A la base du mur,
          Stigmaria avec énorme appendices étalés à plat et
          ne perforant pas le toit, adhérants. 0m,03
          plus bas, Neuropteris rarinervis                    0,75      745,60
37        Toit extrêmement feuilleté, noir, bondé de pinnules
          de Neuropteris. Calamites Suckowi. Tige de 
          Sphénopteris. Rayure brune. Neuropteris gigantea.
          Cyclopteris                                         0,10      743,70
          Couche no 6. M.V. 35,30. C. 3,00. S. 0,975
          (veine no 52 du puits                               0,80      744,50
38        Mur psammitique gris noir, marbré de gris plus
          clair, verdâtre, radicelles hachées avec végétaux
          hachés. A la base, magnifique Stigmaria avec 
          stigmates très bien conservés, mais très rares      0,14      744,64
39        Toit psammitique,, bondé de végétaux et de
          radicelles à plat                                   0,01      744,65
39bis.    Passée probablement psammitique de 0m,05, 
          renseignée à tort comme charbon, car plus bas, 
          le mur commence par un lit identique à celui
          renseigné au no 39                                  0,05      744,70
40        Mur psammitique gris. Gros Stigmaria adhérant à une
          couche de 0m,01 de toit identique au no 39bis. En
          descendant, le mur devient tendre, gris cendré avec
          radicelles foncées, puis ce mur devient psammitique,
          mais conserve la même teinte, un Stigmaria
          complétement déchiqueté. Plus bas, la roche devient
          plus dure et de plus psammitique encore             0,60      745,30

      (1) Les numéros de veines entre parenthéses indiquent
          les synonymies proposées avec les couches reconnues
          dans les terrains du siége de Beeringen.

41        Psammite gris verdâtre zonaire avec radicelles
          à plat                                              0,15      745,45
42        Brusquement et adhérent au précédent, mur gris 
          verdâtre tendre à radicelles luisantes. Cloyats.
          De 746m,60 à 746m,65, banc gréseux; en dessous,
          nouveau mur tendre, assez bien de gros Stigmaria. 
          A la base, mur plus feuilleté                      1,85      747,30
          Couche no 7. M.V. 35,90. C. 2,60. S.0,95 
          (veine no 53 du puits)                             0,30      747,65
43        Mur compact psammitique gris, pâle, nombreuses et
          grosses plantes charbonneuses non perforées. 
          Artisia. Cloyats très abondants. Le mur devient 
          gréseux sur quelques centimètres.                  1,15      748,80
44        Schiste noir bondé de débis de végétaux à plat.
          Calamites, Stigmaria perforés, Sigillaria.         0,30      749,10
45        Psammite zonaire à grain fin, brun foncé. Végétaux
          hachés. Lits de sidérose                           0,30      749,40
46        Mur gris à grandes radicelles, assez tendre, mais
          devenant psammitique et dur au bout. Pyrite terne.
          Cloyats. Devient zonaire                           0,15      749,55
47        Banc de sidérose à allure lenticulaire             0,30      749,85
48        Schiste psammitique zonaire avec zones gréseuses.
          Végétaux hachés. Un de ces bancs de grès est
          sidéritifié. Calamites. Un lit de sidérose pure se
          trouve à 752m,95; à 753m,23, banc de sidérose pure
          de 0m,05; au-dessus de ce banc, Sphénopteris. A
          753m,80, banc de grès de 0m,20, avec un lit de
          sidérose à la base; en dessous, le schiste est
          imprégné de sidérose et à cassure concho‹dale      4,60      754,45
49        Schiste gris doux à zones brunes, à cassure
          concho‹dale. A 754m,75, la roche devient plus
          foncée, un peu psammitique, par places, et 
          renferme des végétaux hachés                       0,50      754,95
          Couche no 8. M.V. 37.50 C. 3,20. S. 0,99
          (veine no 54 du puits)                             0,55      755,50
50        Mur compact gris, Stigmaria assez abondants, 
          grande radicelles et intercalation de mur plus 
          tendre et plus noir. Calamites undulatus.
          Calamites Suckowi. Cloyats                         1,60      757,10
51        Psammite zonaire avec zones gréseuses              0,65      757,75
          Grès zonaire avec passes psammitiques              0,85      758,60
52        Psammite gris légèrement zonaire                   1,00      759,60
53        Schiste gris à cassure concho‹dale. Lit de sidérose
          blonde, au sommet. Cassure fortement concho‹dale.
          Mariopteris muricata. En descendant, la roche 
          devient plus noire et plus fine. A 760m,70. 
          Carbonicola. Cardiocarpus. A 760m,90, Carbonicola
          bivale. A 761m,05, nodule de sidérose avec 
          millérite dans les diaclases. A 761m,80, Lit de
          sidérose avec galène dans les diaclases. A 762m,50,
          débris de coquilles. La roche devient de plus en
          plus foncée et douce avec zones brunes. A certaines
          places, Lits à rayure brune                        3,50      763,10

          PASSEE.

54        Mur schisteux commen‡ant par un énorme Stigmaria
          à plat, charbonneux, couvrant toute la carotte
          (0m,12,) Nombreux débris de plantes déchiquétées,
          Calamites, Neuropteris. Passe rapidement à du toit 
          noir bondé de plantes, Calamites, Stigmaria        0,50      763,60
          Couche no 9, M.V. 35,30 C. 4,40 S, 0,99 
          (veine no 55 du puits)                             0,55      764,15
55        Mur schisteux gris avec surface de glissement
          horizontale devient très rapidement feuilleté et
          noir Radicelles et plantes charbonneuses à plat, 
          puis brusquement le mur devient typique,
          psammitique, gris. Calamites déchiquetés.
          A 764m,55, on passe au psammite zonaire.
          Alethopteris perforé, Asterophylites
          equisétiformis, quelques bancs de mur plus pâles.  0,75      764,90
56        Brusquement schiste noir, feuilleté, bondé de
          plantes à plat souvent charbonneuses. Sigillaria, 
          Calamites ramosus, Alethopteris decurreus. 
          A 765m,10, un Calamite perforé quoique situé dans 
          un toit. A 765m,20, un Stigmaria à plat avec des
          appendices bilatéraux à plat, couché entre deux
          lits de plantes de toit dont l'un est couvert de 
          Radicites columnaris. A 765m,50, Neuropteris,
          Lepidodendron                                      0,90.     765,80

          PASSEE.

57        Mur compact dur, pesant, avec radicelles assez
          rares. A 765m,90, Stigmaria c“telé                 0,30      766,10
58        0m,20, schiste psammitique gris, puis schiste 
          doux à zones brunes. A 766m,30, joint poli
          moucheté de galéne; plus bas, joint recouvert de 
          Radicites columnaris. Radicites capillacea 
          Neuropteris. Sur une lit de sidérose : galéne      0,90      767,00
59        Brusquement schiste psammitique stérile, sans
          radicelles, mais plus bas apparaissent quelques-
          unes. Calamites                                    0,90      767,90
60        Grès psammitique                                   0,10      768,00
61        Schiste psammitique zonaire. A 768m,30, une faile
          normal très inclinée dans le même sens que les
          couches; le rejet doit être très faible. La 
          cassure est accompagnée de grosses veines de
          calcite paralléles à la faille. En dessous, 
          schiste psammitique zonaire. Quelques joints de
          stratification polis et striés. De 769m,30 à 
          769m,50, lit de sidérose très pure. A 770m,10,
          quelques lits de 5 cm. de sidérose. A 770m,40,
          diaclase très inclinée dans le sens de la pente.
          Un peu plus bas, une autre diaclase moins inclinée 
          en sens inverse de la pente. Plus bas, le terrain
          devient fracturé. Nombreux joints de glissement
          striés et polis en sens divers. mais la même roche
          zonaire continue, le rejet doit donc étre très
          faible                                             3,50      771,50
62        Schiste gris doux, finement pailleté, cassure
          concho‹dale. Diaclases fortement inclinées en sens
          inverse. Végétaux hachés. Inclinaison 4o.
          A 772m,30, diaclase fortement inclinée dans le 
          sens de la pente le schiste devient plus fin. 
          Nombreux lits de sidérose. A 772m,60, Carbonicola
          bivalve. Diaclase verticale, mais la roche ne 
          change pas. Diaclase avec stries de glissement
          horizontales. Anthracomya. Piste de vers. A 773m,10, 
          le schiste devient noir intense finement pailleté; 
          le banc n'a que quelques centimètres d'épaisseur;
          en dessous, on repasse au schiste doux.
          A 774 m., Lit de sidérose avec galéne              2,50      774,00
63        Schiste psammitique zonaire, régulier, nombreux 
          débris de végétaux, passant au schiste gris fin
          pailleté.Inclinaison 4o. A 775m,30, on repasse au 
          schiste psammitique zonaire, végétaux hachés.
          A 775m,70, banc de sidérose siliceuse de 0m,15.
          Plus bas, les bancs sont très sidéritifères        2,50      776,50
64        Schiste gris doux, zones brunes, cassure 
          conchoidale. A 777m,20, le schiste devient plus 
          noir et plus fin. Quelques débris de végétaux.
          Débris infimes de coquillages. A 777m,65, 
          Carbonicola bivalves et sidéritifiés, peu abondants. 
          Artisia. A la base, couche mince de schiste
          friable à rayure brune et luisante.Carbonicola. 
          Au toit de la couche, un lit de 2,5 cm, de charbon 
          léger paraissant entiérement formé de macrospores 
          orientés, en tous sens                             1,35      775,85
          Couche no 10, M.V. 34,80. C.6,70 S. 1,03 
          (veine no 56 du puits)                             0,30      778,15
65        Intercalation composée de schiste noir rempli
          de lits de charbon; au sommet, un reste infime
          de grand Stigmaria à plat; vers le bas, le schiste
          devient plus feuilleté, rempli de plantes de toit
          et de lits de charbon. Assez bien de perte 
          d'échantillons                                     0,40      778,55
          Charbon                                            0,10      778,65
66        Faux-mur de schiste noir feuilleté, charbonneux,
          bondé de lits de charbon. Débris de radicelles à
          plat. Insensiblement le caractère du mur se
          marque de mieux en mieux, les radicelles, d'abord
          hachées et à plat, devienent de plus en plus
          grandes et transversales. On passe au mur schisteux.
          A la base, schiste très feuilleté formé d'un 
          empilement de radicelles à plat et de plantes de
          toit méconnaissables                               0,70      779,35
          Couche no 11. M.V.36.10. C. 2,60 S. 0,77 
          (veine no 57 du puits)                             0,65      780,00
67        Un lit de 3 cm. de faux-mur noir feuilleté 
          adhérent à du mur gris pailleté ordinaire. Un
          joint de glissement horizontal. Dans le mur, la 
          plupart des radicelles sont à plat. Stigmaria 
          avec très peu d'appendices                         0,60      780,60
          Veinette                                           0,15      780,75
68        Mur feuilleté noir avec des passes un peu 
          bistrées. A 0m,40 du sommet, le mur devient
          psammitique et zonaire et à 0m,70 devient gréseux
          et zonaire. Stigmaria et grandes radicelles;
          cloyats de mur. On passe au grès gris un peu 
          zonaire                                            0,80      782.55
69        Brusquement schiste psammitique zonaire. Végétaux
          hachés. Fortement sidéritifié par places. 
          A la base, lits gréseux assez épais                1,60      784,15
79        Brusquement schiste gris doux zonaire, zones
          brunes. Végétaux hachés. Pinnules de Neuropteris,
          Calamites cisti. Par place, le schiste est 
          psammitique                                        1,65      785,80
71        Schiste gris doux zonaire, cassure conchoidale,
          zone brunes. Lits-de sidérose. A 785m,10, 
          Annularia. A 785m,40, lit de sidérose avec 
          millérite dans les diaclases. Guilelmites. 
          A 786m,80, Carbonicola sidéritifiés et Carbonicola 
          aplatis, abondants par place                       1,30      787,10
72        Brusquement grès gris zonaire dont le sommet
          montre un point schisteux littéralement couvert
          de Carbonicola sidéritifiés                        0,40      787,50
73        Brusquement schiste psammitique, zonaire,gris.
          Végétaux hachés                                    0,90      788,40
74        Grès zonaire                                       1,00      789,40
75        Schiste psammitique. De 790m,25 à 740m,40, passe
          gréseuse zonaire; en dessous, schiste gris doux,
          casure conho‹dale. Pinnules de Neuropteris. A 790m,
          80, piste de vers. Sphenopteris. A 791 m.,
          Carbonicola bivalves. Carbonicola très abondants. A
          791m,10, le schiste devient plus noir à rayure brune
          Carbonicola pressés les uns contre les autres,
          parfois couverts de pyrite terne. A la base, 0m,05 de
          schiste noir intense, pailleté assez grossier;
          rayure brunes, 0m,03, de faux-toit; schiste feuilleté,
          bondé de plantes à plat indéterminables- Grandes
          plallettes de mica. Plantes charbonneuses
                                                              2,10      791,50

          PASSEE (veine no 58 du puits).

76        Mur schisteux un peu bistré. cloyats de mur,
          devenant rapidement abondants. A 792 m. un 
          Stigmaria déchiqueté A 792m,10, de  grandes 
          radicelles apparaissent et la roche devient
          psammitique et zonaire avec lits gréseux.
          A 793m,10, le mur devient très schisteux et
          feuilleté. Les radicelles se raréfient              1,85      793,35
77        Schiste un peu zonaire. A 794 m., Cardiocarpus.
          Végétaux hachés. A 794m,30, une passe gréseuse
          zonaire de 0m,25; en dessous, schiste doux un peu
          psammitique; végétaux hachés. A 795m,90, débris
          de coquillages informes, le schiste devient plus
          doux encore. A 796m,80, la roche devient psammitique 
          et zonaire, débris infirmes de coquillages,puis 
          mieux conservés; Naiadites, Carbonicola sidéritifié,
          Mariopteris muricata.                               5,70      799,95
78        Schiste doux, cassure comcho‹dale, lits de sidérose. 
          A 799m,30, débris de Carbonicola. En descendant, 
          le schiste devient plus noir, plus feuilleté et
          plus fin, la rayure est brunâtre.
          A 800m,25, quelques lits noirs couverts de 
          Carbonicola En dessous, schiste gris doux et jusque 
          sur la couche avec un Carbonicola bivalve en 
          position de croissance. Algues en pyrite terme      1,60      800,65
          Couche no 12.M.V. 36.10. C.3,00. S. 0,77 
          (veine no 59 du puits)                              0,75      801,40
79        0m,10 de mur feuilleté tendre, bistre, à radicelles
          luisantes, foncées, Puis passée de schiste noir;
          puis brusquement et adhérent, mur psammitique
          cendré pâle Stigmaria. A 802m,15, brusquement mur 
          schisteux, tendre, feuilleté rempli de joints 
          luisant comme vernissés, gris foncé ou gris noir.
          A partir de 802m,50, alternances de lits schisteux
          bondés de plantes à plat avec des lits de mur 
          schisteux, à radicelles à plat, noir bistre ou 
          gris pâle. Un lit psammitique noir intense.         2,25      803,65
80        Mur compact psammitique bistre avec marbrures 
          grises et radicelles foncées passant au mur bistre 
          schisteux tendre, puis à 804m,40 passe au mur
          schisteux gris, puis noir psammitique. Rares
          cloyats d'abord, puis à partir de 805 m. ils 
          deviennent abondants, énormes et bizarres dans 
          un mur très psammitique. Vers 806m,40, grandes
          radicelles. A 807 m., on passe au schiste fin
          doux assez feuilleté avec radicelles concentrique   3,75      807,40
81        Schiste gris doux fin, zones brunes, débris de
          végétaux. A 807m,50. Carbonicola. A 807m,65, 
          schiste noir à rayure brune. Naiadites, 
          Entomostracés. Spores                               0,35      807,75
82        Schiste gris avec débris de végétaux, zones brunes.
          Calamites ramosus. Zone gréseuse, On passe au 
          schiste psammitique zonaire. A 808m,65, diaclase 
          oblique, inclinée à 55o sans rejet, car un
          Calamites passe au travers. De 809 m. à 809m,20,
          banc de sidérose lenticulaire pure, veines
          blanches                                            1,45      809,20
83        Grès zonaire, stratifications entrecroisées, puis
          grès massif à veine blanches                        0,70      809,90
84        Schiste psammitique gris clair, zones brunes,
          Végétaux hachés                                     2,10      812,00
85        Schiste gris doux à zone brunes A 812m,15, une
          couche de calcite épaisse de 1 mm, interstratifiée,
          minces zones géseuses au sommet. Sidérose avec
          galéne dans les joints. A 813m,80, Anthracomya.
          Le schiste devient plus fin à partir de 814 m.
          A 815m,40, Asterophyllites esquisetiformis.
          A 816 m., Anthracomya Lepidophyllum lanceolatum.
          A 817m,40, Carbonicola dans un schiste à rayure
          brune. En descendant, le schiste devient plus
          noir et plus feuilleté, puis finement pailleté.
          A 818m,30, Carbonicola. Contre la veine, un lit
          de pseudo-canneel-coal à cassure parallépipédique,
          rayure grasse                                       6,40      818,40
          Charbon                                             0,10      818,50
86        Faux-mur tendre feuilleté, bondé de plantes de
          toutes espéces, à plat. Plantes charbonneuse.
          Sigillaire                                          0.40      818,90

87        Un banc de sidérose psammitique noir bondé de
          débris de végétaux, puis 0m,10, de schiste noir
          avec charbon                                        0,15      819,05
88        Mur compact psammitique, gris pâle, passant au 
          bistre tendre, avec radicelles foncées. Stigmaria 
          déchiqueté. A 819m,60, grandes radicelles, le mur
          devient gris. A 820m,20, il passe au schiste gris
          doux feuilleté avec quelques radicelles; puis le 
          schiste devient très feuilleté avec radicelles
          concentriques                                       1,25      820,30
89        Mur psammitique passant très rapidement au schiste
          psammitique zonaire                                 0,90      821,20

          PASSEE.

90        Mur compact psammitique, bistre, sidéritifère.
          Stigmaria. Puis le mur dvient plus tendre avec
          surface luisantes, vernissées; quelques cloyats. 
          A 822m,80, le mur devient gris avec nombreuses 
          folioles de Neuropteris. Un énorme Septatia. 
          Septaria. A 823m,50, mur bistre. De 824m,10 à
          824m,40, un banc de sidérose pure. En dessous, 
          encore un peu de mur bistre                         3,35      824,55
91        Schiste gris doux avec zones psammitiques, lit
          épais de sidérose. joint couverts de folioles de 
          Neuropteris. Ce niveau fossilifére continue sur
          une grande épaisseur dans du schiste brun carbonaté.
          A 824m,90, Diplotmema furcatum. Une graine, tige
          de Sphenopteris. Nombreuses graine volumineuses. 
          A la base, quelques, rameaux de Neuropteris et de
          Mariopteris. A partir de 826 m., les Neuropteris 
          deviennent très rares, ils sont remplacés par des
          tiges de fougères et des Cordaites                  1,65      826,20
92        Schiste gris mat feuilleté et un peu psammitique,
          puis de nouveau les plantes réapparaissent dans 
          du schiste noir brun sidéritifère,                  1,20      827,40
          Cour no 13. M.V. 35.70. C.3.00 S. 0,81 
          (veine no 60 du puits)                              0,40      827,80
93        0m,20 de mur très mal marqué : schiste à texture 
          de mur tendre,très rares radicelles, puis 0m10 de 
          faux-mur noir, feuilleté, rempli de radicelles et 
          de Stigmaria, sans appendices à plat. En dessous, 
          mur typique noir gris, compact, au bout de 0m,40,
          il devient zonaire avec lits gréseux. Cloyats.
          Stigmaria. Puis le mur devient schisteux et doux,
          noir, Grandes radicelles Cyclopteris orbicularis.
          A partir de 830 m. devient très bien stratifié
          avec zones brunes et quelques radicelles à plat
          qui disparaissent vers 830m,60                       2,80     830,60
94        Schiste noir assez doux. Diaclase vertcale. 
          Plantes pyritisées. Nombreux Guilelmites dans un
          schiste noir fin a rayure grasse, Pinnule de
          Lonchopteris. Carbonicola à 831m,40, Le schiste 
          devient fin et gris à rayure blanche; à 832m,60,
          débris de carbonicola avec Spirobis dans du schiste
          de nouveau noir à rayure brune. Le schiste devient
          très noir, sidéritifère. A 833 m. Carbonicola 
          sidéritifié. Radicelles sidéritifiées non 
          comprimées. Le schiste est d'une finesse extra
          ordinaire, à rayure grassse par places. Quelques
          débris de coquilles                                  2,90    833,50
95        Schiste gris et stérile; à partir de 835 m., 
          il devient un peu psammitique                        2,25    835,75
96        Sidérose pure lenticulaire. Veines blanches          0,25    836,00

97        Schiste psammitique zonaire avec passe de
          psammite zonaire                                     2,80    838,80
98        Schiste gris doux à zones brune. Tout contre la 
          couche, le schiste devient noir fin à rayure brune,
          Débris de plantes. Corda‹tes avec Spirorbis. Un 
          Carbonicola sidéritifié. A la base, le schiste est
          extrêmement fin et adhère à la couche                0,60    839,40
          Couche no 14A.M.V.36,00. C. 2,70. S.070
          (veine no 61 du puits)                               1,20    840,60
99        Mur gris pâle très compactm typique. Gros stigmaria
          avec radicelles. Très carbonaté par place. A la base
          le mur devient un peu plus feuilleté avec branche de
          Lepidodendron                                        0,55    841,15
          Couche no 14B. Charbon montrant la structure
          cone-in-cone, flabellée. Certains lits présentent 
          la structure oeillée. M.V. 35.20. C.3.00 S. 0,74 
          (veine no 62 du puits)                               1,15    842,30
100       0m,06 faux-mur tendre feuilleté, puis mur compact,
          tendre,pâle,bistré par place. Quelques gros cloyats
          bizarres. A partir de 843m,60, le mur devient
          psammitique très riche en énormes cloyats            1,80    844,10
101       Psammite zonaire, quelques radicelles et cloyats de
          mur, passant au bout de 0m,25 au grès zonaire sur
          0m,55. Puis de nouveau psammite zonaire; à 845m,60,
          curieuse passe de grès zonaire de 0,15, 
          stratifications entre-croisées. On passe au schiste
          psammitique zonaire                                  1,80    845,90
102       Schiste gris doux à zones brunes. Lepidostrobus à
          846 m. Plantes pyritisées. Ce schiste devient
          rapidement noir et très fin à rayure brune. Pyrite
          terne. A 846m,20, un joint couvert de débris de
          coquilles. Vers 846m,30, le schiste devient gris à
          rayure blanche, puis il devient psammitique zonaire  2,90    848,80
103       Schiste doux à cassure concho‹dale, à zones brunes. 
          Sur la couche, un petit banc de 0m,02 de schiste 
          doux fin noir à rayure brunâtre                      0,40    849,20
          Couche no 15. M.V. 33,90 C. 2.60. S. 0,66 
          (veine no 63 du puits)                               0,45    849.65
104       Mur feuilleté tendre. Stigmaria. Tous les débris
          sont étalés horizontalement. Faux-mur de 0m,25,
          d'épaisseur Puis on passe à du mur plus typique 
          avec assez bien de plantes de toit. Cordaites.
          Nuropteris. Lepidodendron Stigmaria. Glissement 
          oblique sans rejet. A 850m,50, le mur devient bistre,               

          tendre, feuilleté, puis il redevient noir. A 851m.,
          le mur devient plus typique, compact, avec teinte 
          beaucoup plus pâle Aulacopteris invaginé; par
          place folioles de neuropteris                        2,05    851,70
105       Schiste noir brun, encore quelques radicelles.
          Nombreux Calamites. Cordaites                        0,50    852,20

          PASSEE (veine no 64 du puits

106       Lit bondé d'énormes cloyats de mur avec quelques
          radicelles                                           0,25    852,45
107       Mur psammitique avec grandes radicelles. Puis en
          dessous un nouveau banc avec d'énormes cloyats. A
          852m,70, un joint de glissement oblique, mais sans
          rejet appréciable, car c'est la même roche de mur
          au-dessus et en dessous,puis on n'à plus ramené que
          quelques morceaux (0m,10, de schiste psammitique
          très pâle). La teinte pâle de ce schiste psammitique
          comparée avec la teinte pâle du mur psammitique au-
          dessus permet de supposer que le rejet est
          extrêmement faible                                   0,35    852,80
108       Psammite gris pâle sans la moindre radicelle
          d'abord puis à 883 m. quelques grandes radicelles; 
          donc il est probable que ce psammite fait 
          naturellement suite au mur situé au-dessus du 
          dérangement. Plus bas, ce psammite devenu gréneux
          renferme des cloyats de mur et des radicelles,
          à 0m,60 plus bas                                     1,20    854.00
109       Psammite schisteux zonaire pâle. Par place,
          quelques cloyats de mur, Calamites, végétaux hachés.
          Les Calamites deviennent plus abondants, mais 
          conservé. A partir de 856m,50, il devient très 
          zonaire.Stratifications entrecroisées. 
          Cloyats de mur                                       3,90    857,90
110       Schiste psammitique et psammite schiteux. A 858m,25,
          Neuropteris, Calamites, Sphenopteris, Artisia,
          Cordaites. En descendant, la roche devient plus
          shisteuse. Plantes plus abondantes, mais mal 
          conservées A 858m,70, un glissement incliné à 30o
          en sens inverse de la stratification et dont les
          stries sont horizontales avec pholérite. Nombreuses
          plantes avec Spirorbis.Passe assez dérangée par 
          de nombreux glissements vers 858m,90, mais ils sont
          sans rejet, car en dessous on retrouve le même
          schiste psammitique à plantes. Vers 859 m., la roche
          devient plus schiteuse et les plantes mieux conservées,
          surtout des rammeaux de Neuropteris. Alethopteris.
          Calamites Sukowi. Cordaites couvert de beaux Spirobis.              

          Asterophyllites; à 859m,15, la flore est remrquable
          par, son uniformité, par l'extrême abondance de petits
          rameaux de Neuropteris. A 859m,60, quelques dérangements
          obliques inclinés à 45o en sens inverse de la 
          stratification, stries horizontales; en dessous on
          retrouve le même niveau à plantes, donc il n'y a pas
          de rejet. A 859m,85, deux dérangements inclinés en
          sens inverse de 20o et se recoupant vers le haut.
          Calamitina. Une tige de Sphenopteris, Cordaites avec 
          Spirobis. Les Neuropteris continuent et la roche 
          devient un peu plus psammitique. A 860 m.,
          diaclase inclinée à 85o en sens inverse de la
          stratification, les stries sont horizontales. Toujours
          des Neuropteris, Calamites cisti. La roche redevient un
          peu plus schisteuse. A 860m,20, Calamites ramosus; les
          Calamites commencent à prédominer, souvent déchiquetés
          A 860m,40, un lit couvert de Sphenophyllum et un
          Astrerophyllites. De 860m,80 à 861m,30, le terrain est
          dérangé par de nombreux glissements en sens inverse
          de la stratification, fort inclinés, à stries
          horizontales, mais qui se produisent tous dans le même
          schiste psammitique à Calamites, donc n'ont pas de
          rejet appréciable. Asterophyllites longifolius.
          Inclinaison 8o. Quelques joints de stratification polis
          A 861m,35, Asterophyllites assez abondants, petits
          Aulacopteris. Plus aucun Neuropteris A ce niveau, la
          flore est caractérisée par quelques petites tiges
          d'Aulacopteris, feuilles de sigillaire. Asterophyllites
          et de calamites. A 861m,70, quelques Neuropteris. la
          roche est devenue plus fine et plus riche en
          Neuropteris, Mariopteris. A 862m,30, un bel exemplaire
          de Mariopteris muricata. A 862m,50, diaclases très
          obliques, en dessous la pente est plus forte : 15o, pas
          de rejet appréciable. Le niveau à plantes continue,
          cloyats, Asterophyllites; plus bas, tiges
          d'Asterophyllites, une extrémité de feuille de
          Corda‹tes. A 863 m., quelques dérangements obliques
          sans rejet; à 863m,10, deux dérangements un peu
          obliques à la stratification, stries paralléles à la
          ligne de plus grande pente., joints courbés;
          l'inclinaison diminue : 10o la roche est devenue plus
          psammitique et moins riche en végétaux, les
          dérangement obliques continient, les plantes sont
          disparues, puis réapparaissent. Asterophyllites,
          Neuropteris, mal conservés, la roche étant assez
          psammitique. A 864 m., on voit réapparaitre de petits
          rameaux de Neuropteris comme au-dessus, la roche
          devenant plus fine et l'inclinaison augmentant : 16o.
          A 864m,50. Inclinaison n'est plus que de 12o, A 864m,70,
          la roche devient plus fine avec Neuropteris, Calamites
          très abondants; Astrophyllites très déchiquetés. Joints
          de stratification striés horizontalement, puis la roche
          devient psammitique zonaire, Lits grèseux, stériles,.
          Nombreux joints de glissement en tous sens. A 865 m.,
          la roche redevient plus fine et les plantes
          réapparaissent. Toujours des glissement. Neuropeteris
          un petit Sphenopteris. A 865m,20, Sphenophyllum.
          Sphenopteris. Asterophyllites. Mariopteris. A 865m,50,
          Sphenophyllum; à 865m,65,. quelques dérangements; en
          dessous à 865m,75, imclinaison de 20o et même niveau
          à plantes dans une roche un peu plus psammitique
          zonaire. Mariopteris. Aulacopteris. rameaux de
          Lepidodendron et Neuropteris. A 866 m., magnifiques
          Mariopteris, inclinaison 20o. La roche est devenue
          plus fine. A 866m,20, Radicelles. A 866m,35,
          Sphenophyllum Asterophyllites. Mariopteris. Le niveau
          à plantes continue, formé d'une alternance de lits
          schisteux fossilitères et de lits psammitiques stériles
          comme plus haut. A 866m,80, joints de stratification
          polis et striés; l'inclinaison monte à 30o, toujours
          dans la même roche à plantes. A 867 m., brusquement un
          glissement imcliné à 38o dans le même sens que la pente
          stries de glissement faisant avec la ligne de plus
          grande pente un angle de 45o à gauche. En dessous
          brusquement schiste gris doux à zones brunes,
          inclinaison 10o. A 867m,02, plusieurs débris de
          coquilles, nombreux joints de glissement polis et
          peu inclinés, tapissés de galène. A 867m,30, le
          schiste devient plus noir intense à rayure grasse, 
          sonore et adhère au suivant                          9,40     867,30
          Cannel-coal (veine no 65 du puits)                   0,30     867,60
111       Schiste gris doux à zones brunes, régulier, 
          inclinaison 10o, passant rapidement au schiste 
          psammitique zonaire, zones brunes; feuilles de 
          sigillaires. A 868 m., on repasse au schiste gris
          doux à zones brunes, cassure concho‹dale.
          A 868m,20, le schiste devient plus doux
          et les coquilles plus abondantes. A 868m,30,
          on passe à un schiste noir intense. à rayure 
          brune.Lepidostrobus, Spirorbis. A 868m,35, un banc
          de carbonate de fer de 0m,50 avec gros nodule 
          pyrite massive                                       0,80     868,40

          PASSEE.

112       Mur gris schiteux, cloyats, devenant rapidement
          psammitique. Diaclases très inclinées dans le 
          même sens que la stratification. A 868m,90, 
          radicelle bifurquées. les diaclases continuent       0,70     869,10

113       Psammique zonaire, encore quelques radicelles.
          Toujours des diaclases. Inclinaison des roches 
          8o. Les diaclases inclinent dans le même sens 
          environ 70o. Encore des lits de mur interstratifiés. 
          De 860m,60 à 869m,80, schiste psammitique sain, 
          inclinaison 10o perpendiculaire au plan de cassure; 
          puis schiste psammitique zonaire fracturé, altéré
          (bréche de faille) En dessous, schiste psammitique
          zonaire régulier avec radicelles par place. il n'y
          a donc pas de rejet. A 870m,20, diaclases inclinées
          dans le même sens que la pente. A 871m,10, diaclases
          du même genre. La roche devient plus fine             2,00    871,10
114       Schiste gris doux à zones brunes, régulier,
          inclinaison 10o, débris de coquilles indéterminable
          A 871m,90, le schiste devient plus fin plus noir,
          avec nombreux petits débris de coquilles. A 873m,30,
          Guilelmites. Quelques diaclases, polies, striées,
          inclinées dans le même sens que la stratification.
          A 873m,60, Le schiste devient noir intense, à rayure
          brune nombreux Calbonicola sidéritifiés en dessous,
          le schiste redevient gris. Végétaux avecpyrite terme. 
          A 873m,80, un banc de sidérose, avec pyrite terne et
          entomostracés. Diaclases avec stries horizontales.
          A 874 m., lit de schiste noir intense, pailleté, avec
          pyrite terne, rayure brune, un opercule de Coelacanthus
          débris de coquilles indéterminables. La roche ressemble
          complètement à celle des niveaux à lingules. Le banc
          n'à que 0m,10, d'épaisseur, en dessous il devient plus
          fin. moins pailleté, entomostracés. Mais il réapparait
          de suite. A 874m,40, une écaille d'Elonichhys.
          A 874m,50, Carbonicola en pyrite terne. A 874m,60, le
          schiste devient de nouveau fin, feuilleté, non
          pailleté, non, nombreux lits de sidérose. La pyrite
          terne continue toujours. A 874m,70, la roche est
          devenue de nouveau grossiére, mais non pailletée. A
          874m,80, la roche passe au psammite sur 0m,30, puis
          elle redevient schisteuse, pyrite terne. Encore des
          diaclases peu inclinées. A 875m,40, écailles
          d'Elonichthys. A 875m,50, un banc de 0m,07 à 0m,08 de
          sidérose noire brune. A 875m,60, le schiste devient
          d'une finesse extraordinaire, excessivement doux,
          bien feuilleté, à rayure brune.Quelques bancs 
          pailletés toujours avec pyrite terne. A 875,80,
          une belle graine. Diaclase verticale avec stries
          horizontales à 876m,10, Une écaille de poisson
          dans du schiste feuilleté doux. Entomostracés. Le
          schiste devient plus pâle. Débris de coquilles
          d'eau douce. Assez nombreuses dialases sans rejet
          à 876m,40, A 876m,55, schiste gris doux feuilleté,
          avec Carbonicola et nombreux entomostracés           5,65    876,75
115       Un banc noir mat intense à rayure grasse, avec des 
          lits de schiste luisant feuilleté et de nombreux 
          lits de sidérose foncée. Très nombreuses Carbonicola
          sidéritifiées ou en pyrite terne Nombreux
          entomostracés                                        0,15    876,90
          Couche no 16. M.V.33,10. C. 2,70. S. 0,62
          (veine no 66 du puits)                               0,30    877,20
116       Un peu de faux-mur noir tendre, adhérent à du mur
          bistre clair compact, à radicelles foncées devenant
          très pâles, presque blanches à la base, avec gros
          cloyats de mur. Il devient psammitique, très clair,
          en descendant. A 878 m., énorme cloyats à veines
          blanches. En dessous, schiste psammitique pâle
          avec rares radicelles                                1,30    878,50
117       Assez brusquement schiste gris doux, foncé, à
          rayure brune, rempli de débris de plantes,
          Sphenophyllum, Calamites, Cordaites, Pyrite terne.
          Un lit de cloyats de 0m,10 d'épaisseur à veine
          blanches. Débris de coquilles. Feuilles de
          sigillaires abondantes. Le schiste devient tendre.
          Lamellaire, avec surfaces vernissées. A 879m,10,
          banc tendre argileux rempli de petits débris de
          charbon argentés, rayure grasse, surfaces 
          vernissées                                           0,65    879,15
118       Schiste noir luisant, feuilleté, bondé de radicelles
          à plat et de plantes de toit, rayure grasse.
          Plantes abondantes. A 879m,40, un Sigillaria. 
          En dessous, le caractére du mur s'accentue,
          beaucoup de radicelles à plat et plantes de toit.
          Sporanges                                            0.65    879.80

          PASSEE (veine no 67 du puits).

119       Mur gris pâle, compact, cloyats de mur, surfaces
          vernissées, grande radicelles. Stigmaria déchiquetés,
          les radicelles deviennent moins nombreuses. A 880m,50,
          zone dérangée, fracturée, blanche, on ne raméne plus
          que des morcreaux jusque 881m,20, Ces morceaux sont du
          mur altéré avec des cloyats de mur (brèche de faille).
          En dessous, le même mur gris pâle qu'au-dessus de la
          faille recommence. La faille n'a donc aucun rejet. A
          881m,50, énorme cloyat de mur plantes de toit.
          Cordaites, grandes radicelles. Les cloyats 
          deviennent nombreux. Stigmaria avec appendices,
          Cordaites déchiquetés                                 1,95    881,75
120       Schiste un peu psammitique et clair, nombreux débris
          de végétaux. Cordaites déchiquetés Mariopteris,
          Neuropteris rarinevis                                 1,70    885,45
121       Schiste psammitique zonaire à végétaux hachés. 
          Cloyats. Calamites. Diaclase très inclinée avec
          stries horizontales, pyritifère. A 885m,50, 
          Linopteris obliqua. Des alternances de psammite
          zonaire. A 887m,70 grosse plante charbonneuse de 
          0m,004 d'épaisseur. Calamites abondants, Cordaites. 
          Zone gréseuse. A 891m,30, passe gréseuse à 
          stratifications entrecroisées.Inclinaison 30o.
          A 891m,90, inclinaison 25o                            8,60    892,05
122       Schiste gris doux un peu psammitique, folioles de
          Neuropteris. Mariopteris                              0,60    892,70
123       Schiste gris très doux, à zones brunes, beaucoup de
          débris de végétaux. Neuropteris. Calamites. Une
          diaclase inclinée à 65o sans rejet. En dessous de
          la cassure, l'inclinaison des terrains est de 45o.
          Calamites abondants. L'inclinaison diminue
          progressivement et n'est plus que de 18o à 893m,50,
          tige de Sphenopteris. Le schiste devient brunâtre, 
          toujours riche en débris de végétaux.Alethopteris
          à 893m,85, Mariopteris, Calamites undulatus, 
          Sphenophyllum. Neuropteris. Abondance de folioles 
          de Neuropteris. Niveau à plantes extrêmement riche,
          mais très peu varié. Feuilles de sigillaire. A 895m,10,
          un joint de stratification poli et strié, moucheté
          de stries de galéne, la direction des stries de galène
          indique que le mouvement est un peu oblique à la ligne 
          de la plus grande pente. Lepidostrobus. A 895m,20,
          encore un joint de stratification poli et couvert
          de stries de galène comme le précédent. Inclinaison
          25o. Le niveau à végétation continue. Asterophyllites.
          A 895m,50, encore un joint avec galéne, puis une diaclase
          perpendiculaire à L'inclinaison. La même roche
          continue en dessous avec les même végétaux. A 896 m.,
          un joint presque horizontal, poli, strié, avec stries
          de galène, pholérite. Au-dessus, linclinaison est
          presque nulle; en dessous, c'est la même roche avec les
          niveaux à plantes. Inclinaison 45o mais elle diminue
          rapidement pour tonber à 10o. A 896m,30, un joint de
          glissement incliné dans le même sens que la
          stratification à 45o; en dessous, la même roche avec
          le niveau à végétaux continue avec une inclinaison de
          de 45o aussi. A 896m,40, Alethopteris Serli. A 896m,50
          inclinaison 26o, Alethopteris Serli commence à prédominer.
          La roche devient un peu psammitique par place. A 897m,30,           

          Mariopteris muricata. A 897m,50, joint de stratification 
          poli et glissement oblique en dessous, c'est encore le
          niveau à plantes, extrêmement chiffonné, laminé, puis
          il se régularise et l'inclinaison tombe à 10o, c'est
          certainement exactement le même niveau à plantes en 
          dessous. Des lits de sidérose assez bizarres dans toute 
          la hauteur de ce numéro. A 898m,10, nombreux joints de
          stratification polis, striés et glissements obliques
          à stries obliques. La stratification ondule par place, 
          horizontale ou peu inclinée. Toujours dans le niveau
          à plantes                                             6,35    899,05

          PASSEE (veine no 68 du puits).

124       Mur compact, dur, avec radicelles assez rares 
          Cloyats Pente presque nulle. Stigmaria avec très
          peu d'appendices. Le mur devient psammitique et
          zonaire à cloyats. Grandes radicelle. A 900 m.,
          le mur devient schisteux formé de schiste feuilleté
          doux, avec cloyats et radicelles concentriques. 
          A 900m,35, un glissement horizontal en dessous
          duquel le mur est laminé, feuilleté, écailleux; en
          descendant, il devient plus dur et passe à du mur 
          typique schisteux. Graines Nombreuses plantes de
          toit déchiquetées. A 900m,75,le mur devient 
          psammitique et zonaire avec grandes radicelles et
          passes gréseuses sur 0m,50                            1,95    901,00
125       Schiste psammitique et zonaire. Zones gréseuses à
          stratifications entrecroisées. Inclinaison 5o à 6o.
          Encore quelques radicelles par-ci par-la. Terrain
          très régulier. A 903 m., inclinaison 4o               4,30    905,30
126       Schiste gris doux à zones brunes, cassure conchoidale
          Inclinaison 5o. Le schiste devient plus fin contre
          la couche, mais est stérile                           0,90    906,20
          Couche no 17. M.V. 33,30. C. 3.60. S. 0,604
          (veine no 69 du puits)                                0,20    906,40
127       Mur de schiste un peu psammitique, passant
          rapidement au schiste psammitique noir rempli de
          plantes charbonneuses à plat, en tout 0,10. En
          dessous, mur typique tendre, cloyats. Calamites
          déchiqueté et perforé. Stigmaria avec grandes
          radicelles. A 907 m., un glissement oblique très
          peu incliné, ensuite mur psammitique un peu zonaire,
          à grandes radicelles. Cloyats                         1,00    907,40
128       Schiste psammitique zonaire, zones brunes, encore
          quelques rares radicelles tout du long. A 908m,50,
          les radicelles disparaissent. A 909 m., quelques
          passes gréseuses                                      6,10    913,50
129       Schiste gris doux à zones brunes. Anthracomya à 914 m.
          Une Anthracomya à 915 m. Vers 915m,80, le schiste
          devient très doux avec des joint de stratification
          polis. Neuropteris et branches de Lepidodendron. A
          916m,20, Lepidostrobus. A 916m,30, des rameaux de
          Lepidodendron. A 916m,35, un grand Stigmaria avec
          radicelles attachées et en dessous le schiste est
          bondé de plantes charbonneuses à plat, notamment des 
          tigmaria On passe insenseblement à la couche par 
          l'apparition de nombreux lits de charbon              2,90    916,40
          Couche no 18. Au sommet, la couche est formée par une
          alternance de schiste noir charbonneux et de lits
          brillants de charbon pyriteux. On n'a ramené que 0m,20
          de carottes. M.V. 32.80 C. 2,50 S. 0,66 
          (veine no 79 du puits)                                0,80    917,20
130       Un peu de faux-mur schisteux feuilleté, 0m,05. Puis
          brusquement mur très dur compact avec diaclase
          verticale. Lits de plantes à plat, petits cloyats.
          Stigmaria. Le mur reste très noir Cloyats bizarres    2,10    919,30
131       Un banc sidérose, noir, zonaire, grenu, rempli de
          particules charbonneuses.  Petites graines. Grandes
          plaques de fusain                                     0,10    919,40
132       En dessous, schiste extrêmement charbonneux, 
          Lamellaire de 0m,12 (Passeé)                          0,12    919,52
133       Mur gris typique présentant rapidement des joints
          charbonneux. Diaclase vertivale                       0,48    920,00
134       Banc de schiste charbonneux de 0m,10, cassure
          parallélippédique                                     0,10    920,10
135       Mur à cloyats avec radicelles rares. Vers le bas, il
          devient de teinte pâle avec surfaces vernissées.
          Grandes radicelles, lits de sidérose, banc 
          carbonatés                                            0,60    920,70
136       Schiste gris doux, zones brunes, avec lits de sidérose
          abondants, quelques radicelles. Végétaux hachés.
          Un peu de galéne. Diaclase verticales, stries
          horizontales. Le schiste devient très doux. A 921m,40,
          joint noir
          couvert de débris de coquilles. A 922m,40, folioles
          de Neuropteris. A 922m,70. Anthracomya; à 922m,75, 
          un joint couvert de coquilles. Schiste très noir
          rempli de débris de coquilles. Un lit de sidéroe 
          adhérant à du pseudo cannel-coal de 1 ou 2 cm         2,20    922,90
          Couche no 19.M.V. 33.10. C.4,00. S.0,934 
          (veine no 70 du puits, partie inf.)                   0,90    923,80
137       Mur gris typique, rapidement zonaire et psammitique,
          Stigmaria et cloyats. Grandes radicelles              1,40    925,20
138       Grès gris zonaire                                     0,25    925,45
139       Le mur continue, les radicelles sont très rares.      0,30    925,75
140       Schiste psammitique zonaire. Inclinaison 8o. Encore
          quelques radicelles. Passe gréseuse de 0m,05 au
          sommet. Végétaux hachés                               0,55    926,30
141       Schiste fin doux, zonaire, devenant plus noir à
          rayure brune avec Carbonicola sidéritifiés.
          Calamites et radicelles concentriques. Plantes en
          pyrite terne                                          0,20    026,50

          PASSEE.

142       La roche précédente adhère à un banc compact
          psammitique, à très rares et très petites radicelles,
          à texture de mur. Cloyats de mur ce banc n'a que
          0m,10. En dessous grès zonaire                        0,45    926,95
143       Schiste psammitique zonaire avec passes de grès
          assez épaisses (0m,20-0m,30). Diaclase verticale.
          Stratifications entrecroisées. Végétaux finement 
          hachés A 928m,50, les grosses zones gréseuses 
          disparaissent                                         2,92    929,90
144       Schiste gris doux à zones brunes. Guilelmites à 
          930m,75 A 930m,75, le schiste devient noir intenses
          à rayures grasse avec débris de coquilles. A 930m,80,
          énorme Carbonicola sidéritifié. Il y a des bancs de
          schiste noir intense mat avec des joints luisants.
          Pyrite terne. La roche devient finement pailletée, 
          un peu psammitique identique aux roches à Lingules 
          Assez bien de débris de végétaux hachés. Alethopteris
          à 931m,10. La roche devient de plus en plus 
          psammitique                                           1,50    931,40
145       Mur mal marque bien stratifié, radicelles assez rares
          et la plupart à plat. Cloyats de mur, plantes de toit
          macérées. Cordaites invagnié Stigmatia rudimentaire.
          Aulacopteris. En descendant, le caractére du mur
          devient mieux marqué                                  0,60    932,00
146       Schiste psammitique zonaire, rayure brune. Stigmartia
          avec appendices. Cloyats abondants. A 932m,90, un
          débris de coquille mordorée. A 933 m., encore des
          débris de coquilles mordorées. Nombreuses empreintes
          de pyrite terne. La rayure est très brune. Une graine.
          Quelques radicelles                                   1,15    933,15
147       Schiste gris doux zonaire, zones brunes. quelques
          végétaux hachés. A 933m,60. Anthracomya minima bivalve
          A 934 m., diaclase oblique inclinant dans le même 
          sens que les roches. A 934m,10, plusieurs Guilelmites, 
          la pointe en haut; à c“té un Carbonicola très aplati,
          la roche passe graduellement à un cannel-coal pierreux
          à 934m,25. En dessous, il y a 0m,10 de schiste doux noir
          intense à rayure grasse et renfermant des plantes
          pyritisées. Il y a aussi un petit banc de schiste
          pailleté                                              1,15    934,30
148       Un banc de 7 cm. de schiste noir intense à rayure
          brune, rempli de cloyats noirs informes, cloyats de mur
          En dessous, schiste noir intense à rayure grasse et
          brune de 0m07 d'épaisseur, avec Carbonicola sidéritifié
          avec empreintes végétales en pyrite terne. Brusquement
          en dessous, schiste gris pâle doux zonaire. Une
          diaclase fortement inclinée dans le même sens que 
          les couches. Lits de sidérose; inclinaison presque
          nulle; feuilles de sigillaires; piste de vers. Vers
          935 m., on passe au schiste psammitique zonaire, encore
          une diaclase inclinée dans le même sens que les couches
          Plus bas vers 935m,25, diaclase courbe; 0m,50 plus
          bas, joint de stratification strié horizontalement. A
          936m,95, la roche schisteuse est sillonnée de curieuses
          tubulations bifurquées; en dessous,zone dérangée de
          0m,40 par une diaclase très inclinée, dirigée
          perpendiculairement à la stratification et inclinée en
          sens inverse et stries horizontales. Elle parait ne pas
          faire un rejet sérieux, puis-qu'elle se fait dans la
          même roche qui continue en dessous. La diaclase se
          poursuit presque verticalement avec les mêmes
          caractéres sur au moins 0m,80 de haut, la striation
          seulement devient un peu oblique. A 937m,45, débris
          de coquilles. Anthracomya. Un banc de sidérose traversé
          par la diaclase n'est pas rejeté; en dessous de ce banc
          de sidérose, la diaclase disparait en plein banc. A
          938m,50, un Carbonicola bivalve. A 939 m., débris
          infimes de coquilles. A 939m,50, deux diaclase
          paralléle à la direction des couches, assez ondulées,
          écartées de 0m,10, très inclinées en sens inverse de
          la stratification, stries légèrement oblique,
          plongeant vers l'ouest si les couches inclinent vers
          le nord, rejet nul comme on le voit dans tous les
          bancs de sidérose. La roche devient plus psammitique,
          à végétaux hachés. A 940m,20, une nouvelle diaclase
          présentant les mêmes caratéres que les deux
          précédentes et suivre d'une ou plusieurs autres
          semblables que l'on peut suivre sur 1m,50,
          fracturant les roches,mais sans rejet. A 941m,30,
          petits débris de coquillages                         7,30     941,60
149       Un niveau fossilifére, une graine, des coquilles. 
          A 941m,70, un banc rempli de cloyats de formes
          extra ordinaires, texture grossiére, calcareux ou
          pyriteux. Le schiste encaissant les cloyats est
          psammitique grossier, à rayure brune. Empreintes
          de pyrite terne. En dessous, le schiste redevient
          doux à rayure brunâtre. A 941m,85, on passe au 
          schiste psammitique pailleté noir, assez grossier,
          rayure brune. Une écaille de poisson. Une écaille
          d'Elonichthys, quelques débris de plantes. Petits
          nodules de pyrite terne. Plus bas, on passe au
          psammite carbonaté, veines blanches. Petits
          morceaux de fusain                                   0,80     942,40

          PASSEE.

150       Brusquement la roche précédente adhére à un grès
          extrêmement fin crevassé (Ganister). Quelques
          radicelles                                           0,20     942.60
151       Psammite noir avec des bancs carbonatés
          excessivement tenaces                                1,00     943.60

          PASSE.

152       Brusquement un mur de quartzite à grains fins 
          blancs (Ganister). Stigmaria crevassé, à 
          radicelles foncées. La même roche continue sur 
          0m,90 avec de curieux nodules de grès zonaire et
          cloyats                                              0,90     944,50
153       Psammite zonaire à végétaux hachés avec au sommet
          passes de grès blanc à grains fins. Plantes
          charbonneuses. Joints de stratification striés
          obliquement, certains bancs sont remplis de
          radicelles                                           1,50     945,00
154       Grès quartzite gris, extrêmement fin, rempli de
          cailloux de schiste et de sidérose (bréche et
          conglomérat); graine                                 0,55     945,55
155       Mur gris clair à grandes radicelles devenant
          rapidement psammitique. Cloyats. A 946 m., 
          énorme cloyat de forme bizarre. Lepidodendron,
          le mur finit assez brusquement                       0,85     946,40
156       Schiste psammitique gris zonaire. Végétaux hachés;
          par place encore quelques radicelles. A 947m,15, 
          encore un banc à cloyats, on commence à voir
          apparaŒtre des Calamites assez nombreux. Artisia,
          Lepidostrobus, Mariopteris muricata, feuilles de
          sigillaire, Sphenophyllum, Annulario, tiges 
          d'Asterophyllites et d'Aulacopteris                  2,50     948,90
157       Un banc de psammite schisteux de teinte bistre,
          rempli de Sphenophyllum. Mariopteris, tiges de 
          Sphenopteris. Diaclase perpendiculaire à 
          l'inclinaison, inclinant à l'Est                     0,40     949,30
158       Brèche de faille : argile schisteuse claire avec
          des débris de schiste noir feuilleté à plantes 
          (toit).Enormément de pertes de carottes              4.00     953.30
159       Schiste noir feuilleté avec plantes de toit très
          dérangé, laminé. Grosse veine de calcite             0,10     953.40

          PASSEE.

160       Mur gris assez feuilleté                             0,20     953,60
161       Schiste noir feuilleté bondé de plantes charbonneuses
          à plat, cloyats. Lepidodendron, Calamites. Fouilles 
          de sigilaires. Inclinaison d'abord nulle, monte à 5o.
          Folioles de Neuropteris. Stigmaria. Vers le bas, un 
          lit rempli de sporanges                              2,10     955,70
          Couche no 20. Charbon d'épaisseur réelle douteuse à
          cause des glissements dans le mur.
          M.V. 32,10 C. 5,00 S. 0,77 (veine no 71 du puits)    0,40     956,10
162       Faux-mur assez dur bisauté par des glissements 
          obliques striés, avec plantes. Passe au mur normal
          assez schisteux de glissement horizontaux dont un 
          très marqué à 957m,50, En dessous, on commence à
          voir apparaŒtre de nombreuses plantes de toit.
          Calamites empliés, quelques radicelles encore        1,80     957,90
163       Schiste psammitique zonaire                          0,60     958.50

          PASSEE.

164       0m,10 de faux-mur schisteux passant brusquement à
          du mur gris clair avec, à 958,m,75, un banc de 2,5
          cm. de sidérose oolithique                           0,50     958,80
165       Grès zonaire passant rapidement à un banc de
          sidérose noduleuse psammitique de 0m,40 d'epaisseur;
          en dessous, grès zonaire                             1,20     960,00
166       Schiste psammitique gris zonaire. A 960m,80, un banc
          de sidérose pure, lenticulaire, de 0m,25,            1,10     961,10
167       Schiste psammitique zonaire avec zones gréseuses à
          stratifications entrecroisées . A 961m,55,
          nombreuses passes de grès zonaire.                   1.65     962.75
168       Schiste gris doux à zones brunes. Inclinaison 6o.
          Très régulier. Yeux. Tiges de Sphenopteris.
          A 964 m., pistes de vers. Inclinaison 5o dans du
          schiste très fin. A 964m,40, un banc de schiste noir
          très fin avec petite Anthracomya mordorée. A 964m,55,
          un banc luisant et sonore avec petits débris de 
          coquillages pasant à du pseudo cannel-coal.          1,80     964,55
          Passée ou veinette. Pas d'échantillon                0,25     964,80
169       Faux-mur noir schisteux passant au mur gris très
          feuilleté, plantes de toit et radicelles à plat. 
          La roche devient plus compacte, plus dure. Cloyats 
          de mur bizarres et nombreuses et grandes radicelles. 
          Le Mur devient psammitique et zonaire                1,70     966,50
170       Grès zonaire                                         0,25     966,75
171       Schiste psammitique zonaire. Mince lits gréseux.
          A 967m,30, quelques Anthracomyaminima, schiste à 
          rayure un peu brunâtre. Les Anthracomya continuent
          au moins sur 20 cm.                                  2,00     968,75
172       Grès très zonaire avec passes de psammite zonaire    1,15     969,90
173       Psammite zonaire à végétaux hachés, passant
          rapidement au schiste psammitique zonaire.           0,40     970,30
174       Schiste gris doux à zones brunes. Feuilles de
          sigillaires, lits de sidérose. A la base du toit,
          nombreuses feuilles de sigillaires. Un strobile.     0,60     979,90
          Couche no 21. M.V. 32,40. C. 3,50.S.0,73.            0,53     971,43
175       Mur très psammitique, clair, avec radicelles
          foncées, devenant très rapidement gris, passant
          au psammite zonaire                                  0,27     971,70
176       Grès zonaire avec des passes de psammite zonaire     1,30     973,00
177       Psammite zonaire, minces passes gréseuses. Gouttes 
          de pluie à divers niveaux. Feuilles de sigillaires   1,75     974,75
178       Grès zonaire avec passes psammitique                 0,75     975,50
179       Schiste psammitique  gris zonaire avec passes de
          psammite zonaire                                     1,00     976,50
180       Grès zonaire à stratifications entrecroisées         0,25     976,75
181       Schiste psammitique zonaire                          0,65     977,40
182       Grès zonaire à stratification entrecroisées          0,35     977,75
183       Psammite zonaire. A 978m,55, encore une passe
          de 0m,25 de grès zonaire. En dessous, psammite
          zonaire, végétaux hachés                             2,85     980,60
184       Schiste doux à zones brunes. Une diaclase verticale
          paralléle à la direction des couches, sans rejet, 
          stries horizontales. Le schiste devient très doux. 
          Sstérilité absolue. La rayure devient brunâtre. 
          Diaclase oblique. Mais plus bas près de la couche, 
          la roche est découpée par de nombreuses diaclase, 
          le toit est ???. La rayure est devenue grasse ???.
          Algues                                               2,90     983,50
          Couche no 22 Charbon 0m,37, schiste 0m,03, charbon
          0m,20, schiste 0m,05, charbon 0m,25,
          M.V.30,50. C. 4,70  S. 1,55 (veine no 72 du puits)   0,88     984,38
185       Faux-mur noir schisteux rempli de plantes de toit 
          et de radicelles à plat. Joints de glissement. Un
          Stigmaria sans appendices                            0,15     984,53
186       Mur gris typique devenant rapidement psammitique et
          zonaire, assez bien de diaclases obliques. 
          Stigmaria à grandes radicelles                       0,82     985,35
187       Grès zonaire                                         0,65     986,00
188       Schiste psammitique zonaire. Quelques radicelles     0,30     986,30
189       Schiste gris doux un peu zonaire devenant
          rapidement psammitique et zonaire Cordaites          0,20     986,50
190       Grès psammitique zonaire                             0,10     986,60
191       Schiste psammitique zonaire avec passes grèseuses
          passant au psammite zonaire. Gros morceaux de 
          fusain. Végétaux haché                               3,10     989,70
192       Schiste gris doux avec lits de sidérose              0,70     990,40
193       Schiste noir fin feuilleté, rayure pâle. 
          Lepidosstrobus. Une diaclasse inclinée à 45o dans
          le même sens que les couches. En descendant, la 
          rayure brunit rapidement. Débris de coquilles 
          infimes. Empreintes de plantes en pyrite terne dans
          une roche pailletée, dure, un peu psammitique (roche
          à lingules), rayure très brune et grasse. A 0m,80, 
          de la couche, un petit banc de 10 cm. ayant les 
          caractères de roche à lingules. Débris de plantes
          macérées. Lepidodendron. Joints de stratification
          très luisants. lits de sidérose noire. Tubulures de 
          sidérose. La roche prend l'aspect qu'elle a dans
          certains niveaux à Carbonicola sidéritifiés. Pyrite
          terne abondante. En dessous, schiste gris doux
          à rayure pâle avec débris infimes de coquilles.
          Aucun banc de sidérose ne réagit à l'acide. En 
          descendant, bancs de sidérose plus épais (3 à 4 cm.)
          A 0m,30 au-dessus de la couche dans un banc plus 
          foncé, un lit renfermant des entomostracés superbes. 
          Débris de coquilles. La rayure est devenue brune.
          En dessous, de nouveau schiste gris. Piyrite terne   0,75     991,15
194       A 991m,15, un petit banc de 7 cm., psammitique à
          rayure brune; grandes paillettes de nica. Un lit
          un peu grèseux. Abondants débris de végétaux
          charbonneux. Très grandes lamelles de mica,
          mordorées, chiffonnées. Coquilles d'eau douce très
          mal conservées. La base de de ce petit banc est 
          rempli de radicelles à plat                          0,10     991,25
195       Schiste noir intense, à rayure grasse très
          sidéritifié avec joints de schiste fin, luisant
          sonore. Alternance de lits mats ou luisants          0,05     991,30
          Veinette (veine no 73 du puits)                      0,05     991,35
196       Mur gris schisteux typique. A 0m,20, un Stigmaria
          sans appendices. Radicelles en pyrite terne.
          Stigmaria déchiqueté en petits morceaux. A 0m,50,
          grandes radicelles. A 0,80, cloyats bizarres dans 
          du mur très tendre, noir, avec surface vernissées.
          Quelques diaclases à stries horizontales. A 0m90,
          la roche devient une peu psammitique; très grandes
          radicelles. A 993 m., le schiste redevient tendre
          Radicelles à texture concentrique                    1,95     993,30
197       Psammite zonaire                                     1,25     994,55
198       Schiste psammitique zonaire. Végétaux hachés.
          Annularia                                            1,45     996,00
199       Schiste gris doux à zones brunes. Inclinaison 2o 
          Un peu zonaire par places                            1,45     997,45
200       Schiste noir doux feuilleté, rayure pâle,zones
          brunes. Diaclase verticale à stries horizontales.
          A 998m,30, la rayure devient brunâtre. Une écaille 
          de Rhizodopsis Aulacopteris branchu. Vers le bas,
          le schiste devient très fin à rayure brunâtre avec 
          débris de coquilles d'eau douce. Guilelmites 
          abondants. Plus bas, schiste pailleté avec empreintes 
          en pyrite terne.Lepidodendron. A la base, un banc de 
          12 cm, de sidèrose grise très pure. cassure 
          conchoidale. Cristaux de pyrite                      3,05   1.000,50
          Veinette (veine no 74 du puits)                      0,05   1.000,55
201       Mur tendre, compact, bistre, avec radicelles
          foncées. Cloyats. Passant au mur gris pâle à 
          cloyats, en descendant. Vers 1,002 m., le mur 
          devient plus dur, un peu plus foncé. Grandes
          radicelles. A 1,002m,70, le mur devient psammitique  2,20   1.002,75
202       Schiste psammitique zonaire très sidéritifère.
          Quelques rares radicelles                            0,40   1.003,15

          PASSEE.

203       Mur gris pâle à cloyats, radicelles foncées.
          Joints couverts de radicelles hachées                0.60   1.003,75
204       Psammite zonaire gréseux par places, avec
          radicelles et cloyats de mur. Morceau de Stigmaria. 
          Grandes radicelles. Plus les radicelles disparaissent
          et on passe au psammite zonaire ordinaire avec 
          passes gréseuses devenant de plus en plus épaisses   3,25   1.007,00
205       Schiste psammitique zonaire. Végétaux hachés.        0,80   1.007,80
206       Schiste gris doux. Pinnules de Neuropteris.
          A 1.008 m., une petite coquille douteuse. 
          A 1.008m,60, débris de coquilles. A 1.009 m.,
          Anthracomya. A 1,012m,50, le terrain est très 
          fracturé par des diaclases inclinant en sens inverse 
          de la pente. Nombreuses surfaces de glissement.
          Joints courbes inclinés en sens inverse de la pente.
          Empreintes de pyrite terne. Le schiste devient plus
          noir et plus fin vers 1.012m,80. La rayure devient 
          brunâtre. La roche devient pailletée à rayure 
          franchement brune. A 1.013,20, on passe au schiste
          gris doux. A 1.013m,40, un banc de sidérose de 10 cm,
          avec végétaux hachés.                                5,90   1.013,79
207       Schiste psammitique zonaire,passant au psammite
          zonaire avec zones gréseuses. Calamites. A 1.014 m.,
          une lentille de grès de la largeur de la carotte et 
          de 4 cm d'épaisseur, à stratifications entrecroisées,
          n'est autre chose qu'un Stigmaria avec appendices 
          dans du psammite zonaire                             0,40   1.014,10
208       Grès d'abord très zonaire avec curieuses tubulures
          remplies de grès et traversant les strates. Grès
          grossier micacé. Ces tubulures sont probablement 
          des radicelles                                       1,65   1.015,75
209       Psammite zonaire avec zones grèseuses vers le 
          sommet. Joints extrêmement micacés. Par place,
          stratifications extrêmement entrecroisées            1,25   1.017,00
210       Grès blanc à grains fins avec une passe zonaire à
          1,018 m. A 1,018m,60, encore une passe zonaire; 
          plus bas, stratifications entrecroisées par places   3,00   1.020,00
211       Psammite zonaire avec stratifications entrecroisées
          par places.  Passes gréseuses. Grandes paillettes de
          mica                                                 3,70   1.023,70
212       Schiste psammitique. Naiadites. Plus bas Anthracomya 0,60   1.024,30
213       Schiste doux, fin, gris, zones brunes. Débris de
          coquilles pyritisées. Inclinaison 2o. Diaclase
          verticale à stries horizontales. Le schiste devient
          plus noir à rayure un peu brunâtre. Empreintes de 
          pyrite terne. Entomostracés par places. Le schiste 
          devient plus gris; débris de petit coquilles         2,70   1.027,00
214       Schiste psammitique noir, à rayure brune,pailleté.
          Diaclase avec blende. Passe rapidement au schiste 
          doux à rayure brune, un peu brunâtre par places.
          Débris de coquilles. Végétaux hachés. Carbonicola
          bivalve sidéritifié à 1.029m,30, A partir de 
          1.030m,50, le schiste devient un peu psammitique. 
          A 1.031m,10, nombreux débris d'Anthracomya sur
          certains joints. Le schiste devient plus doux.
          A 1.031m,60, Anthracomya. A 1.032m,20, Carbonicola
          bivalve. Par places, amas de débris de coquilles.
          A 1.033m,20. Anthracomya minima. Joint de glissement
          très peu incliné avec galène. A 1.034 m., diaclases 
          convergeant vers la bas. La roche devient très
          fracturée et probablement sans grand rejet, car on
          reste dans la même roche. Petit débris de coquillage. 
          A 1.035 m., la roche est encore dérangée mais moins;
          on est dans du schiste très fin. Pyrite terne. La 
          rayure devient brunâtre. Contre la couche, le
          terrain est encore fracturé                          8,40   1.035,40
          Couche no 23. Charbon 0m,60, intercalation 
          schisteuse 0m,05, charbon 0m,55, M.V. 28,80.
          C. 4,00.S. 0,66 (veine no 75 du p.).                 1,20   1.036,60
215       Faux-mur noir, scailleux. Débris de plantes à plat   0,15   1.036,75
216       Schiste noir avec débris de radicelles à plat et
          Stigmaria à plat. A 1.036m,85, brusquement mur
          psammitique devenant zonaire, plus bas, avec 
          radicelles très rares. Enormes cloyats de mur bizarre.
          En descendant,les radicelles deviennent plus grandes
          et de moins en moins abondantes                      1,25   1.038,00
217       Grès zonaire avec intercalations de psammite zonaire 0,40   1.038,40
218       Schiste gris doux. Encore quelques radicelles. A
          1.040 m., le schiste devient psammitique             2,30   1.040,70
219       Psammite et grès zonaire passant, à 1,041m,40,
          au grès zonaire avec veines blanches et fines        1,70   1.042,40
220       Schiste gris doux. Inclinaison 4o. A 1.044m,10, le
          schiste devient plus noir, plus dur, à rayure 
          brunâtre. Pyrite terne. Cette roche adhère 
          énergiquement à la suivante                          2,05   1.044,45
221       Grès gris à texture nodules ou caillouteuse au
          sommet. Grès psammitique (conglomérat). A 1.044m,75,
          un petit lit de conglomérat de cailloux de sidérose 
          et de psammite dans un grès zonaire                  3.95   1.048,40
222       Psammite zonaire avec passes gréseuses d'abord,
          diminuant de plus en plus. On passe ensuite au 
          schiste psammitique zonaire avec très minces lits 
          gréseux. Roche très micacée, très réguliére. yeux
          nombreux par places avec la civité centrale dirigée
          vers le bas. A 1.058m,10, Naiadites quardrata.
          A 1.058m,50, coquilles A 1.059 m., Anthracomya
          bivalve. De distance en distance petites coquilles
          isolées et entiéres. A 1.059,m,70, Cordaites        12.10   1.060,50
223       Schiste gris doux, à zones brunes. A 1.061 m.,
          un os de poisson et une écaille. A 1.061m,50, 
          le schiste devient plus noir, très doux, à texture 
          fibreuse. Pyrite terne. A la base, un petit banc. 
          de 3 cm. psammitique fibreux, noir à rayure brune,
          pailleté, adhérent complètement au suivant sans 
          trace de charbon. Petits débris de végétaux. 
          Stigmates isolés de Stigmaria                       0,85    1.065,35

          PASSEE.

224       Mur tendre, gris, assez clair, typique avec 
          abondantes radicelles. Stigmaria avec appendices.
          Devenant assez rapidement psammitique. Assez 
          fracturé par des diaclases à la base, stries
          horizontales. Puis une grande diaclass verticale.
          paralléle à la direction des couches. Les radicelles 
          disparaissent insensiblement                        3,15    1.064,50
225       Psammite gris devenant zonaire avec grosses passes
          gréseuses. A 1.066 m., diaclase oblique assez peu
          inclinée. A 1.067 m., joint de glissement incliné de
          25o, dirigé perpendiculairement à la stratification
          strié obliquement à la pente. Pholérite. A 1.067m,40,
          diaclase inclinée dans le même sens que les couches de
          70o, stries horizontales. Pholérite. Inclinaison des
          strates 2o. A 1.070m,80, quelques diaclases inclinées
          à 45o, dans le sens opposé aux couches. Stries très
          obliques. A partir de 1.071m,30, plusieurs diaclases
          orientées en tous sens et d'inclinaisons diverses.
          Manques 1m,80 de carotte. Une de ces diaclases fort
          inclinée continue sur i m. A  la bas, 0m80 de schiste
          psammitique à joints noirs charbonneux, très micacés.
          Lits de charbon à curieux clivages en aiguilles
          prismatiques                                       10,20    1.274,70
226       Grès blanc grenu à joint micacés. A 1.076m,50, une
          grande diaclase ondulée non striée, très inclimée   
          dans le même sens que les couches. A 1,079., joints
          noirs charbonneux avec pelotes chisteuses aplaties.
          A 1.079m,60, lits et amas de charbon entrecoisées.
          A 1.080m,40, un lit de 0m,02 de schiste psammitique
          noir, en dessous, le grès est plus grossier. 
          A 1.081 m., cailloux des schiste psammitique dans
          un grès très grossier. Veines blanches géodiques
          avec calcite. A 1.081m,10, le grès redevient plus
          fin et la roche psammitique. Joint couvert de 
          fusain et d'énormes paillettes de mica              7,70    1.082,40
227       Brusquement schiste feuilleté, doux, tendre, très
          fracturé. Joints de stratification polis. Nombreuses
          diaclases, on ne raméne que des morceaux. Inclinaison
          8o, Yeux. Joints de stratification polis avec blende
          spéculaire. Nombreux joint de stratification polis et
          striés. La rayure devient brunâtre. Les roches
          deviennent de plus en plus fracturées, glisées polies
          ondulées. On ne raméne plus que des morceaux. Dans ce
          numéro manque 0m,60 de carotte. Lits de sidérose     1,80   1.084,20
          Couche no 24. Puissance très douteuse à cause du
          dérangement du toit. M.V. 36,60. C. 3.50. S. 0.69    0,30   1.084,50
228       Mur tendre, feutré de radicelles, gris foncé, un peu
          bistré, compact. Cloyats. Joints de glissement
          obliques. Stigmaria déchiqueté. En descendant, le mur
          devient plus dur, les radicelles plus grandes.
          Stigmaria rudimantaire. A 1.085m,30, le mur devient
          psammitique et zonaire.  Grandes radicelles. Minces
          zones gréseuses entrecoisées. La roche devient
          insensiblement très gréseuses. Radicelles enormes,
          mais rares                                           3,20   1.087,70
229       Psammite zonaire. Minces zones gréseuses. Les
          radicelles sont disparues. Ce psammite est
          remarquable par l'absence même de végétaux hachés.
          A 1.092 m., pistes de vers et grosse veine de
          calcite. A 1,093 m.,les passes gréseuses à 
          stratifications entrecroisées augmentent. A 1.094 m.,
          un joint de glissement incliné à 45o dans le même 
          sens que les couches et strié suivant la pente. 
          A 1.095m,70, deux joints de stratification écartés 
          de 0m,25 sont polis et striés avec une légère 
          différence dans la direction des stries A 1.098m,80,
          deux joint de srtratification écartés de 0m,20 sont
          polis et striés avec une différence de 25o dans la 
          direction des stries. A 1.099m,50, un joint de
          glissement incliné à 50o accompagné de curieuses
          petites failles. A partir de 1.100 m., les zones
          gréseuses augmentent. Nombreuses diaclases fortement
          inclinées. A la base, la roche devient un peu plus
          schisteuse                                           15,30  1.103,00

          PASSEE.

230       Mur typique ferme. Cloyats. A 1.103m,70, le mur
          devient psammitique un peu zonaire. Grandes 
          radicelles. En descendant, les radiceles se 
          raréfient. A 1.104m,70, un petit lit schisteux noir 
          à rayure brune avec radicelles intercalées            2.00  1.105,00
231       Psammite zonaire, Végétaux hachés. A 1.105m,90, ce
          psammite devient schisteux avec joints noirs à
          rayure brune. Débris de végétaux méconnaissables.
          La roche devient plus fine                            1,40  1.106,40
232       Schiste noir doux feuilleté. Débris de coquilles
          Inclinaison 2o. Les coquilles deviennent  plus
          abondantes à 1.107m,30. La rayure devient brunâtre.
          A 1.107m,40, coquilles très abondantes A 1.107m,85,
          empreintes d'algues en pyrite terne au milieu des
          coquilles. A 1.107m,90, Lepidostrobus. A 1.108 m.,
          les coquilles se raréfient. La roche devient finement
          pailletée. Un petit lit avec tubulures de vers        1,60  1.108,00
233       Schiste gris assez dur, yeux abondants, petits débris
          de végétaux. Feuilles de sigillaire abondantes. En
          descendant, la roche devient psammitique. Végétaux
          hachés. On passe graduellement au schiste psammitique
          zonaire et au psammite zonaire à zone gréseuses       2,80  1.108,80
234       Grès zonaire. Diaclase très inclinée. 80o             0,70  1.109,50
235       Schiste psammitique zonaire, quelques végétaux
          hachés. Lits schisteux                                1,75  1.111,25
236       Schiste gris doux. Zones brunes . Coquilles.
          Glissements presque pas inclinés, striés. Un joint
          couvert de Calamites déchiquetés. Les Calamites
          deviennent abondants. Les coquilles disparaissent     0,25  1.111,50
237       A 1.111m,50, brusquement psammite gréseux, gris, à
          grains fins. sidéritifère. Par places, gréseuses,
          zonaires                                              2,50  1.114,00
238       Schiste psammitique zonaire. Un banc avec radicelles
          hachées. Un debris de coquille sur des végétaux hachés.
          Joint de stratification strié et poli. A 1.117m,50,
          encore un joint de stratification poli. le schiste
          devient beaucoup plus fin. A 1.117m,80, encore un joint
          de stratification poli. Pistes de vers. A 1.120m,70, 
          le schiste devient plus fin, dérangé par des diaclases
          nombreuses presque verticales, striées horizontalement.
          Manque 0m,50 de carotte. Petits débris de végétaux.
          A 1.121 m., joints de stratification polis et striés
          Près de la couche, petits débris de coquillages
          Rature un peu brunâtre                                7,55  1.121,55
          Couche no 25. Epaisseur douteuse à cause des
          dérangements du toit. M.V. 28,30. C. 2,20. S. 0,52
          (veine no 76 du puits)                                0,43  1.121,08
239       Mur schisteux, brunâtre foncé, devenant rapidement
          noir. Cloyats. Glissements horizontaux. Stigmaria
          rudimentaire. A 1.122m,50, le mur commence à être très
          dérangé,, chiffonné, fracturé. glissements en tous 
          sens Manque 1 m. de carote                            2,02  1,124.00
240       Brusquement psammite schisteux zonaire; dérangé au
          sommet, sans radicelles, Inclinaison 10o              0,50  1.125,50
241       Grès zonaire, psammitique                             0,50  1.126,00
242       Schiste psammitique zonaire. Piste de vers            2,75  1.128,75
243       Grès psammitique. gris. Diaclase verticale.
          A 1,130 m., diaclase striée horizontalement.
          A 1,130m,40, un petit lit de schiste psammitique et 
          en dessous, dans le grès, cailloux de schiste. le 
          grès est plus dur, plus grossier, assez quartzeux. 
          A la base, le grès est très grossier et renferme
          des lits charbonneux.                                 3,55  1.132.30
244       Assez brusquement schiste psammitique régulier.
          Végétaux hachés vers 1,133 m., diaclase inclinée à
          60o. A 1,133m,50, zones grèseuses. A 1,134 m.,
          Anthracomya minima. Lepidophyllum lanceolatum. A
          1,134m,30, encore des coquilles, bivalves. Végétaux
          hachés. A 1,135 m.,folioles de Neuropteris. Calamites
          Suckowi. A 1,135m,60, une graine et anthracomya minima.
          Carbonicola non déformé à 1.135m,70. Débris de grandes
          radicelles. Feuilles de sigillaire. A 1.136m,20, la
          roche devient plus psammitique et toujours
          zonaire. Végétaux hachés. A 1,137 m., débris de
          coquilles                                             5,70  1.138,00
245       Schiste doux avec zones brunes, rayure un peu 
          brunâtre. Débris de coquilles. A 1.138m,20, 
          Estheria. A 1,139m,70 et 1,139m,80, débris de 
          coquilles. Devient psammitique vers 1,140m.           2,90  1,140.90
246       Schiste noir doux, feuilleté, zones brunes, avec 
          une passe de 20 cm. de schiste psammitique noir à 
          végétaux hachés. Pyrite terne.                        1,50  1.142,40
247       Psammite zonaire. Végétaux hachés. A 1.146m,30,
          joint de stratification poli, strié, pholérite        5,60  1.148,00
248       Schiste gris doux, zones brunes. A 1.150 m., une 
          graine A partir de 1.150m,50, schiste plus noir,
          petits nodules de pyrite. A 1.151m,25, joints de
          stratification polis et striés. Vers 1.152 m., un
          petit banc de psammite noir avec pyrite terne; en
          dessous, de nouveau schiste doux                      4,30  1.152,30
249       Schiste psammitique, brunâtre, morceaux de grandes
          radicelles et végétaux hachés. A. 1.160 m., pistes
          de vers. A 1.163m,70, Mariopteris muricata. Débris
          de radicelles                                        12,20  1.164,50
250       Schiste gris doux à zones brunes. A 1,165 m., un 
          débris de coquille. A 1.165m,50, joint de 
          stratification poli et strié. A 1.168 m., pistes de
          vers et diaclase fort inclinée. Petits nodules de 
          pyrite continuant jusqu'à 1.170m,50. A 1.171m,15, 
          Carbonicola. Empreintes de pyrite terne. Le schiste
          prend un aspect phylladeux. La rayure devient 
          brunâtre. Inclinaison 4o. Pistes de vers. A 1.172m,50, 
          la rayure devient grise. A 1.173m,80, diaclase fort 
          inclinée dans le même sens que les couches, striée 
          horizontalement; chalcopyrite et blende. A 1.174m,80,
          un débris de coquille d'eau douce A partir de 1.175m,50,
          la rayure devient plus brune. La roche devient
          excessivement fine, nombreuses traces d'algues en 
          pyrite terne. La roche est sonore.                   12,00  1.176,50

          PASSEE rudimentaire.

251       Un lit de sidérose de 0m,15 dans du psammite gris
          très sidéritifère et pyriteux. Au sommet,traces
          vagues de radicelles. Le psammite passe au schiste
          psammitique sidéritifére. La roche devient de plus 
          en plus fine et passe au schiste noir zonaire à 
          rayure brune à 1.177m,50. Végétaux hachés. Lits de 
          sidérose assez épais de 1.178m,30 à 1.178m,75
          sidérose zonaire schisteuse, végétaux hachés
          En dessous, schiste psammitique très sidéritifère.
          Pinnule de Neuropteris. Calamites. La rayure est 
          très brune, beaucoup de végétaux hachés, macérés.
          A 1.180m,75, gouttes de pluie à pointes tournées
          vers le haut. Le schiste redevient plus fin à zone
          brunes. A 1.182m,20, un joint de stratification poli
          et strié dans le sens de la pente. A 1.182m,30, une
          belle écaille de Rhizodopsis. A partir de 1,183m,25,
          le schiste devient extrêmement doux, feuilleté. Petits
          débris de coquillages. Guilelmites. Une graine.
          Diaclase verticale à striés horizontales. Chalcopyrite
          La rayure devient grasse, très petit débris de
          coquilles. Algues en pyrite terne. Yeux. joints de
          stratification luisants par places. Lepidodendron.
          A 1.184m,30, un lit couvert de coquilles écrasées.
          Nombreux petits débris. Lit de sidérose noire. Branche
          de Lepidodendron                                     7,93   1.184,43

          PASSEE (veine no 77 du puits).

252       Mur schisteux à radicelles luisantes , 2 à 3 cm.
          Brusquement mur feuilleté avec radicelles hachées à
          plat. Plantes de toit. Calamites déchiquetés.
          Stigmaria avec une grande radicelle attachée. 
          La roche est parfaitement stratifiée. A 1,185m,30,
          Calamites déchiqueté, perforé. Foliole de Neuropteris.
          A 1.185,m,50, Alepthopteris decurrens               0,97   1.195,40
253       Schiste gris doux. Un joint tapissé de Radicites.
          Par places, encore des radicelles. Un joint de
          stratification poli et strié dans le sens de la
          pente Végétaux hachés. Plus bas, encore des points
          couverts de Radicites. Calamites ramosus. A 1,186 m.,
          on passe au schiste psammitique zonaire noir brun,
          à joints charbonneux. Calamites. A 1.186m,60,
          schiste plus doux. Anthracomya minima abondantes 
          sur un joint. Na‹adites modiolaris. Radicites 
          abondantes. Corda‹tes Nombreux végétaux macérés. 
          Un joint de glissement incliné à 25o perpendi-
          culairement à la stratification et admirablement
          poli. Un joint de stratification cannelé dans le 
          sens de la pente. Un autre joint incliné à 25o 
          perpendiculairement à la stratification
          et cannelé horizontalement. Plus bas, un joint de
          glissement strié suivant la pente                   2,60   1.188,00
254       Schiste psammitique zonaire, avec passes gréseuses
          alternant avec du schiste noir doux qui finit par
          dominer. Nombreux glissements dans tous les sens.
          Végétaux hachés. Calamites. Débris de coquilles.
          Le terrain devient fracturé                         0,95   1.188,95
255       Sidérose impure, schisteuse, avec intercalation de
          schiste psammitique et végétaux hachés. Diaclase
          verticale                                           0,65   1.189,60
256       Schiste psammitique zonaire très sidérifère 
          végétaux hachés                                     0,80   1.190,40
257       Schiste psammitique zonaire avec beaucoup de
          passes de grès zonaire                              0,30   1.190,70
258       Schiste gris doux assez fracturé par des diaclases
          nombreuses, très inclinées. Très rares et petits
          débris de coquilles. Très dérangé et glissé à 
          la base                                             1,05   1.191,75

          PASSEE (veine no 78 du puits).

259       Faux-mur feuilleté, bourré de radicelles hachées,
          à plats. Quelques joints de glissement obliques. 
          Grand Stigmaria étalé à plat                        0,15   1.191,90
260       Schiste noir feuilleté bien stratifié; lits de 
          charbon; plantes et radicelles à plat. Stigmaria
          à plat charbonneux                                  0,25   1.192,15

          PASSEE (veine no 79 du puits).

261       Lit de charbon adhérant à du grès brun, micacé,
          avec radicelles non aplaties. En descendant, le 
          grès devient plus pâle, plus pur, avec radicelles
          noires. Diaclase verticale. Par place, le grès est
          très pur, quartzeux. Stigmaria. En descendant, il
          passe au grès zonaire avec joints micacés ou 
          psammitiques. Radicelles jusqu'au bas               3,95    1.196,10
262       Schiste psammitique zonaire; toujours beaucoup de
          radicelles. Stigmaria sans appendices, empliés. 
          Petites passes gréseuses                            0,80    1.196,90
263       Au sommet 0m,30 de grès gris micacé avec amas de
          schiste zonaire (caillou?), puis psammitique
          zonaire                                             1,70    1.198,60
264       Grès gris psammitique avec, à 1.199m,25, un lit de
          brèche schisteuse; à la base, stratifications
          entrecroisées                                       1,10    1.199,70
265       Schiste psammitique zonaire. Une diaclase couverte
          de blende en petites passes isolées.Nombreux 
          joints avec gouttes de pluie                        1.65    1.201,35
266       Grès gris avec minces passes de schiste psammitique
          noir au sommet                                      1,65    1.203,00
267       Schiste psammitique zonaire, joints noirs très 
          micacés passant rapidement au psammite zonaire
          très dur, très compact, à stratifications 
          entrecroisées, par places; à 1.205m,60, on repasse 
          au schiste psammitique zonaire gris à joints
          luisants. Gouttes de pluis                          3,80    1.206,80
268       Schiste gris doux, zones brunes, aspect de 
          phyllade. Pistes de vers. Joint de stratification 
          poli. Petit nodules de pyrite. Diaclase fort 
          inclinée perpendiculaire à la pente. Le Schiste
          devient de plus en plus fin, la rayure brunâtre.
          A 1.210 m., Anthracomy minima. A 1.210m,75,
          Carbonicola sidéritifiés; les roches deviennent
          très fracturées par de nombreuses diaclases; 
          on ne raméne guére que des morceaux; 0m,70
          de perte de carottes. Il y a des joints courbes
          indiquant de petites queuwées. Contre la couche,
          schiste noir intense à rayure grasse. Débris de
          coquilles. Petits débris de végétaux argentés., 
          la roche est très sonore. Lepidostrobus. A la
          base, un lit de 0m,05 de sidèrose noire avec
          pyrite et blende. Géode de calcite brune            6,25    1.213,05
          Couche no 26. M.V. 29,50. C.4,50. S. 0,81 
          (veine no 80 du puits)                              0,45    1.213,50

          GRANDE STAMPE STERILE.

269.      Mur schisteux bistre, rempli de débris de
          radicelles, joints vernisses, glissements remplis 
          de pholétite. Le mur devient rapidement noir avec
          cloyats. A 1,213m,80,le mur devient très compact,
          très dur avec cloyats. Calamites déchiqueté         0,90    1.214,45
270       Mur psammitique zonaire, grosses passes de grès
          les radicelles disparaissent et on passe au
          psammite zonaire, puis au schiste gris doux, 
          très dur, très dense. A 1.216m,80, un joint de 
          stratification poli strié horizontalement mouches
          de galéne et pholérite. A 1,217m,20, un joint 
          couvert de débris d'Anthracomya; en dessous, gros 
          Carbonicola avec Spirobis. A 1,218m, un lit de
          coquilles de Carbonicola écrasés; à 1,218m,10,
          une branche sidéritifiée. Le schiste est devenu
          psammitique, noir à rayure brune                     4,00   1.218,40
271       Grès zonaire avec vemiculations gréseuses au 
          sommet. A 1,218m,50, petites Naiadites; on passe
          au schiste psammitique noir doux, à rayure brune. 
          Débris de coquilles                                  0,30   1.218,70

          PASSEE.

272       Le toit ci-dessous adhére à un banc de 0m,20, 
          de mur formé de sidérose, remplie de radicelles;
          nodules de sidérose, à croute schisteuse luisante.
          Grès zonaire avec énormes cloyats. Radicelles.
          Passes psammitiques joints micacés                   0,60   1.219,30
273       Schiste psammitique noir, zonaire, avec radicelles.
          Lits gréseux, zonaires A. 1,220 m., le diamètre des
          carottes est de 0m,06, A 1,220m,50, énormes 
          radicelles; diaclase verticale. paralléle à la
          direction des couches                                1,20   1.220,50
274       Grès gris zonaire, joints micacé, noir               0,30   1.220,80
275       Un banc de pyrite mélangée de grès grenu de petits
          cailloux de sidérose et de cailloux charbonneux      0,12   1.220,92
276       Quatzite gris avec empreintes végétales (radicelles?).
          Par places, la roche est fracturée. A 1,222m,70, on
          passe au grès zonaire très quartzeux; passes
          psammitiques. Vers 1,223 m., perte de carottes de
          0m,70, Diaclases. A 1,230 m., un bancde grès 
          redressé de 68o de pente, probablement une queuwée
          contre le plan d'une cassure de même pente que
          porte l'échantillon. Ce petit banc de grès est brisé 
          par de petites diaclases perpendiculaires à la pente
          du banc                                              9,08   1.230,00
277       Schiste gris doux, dérangé, inclinaison 14o. Tous 
          les joints de stratification sont polis et striés
          dans le sens de la pente. Beaucoup de pertes
          d'échantillons (0m,60). On passe au schiste 
          psammitique et la pente diminue rapidement de telle
          fa‡on qu'à 1.231m,80, elle n'est plus que de 5o      2,00   1.232,00
278       Schiste gris doux à zones brunes; diaclase verticale 
          à stries verticales. Au sommet, un énorme 
          Carbonicola                                          0,25   1.232,25
279       Brusquement schiste psammitique, noir intense,
          finement pailleté, rayure brune, alternant avec des
          couches de schiste doux non pailleté. A 1,232m,70,
          débris de coquilles                                  0,75   1.233,00
280       Grès zonaire avec des passes de schiste psammitique
          zonaire; grosses veines de calcite. A 1,234m,50, on
          passe au psammite zonaire avec minces lits grèseux,
          Vers 1,236 m., Idem; puis schiste psammitique
          zonaire. A partir de 1,239 m., de nouveau des
          zones grèseuses jusqu'à 1.244m,90. A 1.245m,50,
          un joint de stratifiction poli. A 1.246 m., 
          Calamites. A 1,246m,90, un joint de stratification 
          poli, strié dans le sens de pente des couches.
          moucheté de galéne                                  14,80   1.247,80
281       Schiste gris doux à zones brunes. A 1.248m,25,
          débris de coquilles; à 1,248m,60, Mariopteris
          muricala. A 1,248m,80, débris de coquille.
          Végétaux hachés. A 1,251m,05, un joint de 
          glissement très peu incliné, strié dans le même
          sens que la pente des couches; à 1,251m,30, joint 
          de stratification poli, moucheté de galéne.
          Nombreux petits lits de sidérose. A 1.252m,75,
          un Calamites                                         5,20   1.253,00
282       Schiste psammitique                                  0,45   1.255,45
283       Psammitique zonaire à stratifications entrecroisées  1,05   1.254,50
284       Schiste psammitique, quelques débris de végétaux     0,60   1.255,10
285       Schiste gris doux à zones brunes                     0,50   1.255,60
286       Schiste psammitique                                  0,40   1.256.00
287       Schiste gris doux à zones brunes                     0,20   1.256,20
288       Manque 1m20 de carottes. Le sondage a été arrêté
          à 1,257m,40                                          1,20   1.257,40

                        INTERPRETATION

          Le sondage avait été entrepris dans deux buts différents:
  
       1) Pour déterminer si les grandes failles
          qui traversent la concession de Beeringen. comme toutes
          celles de la Campine. affectent les morts-terrains
          recouvrant le Houiller. Comme ailleurs. en Campine
          occidentale, la réponse à cette question est négative,
          car la profondeur calculée, au préalable, du Houiller,
          était exacte à 5 m. près, sur 678 mètres;
       2) Pour déterminer la tectonique et la stratigraphie
          de la region N-E. de la concession. Les grandes failles
          normales qui parcourent le Bassin de la Campine
          produisent des rejets en sens inverses qui
          bouleversent toutes les prévisions que l'on pourrait
          faire sur la structure d'une région inexplorée.
          Récemment, les travaux de Beeringen avaient rencontré
          une nouvelle faille  N.-O. à S.-E. avec inclinaison au
          N.-E. produisant un renfoncement assez notable de la
          lèvre N.-E. de la faille. Il importait de savoir si ce
          nouveau massif se poursuivait avec son inclinaison
          reconnue, vers le N.-E., car dans ce cas, le faisceau
          riche et exploité dit << de Genck >> devait s'enfoncer
          à des profondeurs prohibitives.

          La détermination des niveaux stratigraphiques traversés
          par le sondage a montré qu'il n'en était heureusement
          rien. Entre la nouvelle faille et le sondage, une ou
          plusieurs failles inconnues doivent passer, inclinées
          au S.-O., grâce auxquelles le faisceau de Genck est
          remonté et reste, en entier, à des profondeurs
          accessibles, sa base se trouvant à 1.213 mètres.

          L'absence de fossiles marins dans le niveau de
          Quaregnon, base de l'assise d'Asch n'à pas permis de
          déterminer la synonymie des couches du sondage avec une
          certitude absolue. Mais l'ensemble des caratéres de ces
          couches présentait, avec les couches reconnues dans les
          travaux et sondages de Beeringen, une telle similitude
          que la  synonymie adoptée peut être considérée comme
          très satisfaisante, surtout pour les veines situées en
          dehors de la partie dérangé du sondage allant de 860 à
          960 mètres.

          Dans cette zone failleuse, il y a des failles, des
          queuwées et des inclinaisons assez fortes. Le tout ne
          forme qu'une simple flexure sans rejet appréciable.

          En effet, au sondage no 106, l'assise de Genck affectée
          par cette zone failleuse a une épaisseur de 472 mètres
          (741 à 1.213 m.). Or, dans les exploitations, la même
          assise me mesure que 456 mètres. Les suppressions de
          stampe dues aux failles normales ne sont donc pas
          suffisantes pour compenser les augmentations dues aux
          fortes inclinaisons. Les rejets doivent donc être bien
          faibles.

          D'ailleurs, l'épaisseur des stampes parait généralement
          en Campine, augmenter vers le N.-E., tandis que le
          nombre de veines de charbon augmente par effilochement
          des veines puissantes du S.-O.

          J'ai déjà publié quelques particularités remarquables
          concernant les nombreux minéraux et fossiles fournis
          par ce sondage dans les notes suivantes:

          << Matériaux pour la faune du Houiller de Belgique >>,
          6o note, Bull. Soc. Belge de Géologie, t. XLV. 1935, P.15;
          Note sur << Les niveaux marins du Houiller supérieur >>
          ibidem, p. 42;

          << Les minéraux du Houiller Belge >>. Ann. Soc
          Scientifique de Bruxelles, t. LV. 1935.P. 70 (série B).